vendredi 13 janvier 2017

La grande source universelle

Vendredi 13 janvier 2017


Dans la vie, il n’y a pas de hasard,
mais seulement un certain dessein
que nous n’avons pas encore compris.
[…]
Je crois que toutes les coïncidences
sont des messages du non manifeste
– elles sont, pour
ainsi dire, comme des anges sans ailes,
des interruptions soudaines
dans la vie normale induites
par un niveau plus profond .
.

Deepak Chopra
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De mystérieux événements synchrones semblent parsemer nos vies. 
Les recherches actuelles tendent à prouver que tout semble 
se mouvoir de façon harmonieuse dans le monde naturel, 
mais que cette harmonie est parfois soudainement brisée 
par des événements symboliques chargés de sens… 
Le principe de l’univers se situerait-il dans une conscience universelle ?

Mais quelle est donc cette réalité invisible capable de synchroniser les événements de la nature, 
d’où provient-elle et en vertu de quelles lois s’accomplit-elle exactement ?

En interprétant les sens symboliques de ses rêves, à fort contenu alchimique, 
et après avoir longuement étudié les recherches de Jung sur la synchronicité, 
Wolfgang Pauli – physicien autrichien connu pour sa définition 
du principe d’exclusion en mécanique quantique, 
ce qui lui valut le prix Nobel de physique de 1945 – 
se rendit compte que tous les phénomènes synchrones qui se produisaient dans la nature, 
qu’ils soient à caractère humain ou quantique, devaient obligatoirement
 avoir une matrice commune, capable d’unir de façon synchrone 
le monde du psychisme avec celui de la matière.

En observant attentivement les mécanismes qu’il avait étudié en mécanique quantique
 par le biais du principe d’exclusion et du neutrino, qu’il avait lui-même découverts, 
et les conséquences du bouleversant « paradoxe EPR » 
– une expérience de pensée, élaborée par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen – 
en observant son inconscient à l’œuvre au cours des séances de psychanalyse avec Jung 
ou pendant l’ « effet Pauli », 
en étudiant soigneusement les découvertes de Jung sur l’inconscient collectif, 
Pauli avait eu l’intuition profonde et certaine que cette matrice invisible
capable d’assembler le monde, était l’inconscient collectif, 
auquel l’inconscient personnel accède occasionnellement 
à travers des rêves chargés de sens et de phénomènes de synchronicité.

L’inconscient collectif perd alors sa nature exclusive de concept psychologique
 pour devenir cette réserve d’énergie psychique en dehors du temps et de l’espace, 
qui gouverne non pas comme une force, mais comme une forme 
et informe instantanément le monde de la matière. 

L’esprit (le psychisme) et la matière ne sont donc pas disjoints, 
mais interagissent totalement, de façon synchrone. 
Et il n’y a pas un seul esprit et un seul morceau de matière, existant individuellement, 
mais un nombre infini de morceaux de matière/esprit, 
unis et synchronisés en un tout unique.

Ce que nous croyons être alors notre psychisme ne l’est pas, 
mais est notre capacité à nous relier 
à une grande source universelle qui nous unit tous. 

L’ego, la séparation, la distinction entre objets et particules 
sont autant de parties d’une unique danse sans fin
qui prises séparément, comme des entités disjointes, ne sont qu’une illusion. 

Notre ego est une illusion. En effet, certains problèmes psychiques, 
comme ceux que connut Pauli pendant si longtemps, 
sont une façon de nous avertir que nous sommes séparés du « Soi ».

La clef du bonheur, de la sérénité et de la vie même, 
est de prendre conscience de notre appartenance à un univers infini.
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Texte ICI
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