Mardi 8 septembre 2015
Pour comprendre la nature du chamanisme,
nous devons inclure d'autres dimensions
dans nos modèles spatio-temporels classiques
à trois dimensions .
à trois dimensions .
Cessons de nous fourvoyer en limitant
le champ de notre perception et notre connaissance.
Notre modèle de pensée actuel ne permet pas d'accepter
-et moins encore d'expliquer - les phénomènes surnaturels.
Il nie, par exemple, l'existence du surnaturel
parce que celui-ci ne correspond pas à la vision dynamique de la nature.
Or, le rapprochement récent entre la science et la tradition
a démontré que le phénomène chamanique n'a rien de surnaturel.
Il apparaît seulement comme tel parce que la science matérielle
cherche à l'intégrer dans son cadre de recherche.
Aujourd'hui que celle-ci a élaboré des structures plus ouvertes,
les physiciens s'aperçoivent que l'univers compte
plus de trois dimensions
plus de trois dimensions
et que le chaman, médiateur entre le sacré et le profane,
travaille sur ces autres dimensions depuis déjà plusieurs milliers d'années.
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Patrick Drouot
"Le chaman, le physicien et le mystique"
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"......le chaman, médiateur entre le sacré et le profane, travaille sur ces autres dimensions depuis déjà plusieurs milliers d'années."
RépondreSupprimerLe chaman voudrait-il se tuer à la tâche...?
Amezeg
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Eh oui...il travaille depuis plusieurs milliers d'années ...le pauvre, et il semblerait qu'il n'ait toujours pas atteint le nombre d'annuités pour avoir une retraite décente... ;-)))
SupprimerPeut-être travaille-t-il plus pour mourir davantage et, s’il fait retraite, c’est peut-être toujours sur le mode de la décapitalisation...?
RépondreSupprimerAmezeg ;-)
Oui...une décapitalisation menée "tambour battant" et une longue "retraite" orientée sur la "quête de vision"...c'est peut-être ça, finalement, le chamanisme...:-)
SupprimerLa quête de vison peut s’avérer utile à la survie dans certains territoires sibériens, en effet. Mais je n’en dirai pas davantage car je ne voudrais pas te faire grimper à l’arbre ou trop tirer sur ta corde sensible en déformant davantage encore tes propos subtils zé délicieux... :-)
RépondreSupprimerAmezeg
Tu ne crois pas si bien dire...Là où je vis, en hiver,c'est presque la Sibérie...
RépondreSupprimermais, heureusement, mon "corps subtil" y résiste assez bien...sans vison ! ;-)
Ah ! tu as le corps subtil...
SupprimerBon, ne désespère pas, c’est déjà un premier pas dans la bonne direction... :D)
Amezeg
Non, je ne désespère pas...un jour, peut-être, j"aurai aussi l'"esprit subtil"... ;-)))
SupprimerTu as raison, il faut croire au miracle pour qu’il se produise... :-)
RépondreSupprimerAmezeg
:-P
SupprimerCette fois encore, tu dis vrai : le chemin peut être très long et peut nous faire tirer la langue, de lassitude, et d’impatience... (J’admire ta façon très concise de le dire) ;-))
SupprimerAmezeg
Ouais, ouais...
RépondreSupprimerJ'y voyais plutôt, moi, une brève apparition de la langue...
des oiseaux, langue très instructive qui me fait dire
qu'au fond, et je pèse mes mots, c'est tout un art ...d'être
"con"...si ! :-)
Et devenir conscient serait-il l’art d’accoucher toujours un peu plus de de soi-même... ?
RépondreSupprimerAmezeg
C'est cela même...
RépondreSupprimermais il faut dire que de nos jours, cet "art est nié"...on préfère en général aller se distraire sur la "toile" et du coup, on perd le "fil" de Soi...
D'ailleurs, je crois que c'est ce qu'on vient de faire tous les deux : on a vraiment perdu le "fil" de l'article du début...et on est partis dans d' "autres dimensions", certes distrayantes...mais sans grand rapport avec le schmilblick... :-))
La langue des oisifs a cependant parfois quelque parenté avec la langue des oiseaux (et parfois aussi avec les propos oiseux, il faut bien le reconnaitre... :-( or la langue des oiseaux me semble être une dimension du langage qui échappe au filet de la rationalité ordinaire du dit langage... dimension où l’artiste travaille sans filet à suivre le fil de l’étoile qui le guide, sur la toile ou hors la toile... ;-)
RépondreSupprimerAmezeg
Joli !!!
RépondreSupprimerEssayons donc de tirer notre dialogue vers une autre "dimension"...
Sais-tu que certains disent que l'on devrait dire la "langue des oisons" ?
(tu y étais presque)...?
Tiens, voilà qui pourrait t'intéresser ;-)
http://eden-saga.com/tradition-linguistique-breton-languedesoisons.html