jeudi 2 mars 2017

Le grand serpent sacré, cosmique, infini et éternel

Jeudi 2 mars 2017


L'Infini, l'éternité, le Tout

Dans la mythologie grecque, l'Ouroboros est un serpent
(ou un dragon selon les représentations) "qui se mord la queue"
pour former un tout indifférencié.
Il est la perpétuelle rénovation de la nature.

Symbole de l'infini,
il est l'union entre la fin et le commencement,
le commencement et la fin.



Ce Serpent qui se mord la queue peut être retrouvé dans de nombreuses cultures.
Il encercle la tortue qui supporte les quatre éléphants
qui à leur tour portent le monde dans la mythologie indienne...

En alchimie il est le symbole de l’unité de toute chose :
rien ne se crée, rien ne disparaît mais tout se transforme.

Il encercle le monde et protège l'Arbre Yggdrasil 
dans la cosmologie nordique.




Il fut également repris par les mathématiciens pour dessiner la lemniscate,
ce huit couché symbole là encore de l'infini.


L’Ouroboros est comparable au serpent Ananta,
l'infini qui soutient l'univers et la création et sur lequel repose Vishnu,
le principe divin maintenant la création dans son unité,
le principe préservateur et régénérateur de la création.

Ce principe régénérateur est
le cycle perpétuel de l'Univers
s'auto-générant et s'auto-détruisant,
cycle infini et complet des énergies
manifestées et non manifestées,
 cosmiques et extra-cosmiques.

Ananta est le gardien au niveau cosmique
du déroulement de l'évolution jusqu'à son achèvement complet.



C'est sur ce "serpent à mille têtes" que Vishnu
se repose et médite entre deux kalpas,
c'est-à-dire après la dissolution d'un univers ancien
(provoqué par Shiva),
et en attendant que Brahmâ renaisse
à nouveau de son nombril
pour créer un univers nouveau...

Il représente le cycle 
de la naissance et de la mort cosmique
répété à jamais...


Illustration Livre Rouge p 54


Traduction du texte écrit en gothique 
au-dessus du dessin :

"Amen, tu es le Seigneur du commencement.
Amen, tu es l'étoile de l'Orient.
Amen, tu es la fleur qui fleurit au-dessus de toutes.

Amen, tu es le cerf qui jaillit de la forêt.
Amen, tu es le chant qui retentit au loin par-dessus l'eau.
Amen, tu es fin et commencement."
.
C.G. Jung
"Livre rouge"
.


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