Je pénètre dans une salle voûtée
dans laquelle se trouve une longue table.
dans laquelle se trouve une longue table.
Sur cette table sont posés des grands in quarto.
Je vois un beau vieillard, longue barbe et cheveux blancs,
grande robe blanche également.
Il me montre dans un des livres ouverts,
un nom écrit à l’encre rouge
un nom écrit à l’encre rouge
- Anne Comnène -
Je ne connais pas ce nom, jamais vu.
Ce n’est que plusieurs années plus tard que je vais découvrir
qu’il s’agit d’une grande et célèbre princesse byzantine du XIème siècle,
qui a écrit l’histoire de son père Alexis 1er, empereur de Byzance.
Je suis née sous X et donc je ne connais pas mon vrai nom
et je ne le connaîtrai jamais.
Mon travail c’est entre autres choses d’écrire.
Je commence donc, voici 10 ans,
à écrire l’histoire de cette princesse,
une vie à la fois réelle et rêvée.
Un livre repris et laissé, pour cause de travail “alimentaire “
et de paresse sans doute. Mais cette histoire ne me lâche pas.
Qui est ce vieillard, pourquoi ce nom, pourquoi serait-ce le mien ?
Je ne crois pas forcément à la transmigration…
mais en fait je n’en sais rien.
Pourtant il ne me semble pas que ce soit aussi évident comme explication.
Et parce que j’ai envie,
avant de quitter ce monde de terminer ce livre,
je me retrouve à nouveau devant ce rêve toujours inexpliqué.
.
Je suis née sous X et donc je ne connais pas mon vrai nom
et je ne le connaîtrai jamais.
Mon travail c’est entre autres choses d’écrire.
Je commence donc, voici 10 ans,
à écrire l’histoire de cette princesse,
une vie à la fois réelle et rêvée.
Un livre repris et laissé, pour cause de travail “alimentaire “
et de paresse sans doute. Mais cette histoire ne me lâche pas.
Qui est ce vieillard, pourquoi ce nom, pourquoi serait-ce le mien ?
Je ne crois pas forcément à la transmigration…
mais en fait je n’en sais rien.
Pourtant il ne me semble pas que ce soit aussi évident comme explication.
Et parce que j’ai envie,
avant de quitter ce monde de terminer ce livre,
je me retrouve à nouveau devant ce rêve toujours inexpliqué.
.
Merci Anne, d'avoir partagé ce magnifique rêve, dont je comprends qu'il t'ait marqué...et que tu n'aies pas pu l'oublier.
RépondreSupprimerAvant de nous pencher plus longuement sur lui, je peux dire d'abord qu'il est remarquable parce que regroupant de grands et beaux symboles : le vieux sage (qui apparaît souvent dans les grands rêves...nous l'avons déjà rencontré dans deux rêves précédents, sur ce blog), le nombre quatre (inclus dans les "in quarto", le livre (qui est bien sûr le "livre de la vie", celui qui raconte notre propre histoire) et puis le thème du "nom" (et donc de l'identité).
Ton histoire personnelle te rend plus sensible à cette recherche d'identité...mais c'est aussi le lot de tous : nous sommes tous à la recherche de notre identité profonde, celle qui va au-delà des apparences...d'une certaine façon , nous recherchons tous notre "vrai nom"...
Ce rêve devrait donc parler à tout le monde... :-)
Merci de m'avoir permis de rencontrer mon rêve sur cette page ouverte, offerte. Je suis attentive à tous ce qui viendra se poser autour de cette énigme.
RépondreSupprimerIl me semble que le simple fait de le confier, ce rêve, devrait déclencher des choses...(chez les lecteurs, mais chez toi aussi...). Je suis confiante.
SupprimerCe que je peux dire, pour l'instant, c'est que ce rêve est sans doute venu en "réponse" à ta quête d'identité...
Qui suis-je ? D'où est-ce que je viens ? Qui sont mes parents ?
Quand on se pose intensément une question, l'inconscient réagit infailliblement...et apporte des éléments de réponse...
Ce qui est frappant, c'est ce nom "venu de nulle part". Cette femme, qui a vécu il y a mille ans et loin d'ici, n'est pas célèbre dans l'histoire (je ne la connaissais pas non plus, à vrai dire, j'ai dû faire des recherches à son sujet).
On peut donc, a priori, éliminer un phénomène d'identification "consciente" (du style "je me prends pour Napoléon :-), c'est bien un nom "donné" par l'inconscient.
On peut s'attarder tout d'abord sur ce "nom"...
Le premier "lien", c'est que les prénoms sont semblables (le tien et le sien), et puis on peut aussi lire son nom de famille phonétiquement : Comnène", en langue des oiseaux (langue phonétique), ça se lit "comme naine"...ou "comme naît ne"...
Naine = petit être = bébé ?
On retrouve aussi les lettres de "Anne" ou "Annie" dans ce mot...
Je crois que le nom est aussi parfois orthographié "Anna Comnena", et là aussi, on retrouve "comme nena", "comme Anne"...
L'autre point commun évident , c'est que c'est une femme de lettres (ce n'était pas courant à l'époque), une femme qui a écrit "L'alexiade", un livre qui décrit la vie de son père...et que toi aussi, tu écris...
Puisque tu t'es penchée longuement sur sa vie, as-tu constaté d'autres points communs entre elle et toi ?
Qu'est-ce qui te "parle" dans ce personnage ?
Ce beau vieillard chenu pourrait représenter "le père des pères", l’archétype ou modèle "éternel" du/des père/s. Les grands in quarto seraient les livres dans lesquels seraient inscrits les noms des VIVANTS/TES, ce que la couleur rouge, couleur du sang de la vie pourrait souligner. Le prénom Anne, sur lequel insiste le rêve, a pour sens (comblé-e de) grâce : cette grâce est la grâce divine, c’est à dire l’intérêt aimant porté par le Créateur à sa créature, la présence bienveillante du Créateur auprès de l’être créé. Le rêve indiquerait donc peut-être à la rêveuse qu’elle est une créature incarnée en ce monde où nous sommes, créature sur laquelle veille un père divin : le (Principe) Créateur de toutes choses.
RépondreSupprimerLa rêveuse est d’autre part, comme Anne Comnène, très préoccupée par le fait d’être reconnue et de se reconnaître comme l’héritière légitime et de plein droit de son père (de connaître et de porter son nom) puisque Anne Comnène souhaitait succéder à son père comme impératrice.
La rêveuse confirmerait-elle que le fait de ne pas connaître son père concrètement pourrait laisser quelque part en soi une impression de ne pas être tout à fait inscrit/e dans le monde des vivants, de n’avoir qu’une seule racine plongeant dans la réalité de ce monde de l’incarnation ? Et "qu’il faut" qu’un rêve lui montre par le biais d’un "père de tous les pères", d’un archétype du père, beau, sage et bienveillant, qu’elle y est bien inscrite et que le Créateur la reconnaît entièrement pour sa créature bien-aimée sur laquelle il répand la grâce de son attention aimante ?
Amezeg
Sans contredire l'image du "Père" qui apparaît au travers de cette figure de vieil homme (ce n'est pas pour rien qu'un autre vieil homme à la barbe blanche est appelé le "Père" Noël ;-), on peut y voir, plus simplement une image de sagesse et de connaissance :
Supprimer"L’image d’un sage – ou un personnage reconnu comme tel – peut apparaître au détour d’un rêve.
Il symbolise une rencontre intérieure avec un aspect authentique et avisé de la personnalité, la partie la plus à même de nous diriger. C’est celle avec laquelle nous pourrions nous connecter pour répondre à nos questions les plus importantes comme à celles de notre entourage, si besoin était.
C’est souvent le temps, la connaissance et l’expérience qui le font apparaître. Le sage symbolise celui qui possède un regard juste sur le monde."
(Dictionnaire des symboles de Tristan-Frédéric Moir)
Ce rêve vient-il "consoler" la rêveuse ?
Lui rappeler qu'elle a sa place ici-bas et qu'elle est aimée ?
Sans doute en partie...mais il vient aussi et avant tout, à mon avis, lui apporter une réponse à sa question essentielle : Qui suis-je ? D'où est-ce que je viens ? Quelle est ma filiation ? Qui sont mes ancêtres Quel est mon nom ?
Et la réponse vient de cette partie de l'être qui a la connaissance absolue : le Soi. Celui qui voit nos existences de plus haut que nous et qui en connaît les mystères profonds.
Pour moi, le vieillard en blanc est "celui qui sait", "celui qui a la sagesse", cette sagesse source de "Vérité"...
Je prendrais donc très au sérieux sa réponse...
et ce que je remarque, quand il dit : "Anne Comnène", c'est ton nom....c'est qu'il le dit au PRESENT.
Il ne dit pas "C'était ton nom" (possibilité de penser à une réincarnation)...il ne dit pas non plus "C'est ton ancêtre"... mais il dit "C'est ton nom", c'est-à-dire ton identité actuelle.
« Et la réponse vient de cette partie de l'être qui a la connaissance absolue : le Soi. Celui qui voit nos existences de plus haut que nous et qui en connaît les mystères profonds. », dis-tu, La Licorne.
SupprimerNe penses-tu pas comme moi que, dans le rêve d’une femme, le Soi serait représenté par une figure féminine et que la figure masculine archétypique présente dans le rêve d’Anne correspondrait davantage à la représentation d’un père "absolu" qui, en montrant à la rêveuse son nom inscrit en rouge sur le registre des vivants, lui montre que lui, le Père des pères, l’a fait inscrire et l’a reconnue sur ce registre-là, tandis que son père naturel ne l’a pas fait sur le registre d’état civil (profane) ?
Si notre monde ne reconnaît pas les femmes pour ce qu’elles sont, les rêves apparemment le font en faisant paraître dans les rêves des femmes des figures féminines plutôt que masculines pour représenter le Soi. ;-)
Amezeg
Amezeg, je te le redis : ta première interprétation me paraît tout à fait valable !
SupprimerLe "père des pères" et le registre des vivants...ça me parle et je ne mets pas en doute l'intérêt et la valeur de ce que tu as apporté...
Ceci dit, je suis d'avis, je l'ai dit de nombreuses fois, que les interprétations différentes d'un même rêve "se complètent" ...plus qu'elles ne se contredisent. L'une n'annule pas l'autre.
Je propose donc un autre angle de vue, tout en approuvant et en respectant absolument le tien.
Et puisque tu me le demandes... je te répondrai que je ne suis pas sûre que le "Soi", dans les rêves féminins soit représenté par une figure féminine.
Pour une femme, l'animus est bien sûr représenté par une figure masculine, l'ombre par une figure féminine...mais le Soi, pour moi, n'a pas de sexe.
Il est d'ailleurs le plus souvent évoqué par des images "abstraites"...qui ne sont ni féminines, ni masculines.
Mais il se trouve que le savoir, la connaissance, la sagesse sont spontanément associés, dans l'imaginaire collectif, à un vieillard aux cheveux blancs et à la barbe blanche...et que, donc, c'est souvent cette image qui se présente naturellement, pour évoquer ces notions.
C'est la partie en nous "qui sait", qui est "initiée" (robe blanche) et il me semble, que, même chez une femme, le savoir "absolu" peut être figuré par un homme...cela ne me paraît pas impossible.
Je ne voyais pas ta remarque comme une opposition farouche à ce que j’avais dit précédemment, mais comme un élargissement du sens de la figure du beau vieillard qui le tenait pour une figure, non seulement de l’archétype du père, mais aussi du Soi. Cela ne me semblait pas très convaincant puisqu’il s’agit du rêve d’une femme (et en plus, je t’ai taquinée dans les dernières lignes de mon commentaire, ô Licorne défenderesse de la reconnaissance nécessaire et justifiée des femmes ;-)
SupprimerMais comme tu le dis aussi, ce vieillard semble en effet être le détenteur d’un "savoir sage" qui lui permet d’exposer objectivement la situation à la rêveuse. S’il n’est pas vraiment - à mon avis... - une figure du Soi, il n’en est sans doute pas moins celui par qui s’exprime un savoir inconscient plus vaste et plus objectif que le savoir de la conscience limitée. La sagesse peut s’exprimer par l’intermédiaire de figures qui sont celles de parts du Soi, mais ne sont pas figures du Soi proprement dit.
Amezeg
Alors, on va dire que c'est la "part sage" du Soi, celle qui "sait"...et comme ça, on est d'accord... :-)
SupprimerPas tout à fait d’accord... ce n’est pas L’UNIQUE PART du Soi qui peut exprimer le savoir objectif. C’est l’une des parts du Soi qui le peut, pas la seule...
SupprimerMais, restons-en là à ce propos si tu veux, ça nous reposera et nous laissera du temps pour autre chose. :-)
Amezeg
Je fais une différence entre le savoir "objectif" et le savoir "absolu"...:-),
Supprimermais bon, ce n'est pas le plus important dans cette discussion ...il me semble que cela ne changera pas grand-chose pour Anne...
Je remarque juste, au passage, que l'archétype du 'vieux sage" est apparu très tôt dans ce blog...au tout début, en fait :
http://grandsreves1234.blogspot.fr/2014/12/larchetype-du-vieux-sage.html
« ....ce n'est pas le plus important dans cette discussion ...il me semble que cela ne changera pas grand-chose pour Anne... », dis-tu.
SupprimerC’est bien ce que pensais également de mon côté... et c’est pour cela que je disais que ce temps pouvait être consacré à autre chose...
Amezeg
j'aime bien ce que tu dis, Amezeg...mais je laisse Anne te répondre...
RépondreSupprimerNénamoins... puisque tu parles du manque d'enracinement, je pense qu'elle ne m'en voudra pas, de citer la phrase qui a donné naissance au titre de son blog -et de son livre : "On dit que les orchidées" :
"On dit que certaines orchidées d'Amazonie vivent sans racines au sommet des arbres. Venues de nulle part,on les nomme "filles du ciel ". Les enfants qui ont pour origine le X de l'inconnu doivent aussi se suffire à eux-mêmes, grandir sans terre ni secours..."
Gloups ! Je me relis et je vois que j'ai écrit "nenamoins", au lieu de "néanmoins"...ça doit être l'effet "com-nena" ... ;-)
SupprimerJ’ignorais l’existence du blog "On dit que les orchidées" et l’existence du livre d’Anne ainsi intitulé. Ces informations "inattendues" tendraient, en effet, à confirmer ce qu’il me semblait voir dans ce rêve à propos des racines manquantes et de la "consolation" apportée par le rêve, consolation qui serait la confirmation d’une identité réelle en tant que fille crée du Créateur de toutes choses. Ce qui n’enlève sans doute pas toute souffrance liée à ce manque mais ouvrirait la possibilité de le/la vivre un peu différemment, de lui ôter peut-être une part de son terrible poids.
SupprimerAmezeg
Une lettre oubliée :
Supprimer"...en tant que fille CRÉÉE du Créateur de toutes choses."
Amezeg
C'est assez impressionnant de voir mon rêve prendre " corps " dans la vie et je suis très émue de votre participation à mes interrogations. Les points communs entre les deux Anne sont bien ceux que vous avez identifiés. Un nom, l'écriture, le prénom du père est aussi celui de notre fils..
RépondreSupprimerEt Amamezeg me fait prendre conscience d'autre chose : Anne C. première née, devait devenir impératrice et elle en avait les capacités..jusqu'à l'arrivée de son frère, qu'elle a d'ailleurs tenté de faire assassiner à la mort d'Alexis. Tout le reste de sa vie, exilée, ne sera qu'une longue plainte sur l'injustice du sort. Je crois que bien enfouie dans mon inconscient, j'ai aussi une jalousie de fille première née, envers les autres enfants nés de ces parents qui ne m'ont pas reconnue. Ne pas être reconnu, c'est manquer de l'acte officiel posé par le père à l'état-civil. Et oui, découvrir son véritable nom est le travail de tout humain. Disons que dans le cas des nés sous X, il se complique " administrativement ".
Oui...bien sûr, il manque l'acte officiel de reconnaissance, et j'imagine le "vide" que cela doit être...à quoi se raccrocher ?
SupprimerOn doit se sentir perdu, sans attache, comme une branche séparée de son arbre...
Et puis si je comprends bien, tu as un fils qui s'appelle...Alexis !?
Cela commence à faire pas mal de coïncidences...:-)
La privation de son droit d'aînesse semble en effet être un problème central dans la vie d'Anne Comnène qui a dû être très jalouse de son frère Jean, quand il lui a pris "sa" place...d'autant qu'elle semblait avoir nombre de qualités qui auraient pu en faire une bonne "impératrice".
RépondreSupprimerIl y a là un puissant sentiment d'injustice...et de non-reconnaissance.
Avoir "sa" place dans une famille, et que cette "place" soit reconnue -officiellement - est essentiel.
J'imagine bien qu'en étant née sous "X", on se sent, peut-être jalouse, mais surtout "exclue" d'une famille, qui, peut-être, a continué à s'agrandir sans qu'on en fasse partie.
C'est une séparation d'avec les parents...et aussi d'avec les frères et soeurs, ce qu'on oublie souvent.
Il se trouve (il n'y a pas de hasard :-) que j'ai autour de moi, dans mon entourage, plusieurs personnes qui ont au moins un parent "manquant" (inconnu ou décédé quand l'enfant était bébé) et je vois bien le "trou noir" que cela constitue.
Un "trou noir" que chacun "comble" comme il peut...
Ce que je constate, c'est qu'au-delà de la douleur de l'absence, il y a aussi, parfois, une certaine "idéalisation" de celui ou celle qui manque...
Je ne sais pas si c'est ton cas, peut-être pas...
Mais on retrouve cela dans l'histoire d'Anne Comnène, qui semble avoir beaucoup admiré son père...tout en lui en voulant de ne pas l'avoir laissée régner (attitude ambivalente : je t'idéalise et, en même temps, je t'en veux de ne pas m'avoir reconnue).
Et ce que je vois aussi (toujours dans mon entourage), c'est que cela débouche parfois sur une certaine forme d'ambition : le père inconnu et inatteignable pousse certain(e)s à mettre la barre très haut dans leur vie...
On voit cela aussi chez Anne Comnène : non reconnue comme successeur valable...elle va se "rattraper" en faisant quelque chose de rare pour l'époque...en laissant une oeuvre marquante et son nom dans l'histoire. Sans doute une façon -intelligente- de "reprendre" cette place qu'on lui avait ôtée.
Dans le rêve, on trouve -peut-être- un indice de cette "place dans la famille" avec le symbole de la "table". La table peut, entre autres choses, représenter la structure familiale (la famille se réunit souvent autour d'une table).
Elle est longue, cette table : est-ce que c'est pour marquer "l'écart", la distance, le vide entre les personnes?
Ou parle-t-elle d'une "longue lignée", qui se perd dans le flou du passé?
Et puis, sur cette table, il y a des livres. Or, les livres semblent importants dans l'histoire d'Anne Comnène ET dans la tienne. Comme si les livres et l'écriture jouaient un rôle central dans la façon de "trouver" ou "retrouver" sa place...
(J'imagine que l'écriture a dû être un moyen pour toi de clarifier tes sentiments et tes ressentis par rapport à ton histoire...et que c'est important pour toi).
Dans un rêve, le livre représente souvent "l'histoire de sa propre vie"...ce qu'on y lit, c'est une facette, un aspect de soi-même, ou une partie de sa vie.
L'encre rouge, ce peut être une allusion au "sang" et donc aux "liens du sang"...
Je suis frappée aussi par la précision de la description de ce qu'il y a sur la table : des "in quarto"...
Qu'est-ce que ça t'évoque, ces "in quarto" ???
A propos de l'encre, j'ai trouvé quelque chose d'intéressant dans le dictionnaire des symboles de Chevalier-Gheerbrant. Voici ce qui est dit à l'article "encre" :
RépondreSupprimerNotons que l'encre pourpre était conservée à Byzance par un camérier au service de l'Empereur, qui seul pouvait en faire usage.(!)
la propriété de cette encre était spéciale et doit se distinguer de l'encre rouge en usage au Moyen-Âge pour l'écriture et l'enluminure.
L'encre pourpre est l'écriture du sang, celle qui lie dans une union indestructible."
Pour moi les in quarto sont des livres anciens qui conservent la sagesse des mondes disparus. Anne C. était princesse porphyrogénète, première née dans la chambre de porphyre, donc rouge, et ces enfants devaient régner...sauf que...pour Anne il en a été autrement. Donc l'encre rouge est bien juste. Liens du sang ? union mystérieuse. Quand je suis dans l'écriture de sa vie, à la fois réelle et rêvée, j'ai des flashs, je vois des choses, des lieux, dont je découvre plus tard dans les textes historiques,l'exactitude. Cela aussi me laisse dans une grande perplexité.
RépondreSupprimerCe que tu dis là me fait plaisir...:-),
Supprimercar depuis le début, j'ai la forte impression que le lien entre toi et Anne Comnène n'est pas que symbolique ...et qu'il s'agit de quelque chose de plus direct...de plus mystérieux aussi...
Je n'osais pas trop t'emmener sur cette voie, c'est un peu délicat...mais puisque tu as des ressentis de cet ordre (flashs et visions qui se vérifient), cela confirme ce que je pense.
Je vais essayer de développer ça un peu plus loin...
Alors voilà :
SupprimerL'in-quarto désigne deux choses, à la fois un format de livre ET une feuille pliée en quatre feuillets (ou huit pages)...
On peut y voir UN en quatre ou huit...une unité qui devient quatre ou huit...
Une "totalité" qui se partage en plusieurs parties...tout en restant, au fond, elle-même...
Tu posais la question, en présentant ce rêve, de la transmigration ou de la réincarnation...
Or, certains (j'écoutais justement une vidéo à ce sujet ces jours derniers), plutôt que de parler de réincarnation, parlent de "vies simultanées"...
Je ne sais pas si ce concept t'est familier.
La science actuelle montre clairement que le temps est une illusion, une "construction mentale".
Il n'y aurait, au final, que du "présent" (le passé et le futur étant, en quelque sorte "contenus" dans le présent).
Nous ne nous réincarnerions donc pas (car cela suppose des vies successives, qui s'étalent dans le temps), mais nous vivrions des "vies simultanées"...
Selon cette conception, le "Soi" , qui représente la totalité de nous-mêmes, se "projetterait" dans le monde créé, dans le temps et l'espace, en plusieurs "Moi", en plusieurs existences ...
Je conçois bien que ce que j'avance là peut paraître totalement "fou" aux yeux de beaucoup et que la plupart des gens rejetteront immédiatement cette idée...
Mais, personnellement, je ne l'écarte pas...j'ai de bonnes raisons de croire qu'elle puisse être valable.
Et puis, il y a , au début du rêve, cette image de "voûte"...
Une salle voûtée évoque bien sûr l'ancienneté...le passé. Le passé collectif ou le passé familial... et je suis Amezeg sur le fait que cela est souvent lié, aussi, à la cave (cave-inconscient). D'ailleurs, nous avons déjà examiné, sur ce blog, un rêve qui se passait dans une "cave voûtée" (L'homme qui brûle).
Mais au-delà de ces évidences, une voûte, qu'est ce que c'est ? Un plafond qui fait penser au ciel (elle est souvent peinte en bleu dans les édifices religieux)...
Et puis des arcades qui partent toutes d'un même endroit : cet endroit précis (souvent rond) qu'on nomme "clé de voûte".
Encore une fois, comme l'in-quarto, c'est une image de "totalité" (rond) qui se "partage" en plusieurs lignes, lignes qui vont descendre , par l'intermédiaire des piliers, jusqu'à terre.
On peut donc y voir une image du UN qui "s'incarne" en plusieurs incarnations parallèles.
Normalement, ces incarnations "parallèles" ne se rencontrent pas, elles vivent "chacune dans leur coin", des vies certes liées, mais indépendantes...
Seulement, parfois, il arrive aussi qu'un contact se fasse de l'une à l'autre...et qu'elles perçoivent, d'une façon confuse ou floue, qu'elles sont liées entre elles, qu'elles viennent de la même source...qu'elles ont, en quelque sorte, le "même nom".
Est-ce qu'on pourrait imaginer que ce soit quelque chose de cet ordre qui t'arrive ?
Percevrais-tu plus ou moins confusément, au travers de ce rêve et au travers de tes "flashs" sur sa vie...que ta vie actuelle et celle d'Anne Comnène sont inextricablement "liées" ?
A l'appui de ce que je dis ci-dessus, tu peux, par exemple, écouter quelqu'un dont j'ai parlé récemment ici, le physicien Philippe Guillemant, qui évoque très exactement cette question de l'identité et des existences multiples dans l'interview suivante (à 25 minutes) :
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=vLlfCO_Iu9E
Les salles voutées sont souvent des caves ou bien les soubassements d’une construction qui s’élève au-dessus d’elles. La salle voutée pourrait donc suggérer que le rêve montre le fondement caché qui sous-tend la vie incarnée de la rêveuse. La "voute céleste" du ciel extérieur est bien connue ; le rêve montrerait ici la voute du ciel intérieur où se tient ce beau vieillard que, paradoxalement, la rêveuse "porte en elle", dans sa profondeur, et qui cependant dépasse ses limites d’être incarné (limites de la femme qu’elle est) parce qu’il est un archétype "éternel".
RépondreSupprimerLes in quarto posés sur une longue table (rectangle), très vraisemblablement soutenue par quatre pieds, sont constitués de feuilles entières pliées en quatre. Le quatre évoque la terre et la totalité du CRÉÉ. Le rectangle est une variante du carré qui peut symboliser « la perfection des relations établies entre la terre et le ciel. » nous dit le Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Éditions Robert Laffont / Jupiter
L’expression se mettre en quatre signifie faire des efforts considérables en vue d’un résultat recherché. Ici, se mettre en quatre, être inscrite à l’encre rouge sur un in quarto posé sur une table à quatre pieds pourrait correspondre au fait de s’incarner dans la réalité terrestre et aux difficultés, aux efforts, aux peines et souffrances, etc., qui sont liées à l’incarnation en ce monde où nous sommes.
Lorsque le beau vieillard chenu montre à la rêveuse le nom d’Anne Comnène inscrit dans le carré "au carré", c’est à dire dans l’in quarto posé sur le rectangle, et lui dit : « C’est ton nom », il lui indique peut-être qu’il lui faut vivre et affronter au cours de cette incarnation un problème qui se pose dans des termes assez proches de ceux du problème qui fut posé à la fille de l’empereur Alexis 1er, que c’est ainsi, qu’il lui faut trouver sa propre façon d’y faire face, sachant qu’elle est bien inscrite dans le monde des vivantes et que ‘la grâce divine’ (elle est dite "Anne") l’accompagne pour l’aider à affronter cette situation difficile.
Anne peut également s’interroger – elle l’a peut-être déjà fait ! – pour savoir si elle demande d’une façon ou d’une autre à son fils Alexis de représenter le père qu’elle aurait aimé connaître. Et si c’est le cas, qu’est-ce que cela implique pour son fils, qu’est-ce que cela fait peser sur lui et sur sa vie. Et se demander peut-être (?) s’il ne serait pas bon d’en parler avec lui (si ce n’est déjà fait, bien sûr).
Amezeg
Anne Comnène pourrait également s’entendre ainsi sans trop de difficulté : Anne / comme / est née (Anne com-è-ne), Anne est née (en ce monde), elle existe bien ; ce qui correspondrait au fait que le nom soit inscrit à l’encre rouge dans le registre (carré) des vivantes incarnées ici-bas.
RépondreSupprimerAmezeg
Oui, c'est intéressant.
SupprimerEt puis si tu veux analyser le prénom lui-même (prénom que je connais un peu ;-), outre le fait que Hannah signifie "grâce" en hébreu...on peut dire plusieurs choses : d'abord Hannah se lit dans les deux sens (palindrome), ensuite, en langue des oiseaux, Anne, An-ne...exprime une négation (ne) , la négation des "an(s)"...(même chose pour son dérivé An-nie: qui "nie les ans").
Il y a, dans ce prénom, un très fort rapport au temps, dans le sens de "passer par-dessus les ans", ne pas accepter ou se résigner face au temps qui passe, refuser la vieillesse, enjamber les années, les siècles...
Je crois que c'est en rapport avec le sujet qui nous occupe...puisqu'on parle justement de "passer" de l'an mille...à l'an deux mille...
Il y a dans ce rêve quelque chose qui amène à "nier le temps"...
En lui disant : « C’est ton nom », Le vieillard indique peut-être à la rêveuse qu’elle est "née comme Anne" (Anne comme est née / Anne comnène), sans patronyme associé, et que cela suffit à l’inscrire dans le registre/la réalité des vivants incarnés, bien qu’elle souhaiterait, comme la fille d’Alexis 1er, bénéficier d’une reconnaissance liée à sa filiation humaine concrète, sans pouvoir l’obtenir.
SupprimerL’existence de "flashs" lors de la rédaction de la biographie de la princesse Anne Comnène est peut-être due au fait que l’inconscient est constellé par l’attention concentrée prêtée à cette histoire et que la rédactrice bénéficie alors de facultés d’ordre médiumnique qui lui permettent de voir un peu hors des limites de l’espace-temps ordinaire. Il n’est pas si rare que ce genre de flashs médiumniques arrive aux gens lorsqu’ils sont dans un état de tension et de concentration sur un sujet qui leur tient à cœur : cela constelle l’inconscient et des informations liées au savoir absolu de l’inconscient (savoir non limité par l’espace-temps) passent vers la conscience. C’est un phénomène connu, Jung et d’autres l’ont observé et en ont parlé.
Ainsi, à mon avis, les flashs notés par Anne ne suffisent pas à prouver qu’il existerait un lien de réincarnation ou quoi que ce soit de ce genre entre la rêveuse et Anne Comnène. Je crois que s’embarquer dans ce genre d’hypothèses est très hasardeux et peut éloigner d’une lecture plus proche du sens symbolique et "utile" de ce rêve.
Ce n’est que mon point de vue, chacun/e est libre de ne pas le partager, bien entendu... :-)
Amezeg
Tu as raison d'être prudent...Amezeg.
SupprimerJe le suis aussi, en général...et je pense comme toi, qu'il faut commencer par une lecture symbolique, avant d'"embarquer" dans autre chose...
C'est d'ailleurs ce que j'ai fait, au début...
Et je crois qu'on a bien exploré les points communs entre Anne Comnène et la rêveuse...et qu'elle l'a fait elle-même...
Mais j'ai l'intuition que ce rêve va plus loin que cela... c'est une intuition...et comme toute intuition, elle est hasardeuse et elle peut être fausse.
Je la propose quand même, tout en ayant conscience que ce n'est pas une "vérité sûre" et je laisse Anne voir ce qu'elle peut en faire.
Toutefois, ce n'est pas une proposition "en l'air"...le sujet des "mystères du temps" est un sujet que j'approfondis depuis très longtemps.
SupprimerMais comme je n'ai pas le "temps" ;-)...ni l'"espace" de développer le sujet ici...j'ajoute un lien (beaucoup plus complet que les quelques mots de la vidéo de Guillemant), pour ceux que ça intéresserait :
http://decleir.over-blog.com/article-5748896.html
je viens de lire cet article. je suis d'un naturel assez (trop ?) pragmatique... Aussi il ne me semble pas incompatible d'avoir plusieurs niveaux de lectures et de positionnements. C'est un grand mystère qui s'ouvre quand on essaye de sonder ce qui ne s'appréhende pas avec la raison. mais cela ne veut pas dire que cela n'est pas. Il m'est donc tout à fait possible, et j'en aie moi aussi l'intuition, de croire qu'une partie des énergies psychiques, subtiles, non accomplies, d'Anne C. trouvant dans mon incarnation des similitudes, m'a rejointe.( voir chapitre mort et réincarnation dans le livre d'Arnaud Desjardins - A la recherche du Soi )
SupprimerComme il me semble évident, dans mes réflexions et à vous lire, que j'accomplirai ma propre incarnation par l'écriture, la mienne, et en accompagnant d'autres sur ce chemin, puisqu'il semble que cela me soit demandé aujourd'hui.
Je suis tout à fait au clair, enfin je l'espère, avec les dangers de se croire investit par une autre personnalité, surtout si elle est glorieuse...
suite...
Supprimerje ne sais plus qui a écrit que ceux qui croient dans leurs vies antérieures, ont tendances à retrouver celles de nobles personnes, plutôt que celle d'un pauvre esclave qui nettoyait les latrines. ;-)))
Cette dernière touche mise à votre commentaire m’a fait bien rire, Anne ! Merci ! :-))
SupprimerJe manque de temps pour rédiger maintenant un commentaire plus long, mais j’en aurai probablement un peu plus tard dans la soirée.
Amezeg
Je dirais que le "lien" entre la rêveuse et la figure d'Anne Comnène est subtil et il peut sans doute être énoncé de différentes façons...on peut employer des mots tels que mediumnité ou énergies psychiques...
SupprimerOn peut dire aussi que l'inconscient possède un "savoir" qui n'est pas limité par l'espace-temps (ce qui signifie, au final, qu'une part de nous accède à des informations "hors de l'espace-temps")...ce sont différentes manières d'énoncer les choses...
Mais j'essaie, pour ma part, de rester le plus près possible de ce que dit le rêve...et ce qu'il dit est très précis : il ne parle pas de "comparaison" entre deux vies, il parle de nom et d'"identité"...
Erratum –
RépondreSupprimerJ’ai écrit ci-dessus : "bien qu’elle souhaiterait"
Merci de lire plutôt : "..... bien qu’elle souhaite (ou : bien qu’elle ait souhaité), comme la fille d’Alexis 1er, bénéficier d’une reconnaissance liée à sa filiation humaine concrète, sans pouvoir l’obtenir.
Amezeg
La formule est précise, mais le beau vieillard du rêve tient-il un véritable "langage d’état-civil" et affirme-t-il ainsi que la rêveuse et Anne Comnène ne font qu’une à travers les siècles, ou parle-t-il le langage qui est d’ordinaire celui des rêves, imagé, métaphorique, même lorsqu’une formulation est précise ? Qui sait... ?
RépondreSupprimerSi la prudence et la pondération ont permis d’envisager dans un premier temps le possible sens symbolique de ce rêve et de ne pas le négliger, il est vrai que rien n’interdit de s’interroger, avec prudence et audace à la fois, sur un sens moins symbolique qui suggérerait, lui, la possibilité d’une identité en tout ou en partie passée à travers le temps (tel que nous le concevons d’ordinaire) qui ferait qu’Anne Da Costa serait une ‘forme de réincarnation’ d’Anne Comnène, une autre occasion de répondre à des questions ou à des problèmes qui n’avaient pas trouvé de réponses ou de solutions assez satisfaisantes au cours de la vie de la princesse fille d’Alexis 1er , par exemple.
Et je crois vrai que plusieurs niveaux de compréhension – compatibles - du rêve ne sont pas à exclure.
J’ai eu parfois, comme bien d’autres personnes, l’occasion de constater que l’espace-temps habituel n’est pas absolu, il n’est que relatif à notre perception ordinaire. Je ne suis donc pas fermé à ces hypothèses mais je les envisage, en effet, avec prudence.
Amezeg
Tout à fait d'accord avec toi...sauf sur un point : je ne parle à aucun moment de "réincarnation"...:-)
SupprimerVoilà ce que j'ai écrit :
"Nous ne nous réincarnerions donc PAS (car cela suppose des vies successives, qui s'étalent dans le temps), mais nous vivrions des "VIES SIMULTANEES"...
Selon cette conception, le "Soi" se "projetterait" dans le monde créé, dans le temps et l'espace, en plusieurs "Moi", en plusieurs existences ..."
Et c'est cette conception-là, plus subtile et plus originale, que j'ai essayé de développer sur plusieurs messages...mais à chaque fois, vous revenez à la "réincarnation"...:-)
Bon, c'est vrai que ce n'est pas facile d'envisager cela...car ça suppose de dépasser totalement la notion de temps linéaire...
Ce temps linéaire qu'un autre rêve, sur ce blog, remettait déjà en cause :
http://grandsreves1234.blogspot.fr/2015/03/la-roue-du-temps.html
En fait, on ne peut même pas dire qu'il s'agisse une notion "nouvelle"...
SupprimerUn des tout premiers livres sur les rêves que j'aie lu ("Les rêves ne mentent pas" (1983), un livre de Laurent Lachance -jungien et québécois - évoquait déjà cette possibilité :
"Le Soi, centre réel de l'individu, projetterait le Moi dans le temps et dans l'espace.
Le Moi, plongé dans un contexte spatio-temporel, a une connaissance expérimentale et fragmentaire du temps et de l'espace, alors que le Soi en a une connaissance contractée et globale.
On pourrait penser que le Soi a la possibilité de procéder à plusieurs projections d'un Moi spatio-temporel, soit simultanément, soit successivement. ...
(...)
Grâce à plusieurs projections, le Soi pourrait diversifier ses expériences."
Ce qui n'est pas sans rappeler deux célèbres rêves de Jung :
http://grandsreves1234.blogspot.fr/2015/02/deux-reves-de-jung-le-soi-et-le-moi.html
(Ce bon vieux Jung, qui, en passant, est né...le jour de la Sainte-Anne ! ;-)
Mon commentaire s’adressait à toi, mais aussi à Anne qui cite le livre d’Arnaud Desjardins, "À la recherche du Soi", dont un chapitre s’intitulerait Mort et réincarnation. J’ai donc parlé d’une’ forme de réincarnation’, entre apostrophes, pour signaler que ce n’est qu’une façon d’évoquer les formes variées que pourrait prendre, dans l’espace temps, une entité que je ne saurais nommer précisément... :-)
RépondreSupprimerAmezeg
On pourrait peut-être, parler de "soeurs d'âme"...puisque deux personnes portant le même nom sont "soeurs"...et que "soeurs de Soi" n'est pas très joli ! :-)
SupprimerSoeur Anne, soeur Anne... ;-)
Entre-temps, j'ai aussi fait quelques recherches sur internet...et j'ai trouvé qu'il existe de belles biographies d'Anne Comnène ...
Une ici :
https://fr.wikisource.org/wiki/Figures_byzantines_-_Anne_Comn%C3%A8ne
Et puis un livre, intitulé "Moi, Anne Comnène" (!)
http://litbg.eu/vera-moutaftchieva/moi-anne-comnene-resume.html
Je les connais, ce sont de très bons livres.
RépondreSupprimerSoeur Anne, que vois-je venir au travers de vos échanges ? Que peut-être ces " moi " d'où qu'ils viennent, du même temps, ou à travers d'autres temps, sont nommés par le sage comme étant le mien ou les miens. A moi de les accomplir. dans cette vie là. Et dans un domaine spirituel, je dirai qu'ils sont à réunir, à unifier, pour les conduire jusqu'au Soi, qui résume le Tout. le Tout Autre, où il n'y a plus d'identité donc plus de question. Ouf...quel début de matinée...Merci à vous deux.
Oui, ça pourrait être quelque chose de cet ordre...
SupprimerSachant qu'il restera toujours, autour de ces questions, une grande part de mystère... :-)
Je te souhaite une belle journée !