dimanche 7 avril 2019

Rêve 58 : La femme et le grimoire

Dimanche 7 avril 2019



Il s’agit d’une femme, elle flotte au-dessus du sol, 
élevée au-dessus du sol, et, se tient parfaitement droite 
dans l’espace en lévitation. 
Elle a l’allure et le port de tête d’une reine…
Une grande dignité se dégage de sa personne…

Ses cheveux sont longs, elle ressemble à une divinité, 
sa beauté est parfaite mais simple…
Son visage est d’une grande pureté, bien dessiné, 
à l’ovale impeccable.
Elle regarde droit vers elle. 
Elle a de grands yeux bordés de longs cils
Sa bouche est belle sans être pulpeuse.
 
Elle est vêtue ainsi que les divinités 
de la mythologie greco-romaine, 
sa robe de voilage délicat flotte dans l’espace, 
soulevé délicatement par une brise légère, 
un seul pan de sa robe flotte.

Ses mains longues et fines sont blanches et délicates, 
ses bras tenaient un livre qui est très lourd, trop lourd, 
il glisse de ses mains, ce grimoire..

Je vois les signes inscrits, 
une écriture ancienne mésopotamienne…

Cet énorme grimoire est fait de feuilles de parchemin... 
elle le tenait ouvert à une page, elle le tient mais le poids fait 
qu’il glisse de ses mains, elle ne peut le tenir.

 Ce grimoire est un héritage de connaissances très anciennes, 
remontant à la nuit des temps,
 elle est L’Unique l'héritière de ces connaissances 
contenues dans ce  grimoire. 
Elle seule…Personne d’autre.

Une voix d’homme dit à la fin de mon rêve : 
« Vous avez fait un pas »


Je me suis éveillée sereine, 
comme remplie d’un grand honneur 
qui m’aurait été décerné.
Voilà donc ce rêve étrange et pénétrant 
qui m’interroge encore à ce jour.
Je ne comprends pas le sens de ce rêve…
Si vous pouviez m’éclairer, j’en serai ravie. 
La compréhension de ce rêve me serait précieuse.


Diane
(rêve reçu début 2019)
.




 

37 commentaires:

  1. Bonjour Diane !

    Tout d'abord, merci pour ce rêve splendide, aux images fortes, qui laisse une forte impression.

    On y croise une figure féminine, magnifique et digne, une femme aux traits harmonieux et parfaits, aux allures de "reine"...

    Cette figure est "en lévitation"...elle plane au-dessus du sol, ce qui montre bien que d'une certaine façon ou par certains aspects, elle "échappe" à ce qui est purement terrestre, elle s'élève au-dessus de la condition terrestre...

    Comment ne pas penser, en lisant ce rêve, et au vu de votre prénom, à la déesse Diane, déesse de la mythologie romaine, déesse lunaire et complexe (déesse "triple"), dont le nom signifie "La divine" ?

    "Diane", "Dieu", la racine est au départ la même, et vient de "la lumière du jour"...
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_(mythologie)

    Diane est "l'incarnation féminine de la lumière du jour"...elle représente (avec d'autres) le versant féminin de la divinité.

    Et puis, dans la deuxième partie du rêve apparaît le grimoire.
    Un grimoire qui est un livre antique, un livre plein de signes oubliés, qui vient parler d'une connaissance ou d'un savoir très ancien, perdu dans la nuit des temps, d'un savoir qu'on ne sait plus déchiffrer...

    Ce savoir-là, il paraît "imposant" et "lourd"...

    Tellement lourd que la jeune femme ne parvient pas à le garder dans ses mains : il lui échappe, elle ne peut le "tenir" ni le "retenir"...

    L'héritage de ce savoir serait-il (au moins temporairement) trop "lourd" pour elle ?

    N'oublions pas que le mot "grimoire", en lui-même, évoque un livre de rituels "magiques"...
    Y aurait-il une allusion à des pratiques "magiques" ? Ou à certains "pouvoirs" ?

    L'écriture du livre est mésopotamienne.

    Il serait donc intéressant de se pencher aussi sur le panthéon des déesses mésopotamiennes.

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  2. (Suite)

    La plus connue des déesses mésopotamiennes est Ishtar/Inanna assimilée à Vénus-Aphrodite.

    Voici un des hymnes composés pour elle :

    Célébrez la Déesse, la plus auguste des Déesses !
    Honorée soit la Dame des peuples, la plus grande des dieux !
    Célébrez Ishtar, la plus auguste des déesses,
    Honorée soit la Souveraine des femmes, la plus grande des dieux !
    - Elle est joyeuse et revêtue d'amour.
    Pleine de séduction, de vénusté, de volupté !
    Ishtar-joyeuse revêtue d'amour,
    Pleine de séduction, de vénusté, de volupté !
    - Ses lèvres sont tout miel ! Sa bouche est vivante !
    À Son aspect, la joie éclate !
    Elle est majestueuse, tête couverte de joyaux :
    Splendides sont Ses formes ; Ses yeux, perçants et vigilants !
    - C'est la déesse à qui l'on peut demander conseil
    Le sort de toutes choses, Elle le tient en mains !
    De Sa contemplation naît l'allégresse,
    La joie de vivre, la gloire, la chance, le succès !
    - Elle aime la bonne entente, l'amour mutuel, le bonheur,
    Elle détient la bienveillance !
    La jeune fille qu'Elle appelle a trouvé en Elle une mère :
    Elle la désigne dans la foule, Elle articule son nom !
    - Qui ? Qui donc peut égaler Sa grandeur ?

    Ishtar/Inanna est donc belle et séduisante, tout comme la figure du rêve...

    Elle est "Dame du Ciel" et "Reine", elle est grande et puissante et de bon conseil et elle représente le "Pouvoir divin féminin".

    Elle porte parfois un arc (tout comme Diane) et son symbole est l'Etoile.

    Toutefois, même si la femme du rêve évoque irrésistiblement un lien avec ce genre de figure mythologique, on sent en elle une part de fragilité : elle a des mains blanches et délicates, elle "laisse échapper le grimoire"...

    Quelque chose en elle manquerait-il de "force" pour assimiler la totalité de l'héritage ?

    Héritage dont il est dit qu'elle est "l'Unique héritière"...ce qui peut être ressenti autant comme un honneur que comme une "charge écrasante""... charge qu'elle ne parvient pas encore à assumer totalement...?

    Ce qui pourrait être confirmé aussi par le fait que seul un côté de sa robe "flotte dans la brise", l'autre restant immobile...

    Néanmoins, il est dit, à la fin du rêve, à la rêveuse qu'elle a "fait un pas"...et donc qu'elle avance .

    Y aurait-il eu, dernièrement, une prise de conscience en rapport avec ce sujet ?

    Précision : Tout cela n'est qu'une première impression et demande bien sûr à être confirmé (ou infirmé)...

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  3. Bonjour !
     
    Ce beau rêve me semble parler de la nécessité de comprendre et d’appliquer, c’est à dire de mettre en œuvre dans sa vie, d’intégrer dans sa personnalité, une connaissance et une réalité inscrite dans le Livre immémorial issu "du pays entre entre les fleuves"(Mésopotamie). [Originellement, uniquementla région située entre le Tigre et l’Euphrate.]
    « L'ensemble des historiens et des archéologues contemporains s'accordent à dire que les Mésopotamiens sont à l'origine de l'écriture. », peut-on lire dans Wikipedia.
    Le grimoire serait ainsi "le lieu", en nous et hors de nous, où est FIXÉ ("les paroles s’envolent, les écrits restent", dit le vieil adage) un savoir, un contenu, immémorial. On peut penser à la somme des connaissances contenues dans l’Inconscient collectif, lequel est à la fois hors de nous et en nous.
    Le pays mésopotamien ou inconscient collectif serait irrigué par les fleuves du vécu immémorial de l’humanité dont il fixerait en lui le dépôt, comme la terre de mésopotamie fixe le limon des fleuves qui l’irriguent. D’une part, la totalité de ce dépôt-connaissance ancestral serait bien sûr trop lourd à porter pour un individu unique, et le grimoire lui tombe des mains. Mais d’autre part, l’individua-tion fait sans doute de chacun de nous l’unique héritier de ce savoir, dans le sens où chacun-e doit incarner, intégrer dans son être individuel, une part de cette réalité qu’il lui est demandé de réaliser, de façon inimitable, au sein de et à travers sa personnalité unique, au sein de et à travers son équation individuelle unique, en ce monde terrestre où nous sommes.

    « Une voix d’homme dit à la fin de mon rêve : 
    « Vous avez fait un pas »
    Le pas accompli correspond peut-être à la petite part du savoir immémorial contenu dans la page ouverte par "la femme divine"* et dont la rêveuse a ainsi pu prendre connaissance (de façon peut-être encore un peu lointaine, pour le moment) en vue de l’intégrer à sa personnalité humaine unique.

    Amezeg

    * Un grand archétype du Féminin

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    1. Bonjour Amezeg !

      Merci pour ta contribution sur ce rêve...

      Juste un mot sur la Mésopotamie : elle est effectivement considérée comme le berceau de la première civilisation et comme celui de l'écriture : l'écriture apparut dans cette région du monde vers - 3500 av JC... c'était une écriture pictographique puis cunéiforme, toujours tracée sur tablettes d'argile et non sur papier...

      Sur parchemin, il pourrait s'agir d'autre chose : par exemple de l'alphabet araméen, qui a succédé au cunéiforme et qui, lui, était tracé sur parchemin (mais on peut aussi imaginer, bien sûr, que le rêve n'ait cure des réalités historiques et présente une écriture cunéiforme sur parchemin).

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    2. Oui, les rêves expriment les choses en un langage symbolique et les réalités historiques sont alors librement mises au service de l’expression symbolique.
      À ce propos, j’ai eu connaissance du rêve d’un homme qui héritait d’une grande malle d’immenses - très grands et très gros - livres anciens contenant le savoir secret, ésotérique, de l’Égypte ancienne. Le rêve lui apprenait que cette malle en provenance d’ Égypte avait été débarquée à Marseille avant de parvenir à C.G.Jung à qui elle était destinée et qui en fut le premier héritier, elle fut ensuite transmise à un continuateur connu de Jung, puis au rêveur qui en recevait à son tour l’héritage.
      Rien d’historiquement avéré dans cette transmission de la connaissance ésotérique de l’ Égypte antique, mais un sens symbolique évident s’en dégage que le rêveur peut saisir en dehors de toute contrainte historique précise.

      Amezeg

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    3. Très intéressant...ce rêve qui parle d'héritage égyptien...transmis à différentes personnes.

      Je suppose d'ailleurs qu'il y a quelque chose de cet ordre dans le rêve qui nous occupe : un savoir antique, peut-être ésotérique, peut-être occulte, en tout cas peu connu, qui est porté inconsciemment mais non assumé.

      "Tenir en mains" pourrait vouloir dire "maîtriser" et "laisser échapper le livre" pourrait évoquer l'idée de "laisser tomber"... La femme ne peut pas (ou ne souhaite pas, pour différentes raisons, peut-être valables) accéder à ce savoir ?

      Le grimoire renvoie à une notion de "magie"...
      Or, la Mésopotamie est aussi le berceau des sciences, sciences qui, à l'époque, n'avaient pas le même sens et la même valeur que de nos jours.
      Par exemple, l'astronomie et l'astrologie ne faisaient qu'un.
      A cette époque-là, tout savoir était à la fois "science" et "magie". On ne séparait pas les deux.

      On retrouve cela en alchimie (à la fois science de la matière et science secrète, science "intérieure").

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    4. Le grimoire évoque facilement pour notre entendement ce qui est grimé, masqué, occulte, difficile à déchiffrer (voir l’article dédié dans le Wiktionnaire). Or l’inconscient collectif est bien cela pour notre capacité consciente ordinaire : un inconnu très caché, masqué à notre regard et difficile à comprendre. Par les rêves nous accédons parfois à cet espace "grimé" qui est en nous et hors de nous et pouvons avoir la chance d’en "saisir quelque chose", "d’avoir entre les mains et sous les yeux de l’entendement", fugacement peut-être, une toute petite part de son contenu qu’il nous est destiné de réaliser, d’une façon ou d’une autre. Mais nous ne saurions "le retenir tout entier entre nos mains", car il est d’une dimension qui dépasse infiniment notre capacité de "prise" de conscience. Sa totalité, inévitablement, nous échappe et met en lumière notre petitesse, notre faiblesse et notre incapacité à l’intégrer en entier, à "le tenir entier entre nos mains".
      Il est très intéressant d’apprendre que la rêveuse exerce une activité créatrice d’ordre artistique. Que la page du grimoire soit ouverte par " une Diane divine" pourrait suggérer que Diane est "mandatée" pour exprimer par son art quelque chose de l’ordre du Féminin divin, ou/et pour laisser - plus largement peut-être, plus librement - place en elle, dans sa personnalité, dans son vécu quotidien, à la valeur représentée par cet archétype du Féminin.
      Et en effet, comme tu l’as très heureusement suggéré* le petit souffle qui anime un pan de la robe pourrait fort bien représenter l’inspiration, déjà présente ou/et à venir, associée à la prise de contact, à l’échange intérieur avec cette grande figure du Féminin de l'être.

      Amezeg

      * Dans ton commentaire, plus bas.

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    5. Je te suis volontiers sur cette piste...du Féminin divin.
      Mais je vais me taire un peu et laisser la rêveuse réagir à ce qui a déjà été dit...

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    6. Je reviens juste deux minutes sur ce mot de "grimoire"...j'y reviens entre autres à cause d'une synchronicité (hier, quelqu'un est venu déposer un commentaire sur Grands Rêves(article sur "Le symbole de l'escalier")...et il se trouve que son pseudo -par hasard, enfin, s'il y a un hasard- est "Mary grimoire" !!!)

      dans "grimoire", il y a , comme tu l'as fait remarquer, Amezeg, "grimé"...ça c'est le début du mot. Mais la fin du mot fait penser à "mémoire"...
      "Grimoire" peut aussi évoquer une "mémoire grimée", une mémoire masquée...ou déformée (ce qui, encore une fois, me ramène aux écrits de Françoise Gange, dont le thème récurrent est "la déformation des premiers mythes du féminin").

      Pour le reste, je suis entièrement d'accord avec toi...

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  4. Que le commentaire « Vous avez fait un pas » soit fait par une voix d’homme me semble être significatif : c’est une instance masculine en/chez la rêveuse qui se soucie de la bonne évolution de l’individuation*. L’Animus, l’Esprit masculin présent à l’arrière-plan de toute personnalité de femme, est ce-lui qui assure l’interface entre la part consciente de la personnalité et la profondeur inconsciente. IL est l’agent principal de la créativité chez une femme, de même que l’Anima est l’agent principal de la créativité chez un homme. La créativité se compose de nombreux aspects et réalisations. La créativité globale, essentielle, correspond sans doute à ce que C.G.Jung nommait " individuation" *
    * Individuation. C. G. Jung écrit : « J’emploie l'expression d’«individuation » pour désigner le processus par lequel un être devient un individu” psychologique, c’est-à-dire une unité autonome et indis visible, une totalité.»
    « La voie de l’individuation signifie : tendre à devenir un être réellement individuel et dans la mesure où nous entendons par individualité la forme de notre unicité la plus intime, notre unicité dernière et irrévocable, il s’agit de la réalisation de son Soi dans ce qu’il a de plus personnel et de plus rebelle à toute comparaison, On pourrait donc traduire le mot d’ “individuation” par “réalisation de soi-même”, “réalisation de son Soi”. » - ["Ma vie", Glossaire]

    Amezeg

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    1. Oui, il est sans doute question de créativité, d'Animus qui vient soutenir la créativité "globale" (individuation)...mais aussi sans doute, la créativité tout court.

      La rêveuse (avec laquelle j'ai discuté) semble quelqu'un de particulièrement créatif (c'est une artiste).

      Dans le rêve, la "beauté" est très présente...la délicatesse aussi...
      Et puis, il y a cette "petite brise légère" qui vient animer un des pans de la robe de la femme et qui pourrait être en rapport avec "l'inspiration créative" (le "vent", quand il est doux, est souvent un symbole d'inspiration).

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    2. Et il y a aussi cette "faculté de léviter", tout en demeurant très droite...
      Cela renvoie, il me semble, à une capacité "d'élévation spirituelle", une capacité à se détacher du "sol", de ce qui est uniquement matériel.

      Elévation, beauté, connaissance et inspiration...me paraissent être les mots-clés de cette "vision onirique"...

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    3. Serait-ce en raison de cette "élévation d'âme" que la femme du rêve est choisie comme "l'Unique héritière" ?

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    4. Pour ma part, je perçois cette lévitation du personnage du rêve comme révélatrice et indicatrice de son appartenance à ce qui n’est pas de ce monde : en ce monde la gravité nous met les pieds sur terre. Mais un archétype – ici, du Féminin – n’est pas de ce monde, il est de l’autre côté du miroir. Et le rêve me semble suggérer fortement que l’archétype, cet aspect échappant à la terre et à la loi de la gravité mais présent et réel dans l’inconscient collectif, doit être incarné ici-bas à travers et dans la personnalité d’êtres humains ordinaires qui ne vivent pas en lévitation. Ce qui ne prive ces êtres humains de leur capacité "d’élévation spirituelle", ce qui ne les coupe pas de la réalité profonde de leur nature.
      Ils sont les héritiers "uniques" de tels ou tels aspects du contenu du grand Grimoire inconscient dans le sens ou chacun d’eux est chargé par le destin qui lui est propre d’incarner en ce monde "d’une façon unique", liée à son individualité propre, ces aspects de l’inconscient collectif.

      Amezeg

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    5. On est d'accord là-dessus : la femme du rêve qui lévite et qui est habillée comme une figure mythologique, relève de l'Archétype Féminin Divin (et la rêveuse, elle, reçoit la tâche d'incarner, concrètement, dans sa vie, quelque chose de cet archétype).

      Mais sur l'Unicité, ("l'Unique héritière de ces connaissances"), je ne suis pas sûre que ce soit quelque chose qu'on peut appliquer à tout un chacun(e)...:-)
      Ce que tu dis est parfaitement juste, mais c'est une généralité et mon intuition me dit que c'est d'une autre Unicité dont on parle ici...pas d'une généralité qui s'applique à tout le monde.

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    6. L'écriture mésopotamienne est une écriture qui vient d'une langue "morte", d'un très lointain passé...et il est question d'"héritage" : il peut donc y avoir dans ce rêve une notion d'hérédité familiale, on "hérite" d'une connaissance (plus ou moins sacrée) que certains de nos ancêtres possédaient...
      D'après Diane, c'est sa lignée féminine qui est porteuse d'un tel "savoir"...et elle en serait plus ou moins "l'héritière".

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  5. « D'après Diane, c'est sa lignée féminine qui est porteuse d'un tel "savoir"...et elle en serait plus ou moins "l'héritière". »

    C’est là un élément nouveau à propos de ce rêve ! Une de ces associations faites par un rêveur/une rêveuse qui oriente/nt – éventuellement... – l’interprétation dans telle ou telle direction. Diane aurait-elle fait spontanément d’autres associations*, communicables ici, qui aideraient, peut-être, à mieux cerner le sens du rêve ?

    Amezeg

    * Nous ne connaissons pas non plus le contexte global, intérieur et extérieur, qui a vu naître ce rêve. Ni les rêves qui ont, éventuellement précédé ou suivi ce rêve du grimoire. Toutes choses utiles à connaître pour mieux approcher du sens d’un rêve.

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  6. Finalement, si l’on admet que la femme en lévitation est la figuration onirique d’un archétype du féminin de l’être, ne comprend-on pas aisément que cet archétype soit déclaré par le rêve être l’unique héritier de connaissances remontant à la nuit des temps ? Sa nature même de modèle féminin immémorial fait de lui le réceptacle et le principe "cristallisateur"de toutes les variantes de formes du féminin apparues au fil de l’Histoire de l’humanité.
    Et l’archétype n’est pas la rêveuse, celle-ci est une personne humaine limitée, non éternelle, qui peut éventuellement ajouter telle ou telle façon individuelle de vivre le féminin de l’être à la somme immense de formes déjà contenues(déjà vécues par d’autres) dans le Grand grimoire. L’échange/la relation avec l’archétype étant ce qui permet la cristalisation à travers elle (la rêveuse) d’une nouvelle forme, manifestée en ce monde terrestre, du Féminin de l’être.

    Le rêve ouvre peut-être la voie à une façon nouvelle pour la rêveuse de vivre sa propre féminité, l’invite peut-être à renouveler son rapport au Féminin de l’être.

    Amezeg

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    1. Oui...mais aussi dans le sens de "garder les Connaissances".

      Le Féminin Sacré (ou divin) n'est pas juste une façon de se comporter, il est aussi porteur d'une Connaissance, d'un Savoir et d'une Sagesse immémoriale.

      C'est ce Savoir-là qui a été combattu par le système patriarcal depuis des siècles et même des millénaires, jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un lointain souvenir.
      C'est ce Savoir-là qu'on a cherché à éradiquer quand on brûlait les soi-disant "sorcières" (qui étaient souvent des guérisseuses), il y a quelques siècles, et cette persécution remonte bien plus loin dans l'Histoire...elle s'est présentée chaque fois que le Pouvoir masculin et abusif ressentait ce Savoir Féminin comme une menace pour son autorité.

      Sur ce sujet, on peut lire, par exemple, les livres de Françoise Gange. Dans son livre, "Avant les Dieux, la Mère universelle" : elle fait remonter cela jusqu'au temps...de la Mésopotamie, justement.

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    2. La prépondérance, l’hégémonie, du Féminin ou du Masculin sur les civilisations humaines successives refléterait-elle un mouvement d’ajustement et d’équilibrage entre les différentes valeurs que représentent ces deux pôles essentiels de l’être, mouvement "un jour" lancé par le Mystère Créateur de ce monde où nous sommes ? Fallait-il que l’humanité passe par les époques d’hégémonie de l’un sur l’autre, d’écrasement et de rejet de l’un par l’autre, pour que naisse, par étapes successives, l’humain nouveau qui donnera à ces deux principes de s’équilibrer, de s’harmoniser consciemment en lui, et à travers lui, dans ce monde.
      Le mépris et le rejet du Féminin de l’être PRIVANT LES HOMMES COMME LES FEMMES de l’accès à la totalité d’eux-mêmes.
      Les pères du Taoïsme - ils ne sont pas les seuls mais sont très explicites à ce sujet – nous disent - en substance - que le grand homme (l’homme accompli) porte la marque du Féminin et sait "se faire vallée" (Yin). Cet accomplissement recherché et apparemment réalisé par les anciens du Taoïsme pourrait-il être l’accomplissement recherché, "à grande échelle", par le Mystère Créateur du monde.
      Tous-tes seraient ainsi les acteurs – parfois victimes, parfois bourreaux - d’une évolution marquée par de grandes souffrances et de grandes privations-frustrations d’accomplissement pour tous et pour toutes, quelles que soient les apparences de "bonne situation" pour les uns ou pour les autres, selon les époques.
      ???

      Amezeg

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    3. Oui...je suis tout à fait d'accord. C'est aussi comme ça que je vois l'évolution de l'Histoire de l'Humanité.

      Il ne s'agit pas de dire que le Féminin est "meilleur" que le Masculin...mais de reconnaître que l'Histoire humaine, sur de très très longues périodes (millénaires) a alterné des périodes d'hégémonie de l'Un puis de l'Autre, entraînant des "réactions" inverses et exagérées (énantiodromie)..

      A l'époque des sumériens et des akkadiens, Le "Masculin "s'est imposé violemment "contre" la culture du Féminin...(voir travaux de Françoise Gange), mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que la période "matriarcale" a eu aussi, à certains moments, ses abus et ses cruautés.

      Et, comme tu le rappelles judicieusement, quand le "Féminin " est réprimé, il l'est aussi chez les Hommes et ceux-ci en souffrent aussi. Le contraire est vrai aussi (un Masculin humilié rejaillit sur les femmes également).

      Le but, aujourd'hui, et cela, Françoise Gange le dit clairement, c'est d'arriver à un équilibre, à une coopération des deux principes.
      Nous avons plus que jamais besoin du Masculin, mais d'un Masculin affirmé, ce qui est bien différent d'un Masculin guerrier. Nous avons besoin d'un Masculin qui s'associe au Féminin et qui mène à l'accomplissement intérieur et extérieur, pour une ère harmonieuse et apaisée, une ère sans "victimes" ni "bourreaux".

      La tâche est immense...mais pas impossible. :-)

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    4. Voilà la fin de l'article que je cite un peu plus bas :

      Que peut on faire aujourd’hui ?

      Il nous faut retrouver le « grand féminin », en chacun de nous, homme ou femme, le ré-introduire à part égale à côté d’un pôle masculin non plus conçu comme dominateur et dressé au contrôle, à la hiérarchie et à la seule « rentabilité », mais généreux, responsable et « ami du féminin », loin des peurs, des méfiances et des jalousies que la société responsable de la séparation entre les deux polarités, nous a inculquée…

      Il nous faut réconcilier de toute urgence les deux moitiés de l’humain, tâche vitale, et pour cela que la femme tourne le dos aux pauvres rôles de prostituée/servante ou d’hommasse « sans état d’âme », selon une expression très affectionnée aujourd’hui, et que l’homme retrouve sa générosité, sa force morale, sa vitalité au service de la vie et non plus au service de l’avoir, de la compétition et de la guerre qui en découle.

      Un certain nombre de mouvements aujourd’hui, essayent de refaire ré-emerger ce monde de la vie, du respect, du partage, de la responsabilité, de la réunion corps/esprit, féminin/masculin, c’est à dire finalement de la joie d’exister ensemble. L’écologie y participe, ainsi qu’un certain nombre d’associations et de courants d’idées qui tentent de casser l’idéologie de la compétition et du seul profit.

      Une autre grande lame de fond est celle qui vise à réintroduire l’esprit et le domaine du sens, la spiritualité, à côté du seul souci de l’avoir matériel. Le désarroi de notre époque engendre heureusement, chez de nombreux hommes et femmes responsables, la recherche du sens et l’action généreuse qui vise à retrouver les racines de vie, dans ce fatras de violences ; et l’espoir est qu’ils parviennent à être des Eveilleurs et que le nombre de ces éveilleurs soit de plus en plus grand pour combattre efficacement les forces aveugles de l’avide et mortifère matérialisme ambiant.
      Un changement est donc possible ?

      Une nouvelle ère pourra commencer quand un nombre suffisants d’êtres humains prendra part, par ses actions, par son effort de conscience, à la transformation autour de soi. Mais il ne faut évidemment pas croire naïvement qu’on pourra arriver à cette nouvelle ère dans les mêmes conditions d’opulence matérielle. Il faut que chacun de nous éveille sa conscience et son sens de la responsabilité, et soit prêt à restreindre ses appétits matériels, pour trouver autre chose de bien plus grand, de bien plus essentiel, du domaine du sens et de l’esprit, du partage et de la joie d’avoir été invité sur cette terre pétrie de beauté, de sensibilité et d’intelligence.

      Françoise Gange

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  7. L'autre titre de ce livre de Françoise Gange est "Les dieux menteurs, notre mémoire ensevelie"...

    Plus j'y pense, plus je me dis, qu'il y a un rapport étroit entre ce rêve et ce livre.

    Françoise Gange était ethnologue, elle a travaillé sur des tablettes d'argile de Sumer et d'Akkad rédigées en écriture cunéiforme. Son travail a été d'exhumer la "mémoire ensevelie" de la Déesse, de mettre à jour les
    premiers "mythes de la déesse", mythes déformés au fur et à mesure des réécritures successives.
    A sa façon, Françoise Gange est une des très rares personnes a avoir eu accès à cette "mémoire perdue", à ces savoirs très anciens, remontant au temps de Sumer, qui nous ramènent au "vrai visage de la Déesse", au "Féminin originel"...

    Voici un des rares articles que j'ai retrouvé sur le sujet, encore disponible sur internet (il y a quelques années, il y en avait plusieurs, mais les liens n'existent plus)

    https://matricien.wordpress.com/2012/10/07/a-lorigine-la-deesse-mere-quand-sumer-fut-matriarcale-interview-de-francoise-gange/

    Je me demande si, d'une façon ou d'une autre, Diane, la rêveuse, est liée à cette Histoire sumérienne c'est possible, car elle a des connaissances en Histoire, en Mythologie et en archéologie).

    Françoise Gange, elle, est décédée en 2011.

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    1. Pour être plus précise encore, je dirais que la civilisation sumérienne est à la croisée de deux époques :
      avant elle, le règne de la "Déesse" (ou Féminin Divin) et après elle, le règne des dieux masculins patriarcaux.

      L'écriture naît à peu près en même temps que le Patriarcat.

      Une question se pose donc: dans le rêve, comment faut-il interpréter le fait que l'énorme Livre "tombe" des mains de la figure féminine (supposée représenter un archétype du Féminin Divin).

      Faut-il le voir comme "l'abandon de toute la période des connaissances liée à l'écriture -et donc des connaissances "patriarcales", de la Connaissance "masculine") ou faut-il y voir le fait que la Femme Sacrée possède ses propres Connaissances et qu'elle est l'héritière d'un Savoir extrêmement ancien et plus ou moins oublié ?

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    2. ...hum, en me relisant, je m'aperçois que ma "dernière question" n'en est pas vraiment une, les deux propositions n'étant pas contradictoires...:-)

      Le "lâcher du grand Livre" peut signifier à la fois le "lâcher-prise" par rapport aux Connaissances rationnelles de l'époque "de l'écriture" et l'ouverture aux Connaissances antérieures, Connaissances plus "féminines" , Connaissances qui viennent de l'expérience et du Coeur ...et connaissances qui ne sont pas "spécialisées" mais qui prennent en compte toute "l'intrication" du Vivant.

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  8. Exemples rapides pour ceux qui ne comprendraient pas ce qui différencie les approches masculines et féminines dans le domaine du Savoir ou des Connaissances :

    - La "Philosophie" telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui est abstraite et masculine, la "Sagesse des anciens" est féminine
    - La Science et la Technique sont masculine, l'Ecologie est féminine
    - Les "Religions du Livre" sont masculines, les religions de la Nature (ex : culture amérindienne) sont féminines
    - La Médecine actuelle est masculine , l'art des "anciennes guérisseuses" (soin par les plantes, etc) est féminin
    - La spéculation sur les oeuvres d'art , qui fait des oeuvres produites une "valeur marchande" est masculine, l'art "spontané", qui vient du coeur est féminin...etc.

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  9. Je vais donc laisser à la rêveuse, Diane (dont je n'ai pas de nouvelles depuis plusieurs jours)...le soin de réfléchir à tout cela et de voir en quoi, dans sa vie personnelle, elle a fait un pas vers "ces connaissances très anciennes, ces connaissances remontant à la nuit des temps", ces connaissances relevant sans doute d'une culture plus "féminine"...
    et en quoi elle vit ou exprime, actuellement, une parcelle de "l'héritage" de ce magnifique "archétype du Féminin Divin".

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  10. ...il me vient aussi que, si l'on reste sur le plan de l'Archétype Féminin, il pourrait y avoir, dans ce rêve, une autre nuance, qui est la suivante :

    les divinités greco-romaines sont des divinités qui, par rapport aux divinités mésopotamiennes, sont plus "restreintes", plus "limitées"...
    Vénus, par exemple, est une déesse qui a "perdu en complexité"...

    Inanna, elle, était bien plus ambivalente: elle représentait A LA FOIS l'amour et la guerre. La "face sombre" du Féminin et sa "face lumineuse" n'étaient pas séparées...elle appartenaient au même personnage(plus tard on a Vénus ET Athéna et donc une séparation en deux personnages distincts).

    Le fait que la déesse habillée à la mode greco-romaine "lâche" le livre mésopotamien, trop "lourd" pour elle, voudrait-il dire que la mythologie greco-romaine n'arrive pas à "porter" toute la complexité et la richesse symbolique des traditions plus anciennes ?
    Les "mains blanches et délicates" de la "belle" déesse ne sont-elles pas capables de "soutenir" la "totalité" du Féminin ?

    Et si le rêve va dans ce sens-là, la rêveuse serait-elle appelée, dans son art et dans ses connaissances, à intégrer un peu plus d'ambivalence ? Appelée, en quelque sorte, à ne pas en rester, dans son art, dans ses connaissances et dans sa vie, à la "beauté" et à la "délicatesse" (qui transparaissent dans la description de la figure divine), mais à prendre conscience de l'Archétype Féminin primordial dans son entièreté ?
    Ce qui pourrait donner quelque chose de plus "fort" et de plus "authentique" ?

    (ceci dit en toute hypothèse, car je ne connais pas du tout la vie et les oeuvres de Diane, et ne peut donc pas du tout juger de la "force" de celles-ci).

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  11. Ta remarque, formulée en toute hypothèse, est très intéressante et pertinente, et relève d’une fine observation des détails et d’une non moins fine réfléxion *. En restant dans cette même perspective, on pourrait alors se dire que la lévitation de cette déesse - aux mains trop fines et délicates pour porter/soutenir toute la réalité du contenu immémorial se rapportant au Féminin – serait la représentation d’une légèreté regrettable qui, la privant d’une part de la réalité du Féminin, en fait une réalité vécue de façon incomplète, un peu éthérée (ou quelque chose comme ça – là, je manque un peu de temps pour mieux l’exprimer)

    Amezeg

    * Et nous fait quitter "les généralités" ;-)

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  12. Me relisant je vois que j’ai beaucoup redit ce que tu venais de dire juste avant…
    J’avais un un autre fer au feu et je suis allé un peu vite dans ma lecture et dans mon écriture. :-)

    Marie-Louise von Franz parle quelque part (dans La voie des rêves, me semble-t-il) d’une civilisation qui a voulu doter les femmes de pieds menus et délicats (Chine d’autrefois), refusant que ces femmes montrent de robustes pieds de paysannes bien planté-e-s sur la terre.
    La femme en lévitation serait-elle victime du point de vue qui veut que le féminin soit un tantinet éthéré, loin de la terrestre pesanteur ?

    Amezeg

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    1. ...oui, c'est quelque chose de cet ordre...
      Dans mes mots à moi, je dirais que, au fil des siècles, l'Archétype féminin a été plus ou moins "vidé" de son "poids terrestre".

      Ce qui, au départ (du temps de Sumer et avant) était clairement vu comme une "Puissance féminine", tantôt admirée, tantôt crainte, s'est peu à peu affadie au cours des siècles.

      Dans une société patriarcale, on met l'accent sur la "joliesse", la "séduction", la "douceur" ou la "fragilité" du Féminin, jamais sur sa "force".
      Le "modèle" mis en avant est loin d'être complet et , comme tu le dis plus haut, il prive les femmes (et les hommes) d'une part de la réalité.

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    2. ...on pourrait dire aussi tout un "pan" de la réalité (d'où peut-être le "pan" de la robe qui reste immobile).

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    3. Ou qu’une figure un peu trop drapée dans un certain état, enserrée, momifiée dans son habit ancien, s’ouvre et commence à "reprendre le vent" de l’évolution… ?

      Amezeg

      (Même Notre Dame de Paris va devoir prendre un coup de neuf…)

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    4. ...j'y ai pensé aussi ... ;-)

      Notre-Dame, le plus grand symbole français de l'archétype féminin divin de la chrétienté...qui prend feu, c'est énorme !

      Mais mon ressenti personnel au sujet de cet événement est plutôt négatif...

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  13. Ceci dit, il reste un pont très important à éclaircir...

    S'il paraît évident que ce Livre nous ramène à une époque où le "Pouvoir Féminin" était bien plus important...il reste qu'il est présenté , dans le rêve, au travers d'un "grimoire".

    Or, un grimoire, c'est un livre de "magie", un livre dans lequel on consigne des recettes de potions, des "sorts"...etc.
    Il permet de faire soit de la "magie blanche" (potion pour guérir, influence bénéfique) soit de la "magie noire" (sorcellerie, volonté de nuire).

    Il y a donc tout lieu de se demander si ce grimoire représente quelque chose de positif ou de négatif...

    Et aussi quel est le "pas qui a été fait" (fin du rêve) ?
    S'agit-il d'un pas vers la prise de conscience d'un "Pouvoir négatif" et l'abandon de celui-ci...
    Ou s'agit-il, au contraire, d'un pas vers la réappropriation d'une "part oubliée" du Féminin ?

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    1. Mon point de vue est que "grimoire" est l’équivalent de "contenu-s de l’inconscient". Ces derniers nous sont cachés, obscurs, difficiles à saisir, et peuvent produire des effets "magiques" aux yeux de la conscience limitée, positifs ou négatifs, selon les circonstances et le rapport établi entre conscience et inconscient : exactement les qualités que l’on prête aux contenus d’un grimoire de magie ou de sorcellerie.

      Le pas qui a été fait peut être celui d’un (nouvel) éveil à la question posée par la place, la nature et la réalité du Féminin, dans la vie et l’être de la rêveuse, et même dans notre monde.

      Amezeg

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  14. "Le pas qui a été fait peut être celui d’un (nouvel) éveil à la question posée par la place, la nature et la réalité du Féminin, dans la vie et l’être de la rêveuse, et même dans notre monde."

    Oui...et ce sera le mot de la fin...:-)

    (sauf si Diane repasse par là)

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