samedi 26 octobre 2019

Rêve identitaire : "Tu es amérindien !"


 
A la maison, en Saskatchewan,
province centrale du Canada ou je suis né, 
nous avons été élevés comme des Canadiens-français. 
Il n’a jamais été question que nous étions indiens.


À la fin de mon adolescence, 
la première semaine où j’ai quitté la maison familiale
 pour commencer mes études collégiales et universitaires 
en Musique à l’Université Laval, 
j’ai fait un rêve 
dans lequel les Ancêtres ont commencé à me parler.
En fait, c’est un lointain grand-père 
qui m’a révélé dans ce rêve que j’étais amérindien.

Au réveil tout était devenu très clair pour moi.
Ce que j’avais vécu jusque-là et ce que j’aurais à vivre dans l’avenir. 
Pourquoi le monde était dans une telle confusion 
et l’écologie en si mauvaise condition. 
J’ai demandé à mes parents si nous avions du sang indien 
car cela n’avait jamais été mentionné. 
Ils m’ont confirmé le fait.

 Après cette révélation,
j’ai abandonné mes études universitaires en musique 
et je suis parti pour un long voyage. 
J’ai visité les Indiens d’un bout à l’autre du Canada, 
puis sur la côte Ouest des États-Unis. 
Partout, j’ai été reconnu et accepté par les Premières Nations 
que j’ai rencontrés et avec qui j’ai vécu.
J’ai rencontré des sages de plusieurs nations. 
Ils ont tous accepté de m’enseigner.

Plusieurs d’entre eux ont même vu mon Ancêtre à mes côtés. 
Je n’ai jamais ressenti le besoin de prouver mes ascendances. 
Mon sentiment intérieur était si fort que pour moi 
nulle preuve extérieure n’était nécessaire.
Ma conviction était inébranlable et a toujours été confirmée
par les expériences que j’ai vécues, les gens que j’ai rencontrés 
et les connaissances qui surgissaient spontanément en moi 
lorsque j’en avais besoin.
(...)
.
Après ce rêve qui transforma ma vie,
j’ai beaucoup voyagé pour rencontrer les Amérindiens
de nombreuses nations.


Cela m’amena en 1981 à rencontrer
une enseignante de la nation AniYunWiwa
lors d’une conférence qu’elle donnait à Montréal.
Depuis plusieurs mois elle recevait la visite, dans ses rêves,
 d’un vieil Indien Algonquin qui lui demandait 
de rappeler son petit-fils aux enseignements. 
Il revenait la visiter régulièrement. 


Le soir où nous nous sommes rencontrés à Montréal,
elle a vu mon Ancêtre debout près de moi, qui me tenait par l’oreille.
 Avec beaucoup d’insistance, il lui répétait
que j’étais ce petit-fils dont il lui avait tant parlé.
Elle demanda alors à mon grand-père ce qu’elle pourrait bien faire
pour me ramener sur le sentier.
Il lui demanda de m’offrir un cristal qu’elle portait sur sa robe.

A la fin de sa conférence, elle m’a fait remettre ce cristal.


Le lendemain soir, j’ai reçu une vision 
qui a permis à ceux de ma nation adoptive (les AniYunWiwa) 
de me donner ce nom que je porte maintenant, Aigle Bleu.


Depuis ce temps,
j’ai cheminé dans les enseignements traditionnels
des Premières Nations.
J’ai assimilé la pratique du Clan de l’Ours
de la nation AniYunWiwa avec cette même enseignante.
J’ai également étudié avec Sun Bear, de la nation Chippewa,
 avec OhShinnàh Fastwolf de la nation Apache
et avec Tlakaelel, de la nation Aztèque.
 J’ai reçu des enseignements de Manitonquat et de Slow Turtle,
tous deux de la nation Wampanoag,
de William Commanda, de la nation Algonquine,
 de N’tsukw, de la nation Innu,
et de plusieurs autres trop nombreux pour tous les nommer
et dont plusieurs sont décédés aujourd’hui.


Partout, j’ai trouvé des enseignements efficaces et puissants.
Après huit années d’études avec les Aînés,
 j’ai reçu l’autorisation d’enseigner à mon tour.
Ainsi depuis 1985 j’enseigne les techniques
et les principes spirituels et thérapeutiques
 des nations autochtones au Québec
et dans bien des pays de par le monde.
.
.



4 commentaires:

  1. Aigle Bleu est connu au Québec comme étant un escroc qui s'est fabriqué de toute pièce une identité amérindienne. Il n'est reconnu par aucune Première Nation, ce qui en soit est rédhibitoire : un amérindien est toujours lié à un clan, une tribu. C'est un chaman auto-proclamé sans aucune affiliation à quelque tradition que ce soit. Il est la risée des amérindiens qui voient en lui un exemple de showmanisme, la version occidentale à grand spectacle du chamanisme.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, il s'est peut-être, d'une certaine façon "autoproclamé" chaman amérindien...
      Mais cela ne me gêne pas trop...

      J'ai l'habitude de me fier à ce que "dégagent" les gens...et ce que dégage "Aigle bleu" me paraît positif... !
      (J'ai fréquenté son site pendant longtemps et je n'y ai pas vu la moindre trace d'escroquerie...)
      Mais je laisse chacun se faire sa propre opinion à ce sujet...

      Supprimer
    2. Son site est là :
      https://aiglebleu.net/mon-blogue/

      Supprimer
    3. Et il se présente lui-même ici :
      https://www.youtube.com/watch?v=jugHn0V0Jmo

      Supprimer