samedi 12 septembre 2015

Question

Samedi 12 septembre 2015


A la suite des auteurs précédents, 
je me pose une question,
question délicate que je vais essayer 
de formuler le mieux possible, 
dans le langage forcément limité qui est le nôtre :

Le rêve , 
franchissant allègrement la "porte du Temps",
ne serait-il pas la "voie royale" vers une réalité multidimensionnelle,
la voie vers une réalité cachée à nos yeux et à notre mental, 
une réalité bien plus vaste que celle que nous connaissons, 
une réalité que, jusqu'ici, faute de mieux, 
nous avons appelée "inconscient" ?

Pendant notre sommeil,
Ne faisons-nous que "produire"
des images psychiques, des images subjectives,
et sommes-nous seulement,
comme la plupart des gens le pensent,
en train de projeter un film purement  imaginaire
sur notre "écran intérieur" ?

Ou est-ce que dans certains rêves,
une part ou un aspect de nous-même
"pense", "agit" et "vit" réellement quelque chose
dans un autre cadre, tout aussi réel que le nôtre,
mais situé dans des dimensions
qui échappent à nos sens physiques ?
.
Ce qu'on pourrait également formuler ainsi :
Le rêve est-il une simple illusion ...?
Ou est-il  - assez souvent - un voyage 
dans un monde extra-temporel (*) ?

Est-il une production de notre psychisme
 ou est-il l'expérience d'autres "sphères de réalité" ?

La vie nocturne serait-elle aussi "réelle"
d'une certaine façon, que la vie diurne ?

La nuit nous donnerait-elle ce pouvoir quasi-magique
d'accéder, par notre "corps de rêve",
à des régions mystérieuses
inaccessibles à notre corps physique ?

Nous donnerait-elle chaque jour l'occasion
de nous échapper de notre cage 
tri- ou quadri-dimensionnelle ?
Nous inviterait-elle régulièrement
à des excursions hors du Temps et de l'Espace (3D)
dans ces "dimensions supplémentaires du Réel" (*)
dont nos scientifiques soupçonnent l'existence ?

Certains rêves nous emmèneraient-ils réellement"ailleurs"
dans  un "lieu" à la géographie changeante,
un "monde inconnu" situé dans d'autres plans de réalité,
une sorte d'"Hyper-Espace" aux lois étranges et différentes,
une zone invisible et "habitée" dont nous explorerions,
dans notre sommeil,  les multiples aspects ?

Bref, le rêve serait-il essentiellement,
comme le suggérait Gérard de Nerval,
une "seconde vie" ?
.

La Licorne
.

(*) Dimensions dont Philippe Guillemant dit,
dans son livre"La Route du Temps"(p 249)
qu'elles ne sont rien d'autre que
celles de notre Espace intérieur.
.



18 commentaires:

  1. La question que tu poses, La Licorne, me fait songer à cet échange tenu entre Fraser Boa et Marie-Louise von Franz que l’on peut lire dans "La voie des rêves" :

    « — Fraser Boa : « Madame von Franz vous avez démontré comment les rêves révèlent le destin de l'être humain, comment ils s'emploient à régulariser la psyché humaine, comment ils permettent à chacun de vivre le mystère de son propre destin. Vous avez montré comment les rêves répondent même aux questions les plus profondes de la vie et de la mort. Mais une question me tracasse encore : si les rêves sont des messages envoyés pour informer notre conscience, pourquoi sont-ils si obscurs ?
    — M.L.von Franz : Cette question m'a également interpellée. J'ai souvent demandé, pleine de reproches : « Pourquoi ce satané inconscient parle-t-il une langue aussi compliquée ? C'est du chinois ! Pourquoi ne nous dit-il pas clairement ce qu'il en est ? » La réponse de Jung était que, de toute évidence, il ne pouvait pas le faire. L'inconscient ne parle pas le langage de l'esprit rationnel. Les rêves sont la voix de notre nature animale et instinctive ou, en définitive, la voix de la matière cosmique qui est en nous. C'est une hypothèse hasardeuse, mais je m'aventurerais à dire que l'inconscient collectif et la matière atomique organique représentent probablement deux aspects de la même chose. En fin de compte, les rêves sont la voix de la matière cosmique. Par conséquent, tout comme nous ne pouvons pas comprendre le comportement des atomes (il suffit de penser au langage « chinois » que les physiciens modernes doivent utiliser pour décrire le comportement d’un électron), nous devons utiliser le même genre de langage pour décrire les couches plus profondes du monde des rêves.
    Les rêves nous conduisent à travers les mystères de la nature, lesquels sont étranges pour notre esprit rationnel. Nous pouvons les comparer à la physique atomique, où les formules les plus compliquées ne suffisent pas à décrire ce qui se produit. Je ne sais pas pourquoi la nature, a construit notre esprit rationnel de manière à nous empêcher de comprendre la totalité de la nature. Nous sommes nés avec un cerveau qui ne peut apparemment comprendre que certains aspects des choses. Peut-être se produira-t-il, dans le futur, des mutations sur une autre planète grâce auxquelles la nature inventera un cerveau capable
    de comprendre tout cela. »
    Marie-Louise von Franz, "La voie des rêves" (Septième partie : le Soi – XIX Les rêves d’une vie), Éditions La Fontaine de Pierre


    Amezeg

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  2. Très intéressant...cet extrait.
    Merci Amezeg.

    La voix de la matière cosmique...
    "L'inconscient collectif et la matière atomique représentent deux aspects de la même chose..."

    Ce qui veut bien dire que "matière" et "psyché" se rejoignent...et que le monde de l'atome, le monde quantique de l'infiniment petit est sans doute "à cheval" entre les deux...qu'il fait le "lien" entre les deux...qu'il est à la frontière.
    Mais pour nous expliquer tout ça, il nous faudrait des "physiciens-psychologues"...ce qui, même de nos jours, n'est pas encore un métier très répandu. :-)

    Quant au langage: si le rêve nous emmène au "pays" où physique et psychique ne font qu'Un...au "pays du Tout", il s'agit sans doute d'un pays non descriptible par les mots habituels, ceux-ci appartenant entièrement au monde rationnel...et linéaire, au monde temporel.

    Dans le "pays des rêves", dans cet "Autre monde", on parle un autre langage, un langage capable d'embrasser les contradictions un langage capable de décrire le "Tout" et ses paradoxes, un langage "multidimensionnel" : c'est le langage des symboles...

    Je pense que les symboles et les "images oniriques" sont les "mots" qui nous viennent de la "Totalité"...La "Totalité" ne déguise rien, c'est juste qu'elle ne peut pas parler autrement.

    Le problème est, que chaque matin, au réveil, nous essayons tant bien que mal de "mettre en mots" (donc de ramener dans un langage linéaire et temporel), une expérience nocturne qui échappe à ces catégories...


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    1. « Le problème est, que chaque matin, au réveil, nous essayons tant bien que mal de "mettre en mots" (donc de ramener dans un langage linéaire et temporel), une expérience nocturne qui échappe à ces catégories... », dis-tu.

      Ce n’est peut-être pas le cas de toutes les personnes qui recueillent leurs rêves, mais c’est sans doute une façon de faire très fréquente, et qui n’est peut-être pas si mauvaise si l’on ne pousse pas trop loin la verbalisation des contenus oniriques. La Totalité s’adresse à nous dans sa langue très imagée, métaphorique, langue des oisons ou des oiseaux également ; n’est-il pas bon de transposer, de traduire - JUSQU’À UN CERTAIN POINT - cette langue dans notre langage habituel afin de mieux saisir le sens de ce qui nous est montré. ? Le jeu sacré qui se joue entre la Totalité et l’individu limité n’est-il pas aussi un jeu de transposition de l’information qui permet de l’actualiser ici et maintenant, en ce monde de l’incarnation, dans la vie de l’individu qui reçoit le rêve ? À condition de ne pas aller trop loin dans la transposition et de respecter l’intégrité de ce qu’il ne faut pas triturer et torturer pour le faire entrer en force dans les petites cases de la raison ordinaire : laisser intacts certains contenus du rêve, ou certains rêves en entier, les laisser simplement diffuser leur parfum en nous, la narine ouverte et le cœur consentant ?

      Amezeg

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    2. Hum...le parfum du rêve...:-)
      Je fais peu de rêves"olfactifs", mais que c'est beau...

      Garder le parfum, les images...les impressions, l'ambiance plus que les mots...c'est bien garder la "vie"du rêve plus que le "message"...ou la signification.
      C'est garder l'"expérience"...

      Ce qui importe, ne serait-ce pas avant tout que "quelque chose" passe entre le "monde du rêve"et le "monde de tous les jours",c'est que les deux soient en lien et non "séparés" ?
      C'est qu'il y ait une "porte ouverte"...

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    3. Euh, ne couperais-tu pas un peu les cheveux en quatre... dans le sens de la longueur ? ;-))
      Tu ne fais pas de rêves olfactifs, personne n’en fait...parce nous recevons les rêves, nous ne les faisons pas (là, j’ai pris ma paire de ciseaux de coiffeur :D)

      Amezeg

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    4. Cher coiffeur, je ne coupais rien du tout...
      Et dans la vie, je "reçois" plus d'odeurs que je n'en "produis"...(enfin, j'espère !)

      Rêvons en "paix"...;-)

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    5. Oui, comptons les petits moutons qui paissent dans notre ciel sans brûler de kérosène et suivons les en silence pour mieux entendre ce qui s’y raconte... :-)

      Amezeg

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  3. J'ai d'ailleurs souvent pensé que l'une des tâches les plus urgentes et les plus utiles serait d'inventer un nouveau langage, un langage "intégral" permettant de rendre compte d'un monde "non duel" et "holistique"...
    Pour l'instant, seuls les poètes ont tenté la chose...:-)

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    1. La poésie profonde, inspirée, est probablement, est je le crois, un langage hybride naissant à la croisée du connu (conscient) et de l’inconnu (inconscient) et est ainsi propre, par nature, à exprimer l’inexprimable.

      Amezeg

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    2. Oui...c'est aussi ma conception...
      La "vraie"poésie, la poésie profonde... n'est pas un truc fumeux, nébuleux et vague qui "fait joli"...elle essaie de dire, le mieux possible, ce qui, normalement, ne "rentre" pas dans les mots : la Réalité invisible.

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    3. Je viens de trouver une citation intéressante sur le sujet :

      « Existe-t-il une raison – je veux dire, une raison cosmologique – à la sensibilité dont sont dotés les poètes ?
      « Oui. Le poète parle avec des mots.
      Cela peut sembler un truisme, mais la vérité est qu’il y a des mystères dans les mots. Ce n’est pas un hasard si le plus grand de tous les mystères, le Logos, peut être traduit par « Parole ».
      Quand ils parlent avec de nouveaux mots, avec de nouvelles formes de mots, personne ne peut les comprendre – les troubadours le savaient.
      Avant qu’une société ne puisse être réceptive à une nouvelle idée, un nouveau vocabulaire doit être créé. Les anciens vocabulaires ne peuvent parler que des choses anciennes : ils sont comme des voies ferrées rouillées qui vont toujours dans la même direction.
      Un nouveau vocabulaire est nécessaire pour de nouvelles choses, de nouvelles directions. Le vrai poète trouve qu’il est difficile de parler à ses contemporains, car il utilise et forge une langue qui ne sera comprise que par les générations futures… » Mark Hedsel

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  4. Salut à vous deux,

    Jung écrivait que le symbole n'est pas réducteur mais bien inclusif, il dit plein de choses en même temps....d'une très grande efficacité et intelligence ce langage onirique. Alors que notre langage plus rationnel tente de classifier , de spécifier, ce qui est plutôt le contraire du langage du rêve. En effet, le langage des rêves n'est pas rationnel, l,image, est son langage ,c'est pourquoi je crois que l'art se rapproche de celui-ci et les poètes également vu que leurs mots sont évocateurs d,images. L,image c,est le pré-langage, celui de l'enfant qui se dissocie peu de son environnement , qui ne conceptualise pas mais qui reçoit avec tout son être l,expérience. Le rêve nous parle je trouve souvent de comment nous avons vécu à un niveau pré-verbal, avec notre corps ,nos émotions et nos perceptions ,les événements. Comment notre inconscient vit et héberge nos expériences.
    Pour ta question Licorne, très possiblement que les rêves peuvent nous faire connaître un ailleurs que notre condition de mortel ne peut connaître que par son corps plus subtil d'énergie. Certains rêves m,ont fait dire que rien de se perd....;toute l'expérience humaine peut être visitée, je me rappelle un rêve où j,ai revu mes fils alors qu,ils avaient 3 et 5 ans; c,était si merveilleux de les retrouver bien vivants à cet âge, je me suis sentie privilégiée de vivre cette expérience car pour moi ceci est possible dans la mesure où rien ne se perd, et que dans ces mondes plus subtils tout est possible. Je sens aussi que les rêves sont des excursions et des incursions dans ces mondes, notre psyché n,est que la rampe de lancement....

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    1. Merci Nicole.
      Je suis tout à fait en résonance avec ce que tu dis là...

      Les images et les symboles ont ce "pouvoir" de dire l'entièreté et d'évoquer le mystère aussi...ce que les mots ont bien du mal à faire, parce que trop limités, trop réducteurs, trop "univoques"...
      Ce n'est pas pour rien que Jung conseillait souvent de dessiner ses rêves...

      L'enfance est un moment où la "non-séparation" est encore de mise...les enfants aiment d'ailleurs peindre, dessiner, c'est leur langage"naturel"...ce n'est qu'après 7 ans qu'ils perdent ce "langage" et qu'ils entrent dans la conceptualisation...

      Mais je ne sais pas si le rêve nous ramène si souvent "en arrière", je ne crois pas...je crois qu'il nous emmène vers une non-séparation "actuelle" mais qui n'est plus perçue ou ressentie par notre personnalité adulte...
      Nous retrouverions chaque nuit notre être "hors du temps" .

      La partie de notre être qui est "hors du temps" aurait accès à des "mondes subtils", dans lesquels tout est possible en effet...
      Ta merveilleuse expérience de retrouver tes fils plus jeunes le prouve : tout ce qui est vécu s'inscrit peut-être quelque part...et peut, dans certaines conditions, être "revu"...C'est ce que certains appellent "les mémoires akashiques"...

      On retrouve quelque chose de semblable dans ton rêve "Préhistoire, guerre et feu", quand tu retournes au moment de la seconde guerre mondiale et que la scène est "criante de vérité"...

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  5. Dernière chose : je ne sais pas si nous avons vraiment besoin d'un nouveau cerveau "capable de comprendre tout cela", comme le dit ML Von Franz.

    Le cerveau qui "comprend le Tout" existe déjà: c'est le cerveau droit.
    Voir ici :
    http://fabulo.blogspot.fr/2013/01/mental-intuitif.html

    Ce dont nous avons besoin, c'est d'utiliser la totalité de notre cerveau...or, nous sommes éduqués, conditionnés même à utiliser le cerveau gauche en priorité ...au détriment du droit...

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    1. L’hypothèse du nouveau cerveau sur une autre planète n’est pas ce qui m’a fait citer ce passage de "La voie des rêves". C’est le rêve comme voix ou expression de la matière cosmique en nous et l’existence d’un espace "psychoïde" intermédiaire entre matière et psyché qui avaient retenu mon attention. Mais il me paraissait bon de citer l’intégralité de la réflexion de M.L von Franz incluse dans la réponse donnée à la question posée par Fraser Boa.

      Amezeg

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  6. Cet "espace psychoïde", on a bien du mal, en général à l'imaginer...

    Mais en fait, je me dis qu'il y a peut-être le même genre différence entre la matière et l'esprit qu'entre la glace et la vapeur ...
    Bien que la dernière soit invisible et que la première soit solide au point qu'on puisse s'y heurter...il s'agit de la même chose...
    L'espace psychoïde, si on poursuit la comparaison, serait l'état intermédiaire, c'est-à-dire...l'eau liquide.
    Alors, oui, on n'est pas "équipé" pour détecter l'esprit...de même que nos yeux ne perçoivent pas la vapeur )...mais on commence à la percevoir quand, refroidie, elle se transforme en gouttelettes (sur la vitre de la salle de bains, par exemple).

    Les rêves seraient-ils ces "petites gouttes" ?
    ...Formeraient-ils, mis bout à bout, "une pluie bienfaisante" qui vient irriguer nos nuits et qui, "intermédiaire" entre la vapeur et la glace, entre l'esprit et la matière...viendrait "annoncer" certaines "concrétisations" dans notre vie (événements matériels et concrets à venir ?).

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    1. L’imaginer est sans doute insuffisant pour bien se convaincre de sa réalité. Certaines expériences d’ordre shamanique ou des expériences de mort imminente, etc. sont peut-être plus convaincantes et plus impressionnantes car elles sont vécues à un niveau qui engage l’être tout entier.
      Dans "Les rêves et la mort" M.L. von Franz rapporte une hypothèse de Jung à propos de la nature respective de la matière et de la psyché qui me semble tout à fait digne d’intérêt et même très plausible. Il est encore plus intéressant de lire tout le chapitre concerné, bien sûr. On y parle entres autres choses du changement de fréquence vibratoire induisant la matérialisation de la psyché subtile ou la psychification de la matière grossière.

      « II se pourrait que la psyché doive se concevoir comme une intensité sans étendue et non pas comme un corps qui se meut dans le temps. On pourrait supposer que la psyché s'élève graduellement de l'extension la plus imperceptible vers une intensité infime et irréalise le corps, par exemple en dépassant la vitesse de la lumière... De ce point de vue, le cerveau pourrait être un transformateur par lequel la tension ou l'intensité relativement infinie de la psyché en soi serait transformée en fréquences ou « étendues » perceptibles. Inversement, l'absence de perceptions introspectives du corps s'expliquerait par une « psychification » graduelle, c'est-à-dire une intensification aux dépens de l'étendue. Psyché = intensité maximale dans un espace minimal. »
      Le corps subtil serait donc une forme d'énergie qui passerait progressivement d'un état physique et mesurable à un état psychique. Dans cette perspective, il serait encore proche du corps et posséderait une certaine masse et une dimension spatio-temporelle, bien qu'il n'appartienne plus à la matière physique au sens grossier du terme. »
      — Marie-louise von Franz, "Les rêves et la mort" (Chap. XI : Une hypothèse nouvelle de Jung), Éditions Fayard

      Amezeg

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  7. Merci pour cet extrait, Amezeg.
    Je pense effectivement que tout cela est une question de "fréquences vibratoires"...

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