le physicien rencontra un homme
qui ressemblait à Einstein et qui lui dit
que la physique quantique
n'était que la partie unidimensionnelle
n'était que la partie unidimensionnelle
d'une réalité beaucoup plus vaste.
Ce rêve avait pour but de le pousser à enquêter plus profondément
sur le mystère qui unit l'esprit et la matière,
et qui génère des phénomènes de synchronicité entre les deux.
(...)
Wolfgang Pauli savait bien que quelque chose d'important faisait défaut à la physique
et qu'il manquerait encore quelque chose pendant longtemps,
mais il avait toutefois entrevu le chemin
et compris le problème même s'il ne l'avait pas résolu...
(...)
La conviction de Pauli de créer une théorie psychophysique
unissant le psychisme et la matière était tellement enracinée
qu'il ne se limita pas seulement à raisonner sur cette dernière,
mais qu'il donna vie à ce qui fut probablement
la synchronicité psychokinétique
la plus frappante de sa vie.
Elle ne se manifesta pas cette fois-ci comme le classique "effet Pauli",
qui ne se produisait que dans les laboratoires de physique
en présence de ses collègues,
mais fut caractérisée par sa valeur hautement symbolique
et des éléments de clairvoyance à l'adresse de l'humanité.
En 1948, Pauli avait été invité à présider l'inauguration
de l'Institut de sciences psychiques voulu et fondé par Jung.
Dès que Pauli entra dans la pièce,
sans aucune cause extérieure apparente,
un vase chinois rempli d'eau tomba sur le sol
et se brisa en laissant échapper l'eau.
Si l'on analyse cette synchronicité, il est possible de mettre en évidence
une grande quantité de messages symboliques, tous liés,
qui très difficilement pourraient n'être dus qu'au simple hasard.
Tout d'abord le fait que le vase ait été chinois
se rattache à la pensée orientale, de nature intuitive.
C'était justement celui qui devait tomber, et renverser de l'eau.
Mais le terme anglais qui indique l'écoulement de l'eau,
"flood", ressemble beaucoup au nom de famille
d'un célèbre alchimiste anglais, Robert Fludd.
En observant tous les enchaînements et les phénomènes de synchronicité
entre la nature du vase, l'eau contenue puis renversée,
l'analogie entre le mot "flood" et le nom de "Fludd",
la personne qui avait provoqué tout ça et le sens de l'inauguration de cet Institut,
il est impossible de ne pas saisir le sens d'une synchronicité multiple.
La philosophie hermétique à la base de l'alchimie considérait l'eau
comme un archétype de purification et de renouvellement.
Comme Carl G. Jung le mentionnera dans une lettre à Pauli,
l'eau est aussi un symbole astrologique de grande signification
puisqu'il est relié à la constellation du Verseau et à la nouvelle "ère du Verseau",
ce futur proche mythifié de façon un peu superficielle par les cultes du New Age
mais dont le sens caché fut en revanche sérieusement médité
par les penseurs les plus inattendus.
Dans sa lettre , Carl G. Jung lui faisait remarquer
que le symbole analogique de cette nouvelle ère
était un homme qui faisait couler de l'eau d'un vase.
Les synchronismes de cet événement sont vraiment surprenants.
En cette circonstance, ce fut justement Wolfgang Pauli qui fit tomber l'eau du vase,
lui qui considérait la nouvelle science psychophysique comme la science du futur,
et le fit de manière soudaine et brusque à l'aide de son psychisme.
Le message et le sens que l'on pouvait saisir de cet événement
étaient qu'un jour il y aurait eu un véritable et soudain saut de paradigme
dans le savoir humain qui nous purifierait non seulement en tant qu'êtres sensibles,
mais aussi et surtout en tant qu'êtres vivants faisant partie d'un tout.
La clef était dans la construction d'une physique entièrement nouvelle
qui en dépassant la mécanique quantique
engloberait la matière dans le psychisme et vive-versa.
Pauli, homme d'un génie vaste
récompensé par un prix Nobel de physique plus que mérité,
était aussi un penseur qui savait voir bien plus loin
que ce qu'étaient capables de faire ses collègues bigots
de l'entourage clérical du "scientisme positiviste".
En effet, il n'eut aucune difficulté à affirmer que :
Ni le langage de la physique -le premier-
ni le langage de la psychologie -le deuxième -
ne sont assez efficaces.
En réalité, l'inconscient parle
un langage physico-symbolique (un troisième langage),
que nous devons transformer en un "langage neutre"
(le quatrième langage),
pouvant être compris par la conscience rationnelle.
Dans mon esprit, parvenir à trouver ce quatrième langage,
le langage neutre,
sera le défi du début du 21ème siècle.
A la lumière de ces idées si nettement exprimées
et de ce qui s'était passé au cours de ce très étrange 24 avril 1948,
lors de l'inauguration de l'Institut psychologique de Jung,
on ne peut pas ne pas saisir une véritable intentionnalité chez Pauli.
Tous les phénomènes de synchronicité que Pauli avait déclenchés
lors de la rupture du vase chinois avaient un seul sens :
ouvrir l'esprit rationnel à l'idée de trouver un langage neutre
qui - à l'aide de termes quasi physiques -
pourrait décrire les processus avec rigueur
pourrait décrire les processus avec rigueur
dans un monde qui se situe bien au-delà
de la physique de la causalité commune
de la physique de la causalité commune
et de la psychologie des profondeurs.
Pauli souhaitait créer un langage rigoureux,
abordant la problématique psychophysique d'un point de vue objectif,
même si cette dernière comprenait des éléments en apparence subjectifs.
Cette nécessité d'unifier deux mondes au premier abord si antithétiques
-la physique et la psychologie -
découlait du besoin inconscient d'harmoniser les contraires
découlait du besoin inconscient d'harmoniser les contraires
de façon à créer une symétrie basée sur un seul axe portant : l'homme.
Ce désir était également la conséquence de sa capacité à lire,
par le biais de son inconscient,
ce dont l'humanité avait en réalité vraiment besoin.
Pauli, qui avait étudié à fond, puis comparé
la "pensée ternaire" (espace, temps, causalité) de Kepler
et la "pensée quaternaire" (espace-temps, psychisme, causalité, synchronicité)
de Robert Fludd, le grand alchimiste,
se sentait proche de ces deux courants de pensée,
et en effet, il n'hésitait pas à dire :
Je porte Kepler en moi, autant que Fludd,
et c'est pour moi une nécessité,
afin d'arriver de la meilleure façon possible
à une synthèse de ce couple de contraires.
D'un côté, Pauli s'était aperçu qu'il existe une dimension non physique
au-delà de la mécanique quantique, comme cela lui avait d'ailleurs été révélé
dans un rêve où était présent Einstein.
(cité au début de cet article)
(cité au début de cet article)
Et il s'était bien rendu compte que cette dimension était celle de la Vie
dans le sens le plus global du terme, une dimension qui avait été complètement ignorée
par la vision causale de la physique, de la chimie et de la biologie de son époque.
D'un autre côté, il sentait le besoin profond
de creuser cette dimension cachée
afin de la représenter dans le langage rationnel
qu'il avait toujours utilisé comme physicien :
qu'il avait toujours utilisé comme physicien :
cela se reflétait aussi dans ses rêves,
lesquels même s'ils étaient chargés de sens symbolique
lesquels même s'ils étaient chargés de sens symbolique
avaient des contenus presque entièrement liés au monde de la physique
et presque jamais à la sphère humaine.
Etait-il vraiment possible d'opérer de cette façon ?
Pauli n'atteint sans doute jamais un équilibre parfait
malgré les longues années d'analyse passées avec Jung,
parce qu'il sentait qu'il manquait quelque chose.
Dans l'une de ses dernières lettres à Jung,
Pauli avait identifié ce quelque chose
avec l'Eros ou l'Amour,
une dimension qu'il n'était jamais parvenu
à vivre réellement avec plénitude.
La raison pour laquelle Pauli ne parvint pas à construire son modèle tant désiré,
en mesure de décrire quantitativement l'univers psychophysique dans son ensemble,
était très probablement liée à une problématique intérieure
qu'il ne réussit jamais à résoudre.
.
« Ce rêve avait pour but de le pousser à enquêter plus profondément sur le mystère qui unit l'esprit et la matière, et qui génère des phénomènes de synchronicité entre les deux. »
RépondreSupprimerCela me rappelle le rêve d’un homme survenu au printemps 2021, lors du troisième confinement. J’ai son accord pour en parler ici.
Le rêveur avait fait une courte sieste en début d’après-midi et avait rêvé que l’on sonnait à la porte de chez lui. Il allait ouvrir et se retrouvait face à son fils accompagné d’un jeune enfant dont il tenait la main. Le rêveur s’étonnait beaucoup de voir son fils chez lui alors que celui-ci demeurait à l’autre bout de la France et que le confinement régnait tyranniquement sur les déplacements du commun des mortels. Son fils semblait dire que cela n’était pas un obstacle, pas un problème.
Sorti de la sieste avec ce rêve en mémoire, le rêveur avait du mal à y voir un sens satisfaisant et, après y avoir réfléchi un petit moment, il n’y pensa plus.
À peu près une demi-heure après son réveil il se prépara pour une balade sous le beau soleil de ce jour d’avril. Alors qu’il verrouillait son huis, il vit du coin de l’œil quelques personnes, deux femmes jeunes, un homme jeune, quelques enfants, passer non loin de lui et lui lancer un aimable salut, auquel il répondit.
Il s’apprêtait à se mettre en chemin pour la balade lorsqu’il remarqua que l’homme, déjà éloigné de quelques 30 ou 40 mètres, faisait demi-tour pour venir vers lui. Il le reconnut bientôt dès qu’il fut assez proche : c’était l’un des amis très proches et de très longue date de son fils. Et ce dernier était le parrain de l’un des jeunes enfants de cet homme.
Le rêveur apprit de ce jeune homme, qu’il n’avait pas vu depuis assez longtemps, qu’il était de passage sur cette commune désormais assez éloignée de son nouveau domicile. Il n’avait pas craint (avec sa famille) de transgresser la règle de confinement (10 km de chez soi) ou avait peut-être une dérogation de déplacement.
Il fallut un petit temps avant que le rêveur ne discerne soudain le lien étonnant entre le rêve et cette cette rencontre physique, à la porte de chez lui, du père de l’enfant dont son fils était le parrain.
La synchronicité, la coïncidence de sens est patente.
L’esprit, dans le rêve, et la matière, dans l’événement physique de la rencontre des personnes se font écho.
Amezeg
Merci , Amezeg pour le partage de ce bel exemple de synchronicité étonnante entre un rêve et un événement qui le suit de peu...Oui, c'est comme si quelque chose venait soudain s'inscrire à la fois dans la psyché...et dans la vie réelle.
SupprimerOn dit que cela arrive rarement, et de façon sporadique, mais d'après mon expérience personnelle, ce n'est pas si rare que ça...
Personnellement, j'ai remarqué que les synchronicités apparaissaient souvent "par séries"...J'ai eu des périodes , dans ma vie, où, pendant des semaines, je vivais des synchronicités étonnantes... à tel point que j'en arrivais presque à trouver ça "normal".
Synchronicités de tout ordre, et de toute nature...mais qui arrivaient en rangs serrés.
C'était , en général, pendant des moments de "grand changement"... Pas grand chose à signaler pendant les périodes calmes et routinières ... :-)
Mais est-ce que c'est le changement qui induit des synchronicités...ou les synchronicités qui induisent le changement ? Ou est-ce qu'ils vont de pair, se répondant l"un l'autre ? Je ne saurais trop le dire...
Les périodes de la vie d’un être où les synchronicités abondent sont peut-être des sortes de "sessions de travail d’ouverture" à une part de notre réalité naturelle que toute une orientation culturelle qui nous forme et nous limite nous a fait ignorer, oublier, ou considérer comme invraisemblable. En quelque sorte des périodes d’enseignement "parallèle" ou complémentaire à notre formation (et déformation par amputation psychique) à un rationalisme trop étroit.
SupprimerEt les synchronicités moins serrées dans le temps peuvent être – entre autres possibilités – une sorte de rappel de cet enseignement complémentaire, peut-être plus opportun et plus utile dans les moments de tension intérieure, affective ou autre, de désorientation dans un monde trop polarisé sur certaines valeurs au détriment d’autres valeurs ignorées, méprisées ou rejetées ; etc.
Amezeg
« La clef était dans la construction d'une physique entièrement nouvelle qui en dépassant la mécanique quantique engloberait la matière dans le psychisme et vive-versa. » Massimo Teodorani
RépondreSupprimerLe vase chinois qui tombe soudain et se brise au moment précis où Wolfgang Pauli entre dans la pièce me rappelle un petit évènement étonnant dont je fus le témoin lors d’une réunion familiale, dans les années 80 (du siècle dernier :-)
Une discussion assez animée s’était élevée entre les uns et les autres à propos d’un sujet qui ne faisait pas consensus. Un frère, un peu excédé par la discussion qui tournait en rond, lança soudain vivement à l’adresse de l’une de ses sœurs : " Mais tu es coupée en deux ! ", voulant lui signifier qu’elle ne voyait pas la dichotomie présente en elle, l’incohérence des points de vue en elle à propos du sujet qui faisait débat. Alors qu’il achevait à peine de prononcer ces quelques mots se produisit un bruit de cassure, d’éclatement. Tous furent un peu saisis de surprise et un petit soupçon d’inquiétude plana dans l’air pendant quelques secondes.
On découvrit assez rapidement qu’une pile d’assiettes avait été malencontreusement posée sur une plaque électrique encore chaude, encore allumée, et qu’une ou deux assiettes venaient de se fendre, d’éclater, sous l’effet de la chaleur accumulée.
La coïncidence très précise de sens et de temps entre les paroles prononcées et l’évènement matériel n’est pas expliquée par la chaleur de la plaque électrique.
Amezeg
Oui, merci, c'est très intéressant comme exemple (ça fait un peu penser à l'épisode de "l'armoire qui craque" au moment où Jung parle avec Freud de l'occultisme). En fait, j'ai réfléchi à ce que tu disais plus haut : je pense que , oui, parfois, la synchronicité vient percuter un trop grand rationalisme (épisode du scarabée, par exemple), mais que, plus souvent encore, elle se manifeste quand il y a "intensité affective" . C'est comme si quand un certain sujet parvenait à une certaine "intensité", ça ouvrait une "brèche" entre l'univers intérieur et l'univers extérieur, entre la psyché et la matière. Comme si cela "déchirait" le voile...qui, habituellement, les sépare.
SupprimerJ’ai moi aussi pensé, pendant la rédaction de mon commentaire, à « l'épisode de "l'armoire qui craque" * au moment où Jung parle avec Freud de l'occultisme », et renoncé à le signaler. Tu me confirmes que le rapprochement n’est pas trop insensé. ;-)
SupprimerAmezeg
*Jung parle de "phénomène catalytique d’extériorisation". Une définition qui manque un peu de poésie… :-)
C'est vrai ... :-) On dirait aujourd' hui "psychokinésie"...(et c'est exactement le même phénomène que dans l'épisode ci-dessus du vase brisé).
SupprimerD'ailleurs Pauli était coutumier du fait, puisqu'il déréglait régulièrement les appareils ou instruments de mesure qu'il approchait... :-)
Il avait un peu "peur" de ces appareillages...et je crois qu'ils le lui rendaient bien !
Bon, moi, ce que je retiens, quand même , c'est que tout ce qui a trait à la Chine (chinoise, vase de Chine...etc) revient sans cesse dans ses rêves et ses synchronicités.
Il avait vraiment quelque chose à aller chercher dans ce sens, et j'ai l'intuition que ça avait sans doute un rapport avec la notion de "Tao".
Quant à la construction d'une "physique nouvelle", celle-ci est intimement liée au "niveau de conscience" du scientifique, et, plus généralement, de l'humanité. J'avais déjà publié un ou deux articles sur le sujet. Notamment là :
RépondreSupprimerhttps://grandsreves1234.blogspot.com/2016/12/science-et-niveaux-de-conscience.html
« Pauli n'atteint sans doute jamais un équilibre parfait malgré les longues années d'analyse passées avec Jung, parce qu'il sentait qu'il manquait quelque chose. Dans l'une de ses dernières lettres à Jung, Pauli avait identifié ce quelque chose avec l’Éros ou l'Amour, une dimension qu'il n'était jamais parvenu à vivre réellement avec plénitude. » Massimo Teodorani
RépondreSupprimerCette notion de Tao et la difficulté que présente l’expression rationnelle, scientifique, de la synchronicité, me rappelle le rêve d’un homme à propos du mystérieux fonctionnement du Yi King. Rêve que j’ai peut-être déjà cité ici, ou sur un autre blog, je ne sais plus…
Cet homme jeune, proche de la trentaine, avait rêvé que son amie de cœur, à laquelle il avait parlé avec enthousiasme du Yi King, lui demandait d’en expliquer le fonctionnement. Ils se trouvaient alors tous deux, dans le rêve, assis à l’arrière d’un taxi qui remontait une avenue bordant la rive gauche d’un fleuve, allant donc vers l’amont du fleuve, dans une ville de préfecture.
Comme le jeune homme ouvrait la bouche pour tenter de répondre à la question qui lui était posée, il ne put proférer un mot, un très large sourire s’imposa sur son visage, il se trouva soudain revêtu d’un habit de mandarin chinois traditionnel tandis que le taxi très banal avait pris l’apparence d’un pousse-pousse qui avançait en se balançant au rythme d’une musique très chinoise.
J’imagine que ce rêve lui suggérait de "se faire chinois" pour comprendre le Yi King, pour "se l’expliquer à lui-même". Se faire chinois c’est à dire peut-être abandonner le raisonnement à l’occidentale, laisser la loi de causalité qui le guidait d’ordinaire dans son approche des choses et penser ou sentir comme un esprit chinois traditionnel.
Que la question soit posée par son amie de cœur (aspect de l’anima en lui) peut suggérer que l’esprit masculin d’analyse qui découpe les choses en séquences causales devait être mis de côté pour pouvoir envisager les situations et les phénomènes dans un esprit féminin qui ne découpe pas mais unit par un lien d’une autre nature, qui perçoit l’unité présente sous l’apparente séparation des différents aspects de la réalité.
Amezeg
Ah, merci !!! Il me parle beaucoup, ce rêve...Amezeg. Oui, il conviendrait de se "faire chinois"...(comme le faiseur de pluie). Oui, c'est le Féminin en nous qui peut avoir accès à l'unité sous-jacente du monde. Et d'ailleurs, le vase, l'eau...ce sont des symboles très féminins.
SupprimerJe me demande aussi si dans l'épisode du vase, il n'y a pas cette idée que nous arrivons à la fin d'une conception qui veut "enfermer la réalité" (dans le vase), d'une conception de "lois fixes et éternelles" à une conception de la réalité comme un "flux"...(un écoulement permanent et toujours changeant).
Héraclite disait : « L’univers est un flux comparable à un fleuve ». Et, dans le dernier rêve que tu cites, il n'est pas anodin que le taxi roule, justement, le long d'un fleuve...
SupprimerCela rejoint "l'écoulement" de l'eau du vase, dans la synchronicité de Pauli.
Il n’est en effet pas anodin que le taxi roule le long d’un fleuve en direction de l’amont, en direction de la source de l’écoulement (des phénomènes)... d’autant moins anodin que le nom du fleuve, entendu dans la langue des oiseaux - de façon très simple et évidente, sans "se torturer les méninges", évoque un Te Deum, un chant d’actions de grâces adressé à la divinité, adressé au principe créateur qui est à l’origine de toutes choses, à l’origine du flux incessant des évènements de la manifestation.
SupprimerDe plus, le bâtiment de la préfecture très présent en arrière-plan dans le rêve pourrait suggérer qu’une "présence" veille à la bonne réalisation de ce qui est "pré-fait" (praefectus), de ce que qui est en potentiel à la source, veille donc au bon écoulement de ce flux de phénomènes.
Amezeg
Passionnant...Est-ce que ce serait envisageable de le publier ici, ce rêve ? Tu connais le rêveur ?
SupprimerOui, je connais le rêveur. Je crois qu’il ne verra pas d’inconvénient à cette publication. Je vais cependant le consulte sans tarder pour confirmation. :-)
SupprimerAmezeg
ça me rappelle aussi une citation :
RépondreSupprimerA la fois la mécanique quantique
et la théorie de la relativité
impliquent clairement que la réalité
doit être comprise, non comme un assemblage
d'objets ou entités séparées,
mais comme un processus de plénitude indivise
en état de flux et de changement constant.
L'univers est un Tout infrangible.
.
David Bohm