samedi 16 mai 2015

Rêves prémonitoires (2) : Le cas troublant du Titanic

Samedi 16 mai 2015


L'éclatant succès du film de James Cameron relatant en 1998, la mythique épopée du paquebot "Titanic" qui on le sait, sombra lamentablement, après avoir heurté un iceberg, dans la nuit du 14 au 15 Avril 1912, entraînant dans la mort près de 1500 passagers, nous donne l'occasion de nous interroger sur certains faits étranges (que l'on pourrait qualifier de signes prémonitoires)....
(...)
L'encyclopédie Planète publiée en Août 1965 qui nous propose deux rêves prémonitoires qui se rattachent à cet événement :

"Parmi les rescapés entendus plus tard par une commission d'enquête, une dame américaine, qui, tous les ans, faisait la traversée avec son mari et ses deux enfants, raconte que, lorsque son mari eut obtenu ses billets pour la traversée, elle fut saisie d'une angoisse inexplicable, qui augmenta au fur et à mesure de l'approche du départ. Elle essaya en vain de persuader son mari de prendre un autre bateau. Mais tous les quatre s'embarquèrent cependant sur le Titanic.

Au cours d'une nuit, sur le paquebot, Mrs. X... eut un rêve agité. Elle fut réveillée par un choc épouvantable qui ébranla le navire et fut suivi d'un va-et-vient, de cris et d'appels à bord. Effrayée, elle réveilla son mari qui n'avait rien entendu. Ce dernier gagna le pont où tout était calme. Le navire poursuivait normalement sa route par beau temps. Il dit alors à sa femme: "Tu as fait un rêve, prends du somnifère pour te calmer."

L'Américaine ne put se débarrasser de l'affreux pressentiment qui l'angoissait, et, la nuit suivante, elle et ses enfants ne se déshabillèrent pas. Ce fut la nuit de la catastrophe, qui se produisit exactement comme Mrs X... l'avait rêvée la veille : un choc violent contre l'iceberg, le désarroi à bord, le bateau sombrait. Elle se précipita sur le pont avec ses enfants et ils trouvèrent une place dans un bateau de sauvetage. Plus tard, ils furent recueillis par le Carpathia. Son mari, qui avait perdu du temps à s'habiller, périt dans la catastrophe.

Dans le cas présent, des pressentiments précédèrent le rêve prémonitoire que Mrs. X... eut la veille du naufrage. On ne peut expliquer le fait que le rêve fut l'exacte image de la catastrophe qui se produisit vingt-quatre heures plus tard. Il est difficile de nier que ce rêve l'impressionna et lui dicta des mesures de prudence auxquelles elle dut d'être sauvée avec ses enfants."




Le deuxième rêve prémonitoire, rapporté par Mr. J. Cannon Middleton et qui se rattache au même événement, a été, lui aussi, minutieusement contrôlé:
"Le Titanic devait appareiller le 10 avril 1912 pour son premier voyage. Mr. Middleton retint sa place vers le 20 mars. Quelque temps après, il vit en rêve un vapeur gigantesque englouti par les flots. Tout autour, la mer était piquée de têtes de passagers qui luttaient contre les vagues. La nuit suivante, le même tableau angoissant se présenta en rêve: à son réveil, Mr. Middleton, inquiet, eut la certitude que ce rêve annonçait une catastrophe. 
Il n'en dit cependant, rien à sa famille de peur de l'inquiéter et de paraître ridicule en ajoutant foi à un songe. Mais le 4 avril, Mr. Middleton reçut un télégramme d'affaires lui demandant de remettre à plus tard son voyage, ce dont il fut enchanté. C'est alors qu'il raconta à sa femme et à plusieurs amis son fameux rêve. Trois d'entre eux l'enregistrèrent et l'envoyèrent plus tard à la Society for Psychical Research.

Mr. Middleton avait donc raconté le songe avant la catastrophe. Sa femme, le certifia verbalement et ajouta que c'était la première fois que son mari avait fait un tel rêve. Les quatre certificats furent publiés par le journal de la S.P.R. Sous le pseudonyme de "Connor", Mr. Middleton raconta son aventure dans une lettre datée du 19 avril 1912. Il avait gardé par hasard le billet de retour non utilisé et prouva même la véracité du câblogramme reçu. La véracité de ses déclarations ne faisait donc aucun doute.

On ne peut affirmer que la traversée du Titanic eût été fatale pour Mr. Middleton; toutefois, s'il s'était embarqué sur le steamer en question, il aurait couru de grands risques car peu d'hommes ont pu monter dans les quelques canaux mis à l'eau, lors du naufrage. Il est aussi à noter que la répétition de ce rêve prémonitoire en avait souligné l'importance."


Le troisième fait sera tiré de la revue "Lumières dans la Nuit" n°188 d'octobre 1979, sous la plume de Mr Gilbert Cornu. Après avoir présenté certains détails connus du naufrage l'auteur nous explique :

"Outre sa taille exceptionnelle (60.000 tonneaux) et son grand luxe, le Titanic se distinguait aussi par sa vitesse élevée pour l'époque (plus de 20 nœuds), vitesse due en partie à ses trois hélices, ce qui était une solution peu courante sans être exceptionnelle. Il devait offrir à ses passagers une sécurité exceptionnelle grâce à sa coque renforcée et à ses 16 compartiments étanches cela faisait de lui, au moins sur le papier, un bâtiment insubmersible. Cela semblait si évident que l'on avait négligé d'installer à son bord le nombre réglementaire de canots de sauvetage, ce qui se révéla une pure folie par la suite.
On comprend donc l'incrédulité qui frappa le monde entier lorsque la terrible nouvelle de son naufrage fut connue et la consternation durable qui suivit. C'est à cela que l'on doit les conventions internationales sur la sécurité de la vie en mer qui furent élaborées après les conférences de 1929 et 1948.


Ce que l'on ignore généralement, par contre, c'est que ce naufrage avait été décrit 14 années plus tôt par un écrivain peu connu du nom de Morgan Robertson et cela avec des précisions bien meilleures à celles que les auteurs de science-fiction ont atteintes pour décrire les ovnis... Voici donc le détail de cette étrange affaire.

L'ouvrage de Morgan Robertson est intitulé :"FUTILITY". Ce mot n'a même pas besoin d'être traduit et il se comprend tout seul et ne peut que trop évoquer la joyeuse fête qui ne cessa de régner à bord durant toute la durée de la traversée, fête qui est directement responsable de l'accident. (C'est la première coïncidence entre le livre de fiction américain et l'événement réel). Dans le livre de Robertson, il est très précisément question d'un "transatlantique" alors que l'auteur aurait pu choisir toute autre catégorie de navire existant, or le Titanic était aussi un transatlantique: (c'est la 2ème coïncidence). L'auteur attribue à son navire une longueur énorme pour l'époque, soit 800 pieds (environ 243m). Le vrai Titanic était légèrement plus long avec 882 pieds, soit 271 mètres, mais l'idée d'énormité et l'ordre de grandeur sont respectés (cela nous donne la 3ème coïncidence). Robertson fait transporter à son paquebot 3000 passagers alors que le Titanic n'en transportait que 2207, ce qui peut permettre aux personnes pointilleuses de ne pas accepter la coïncidence. En fait, le décalage entre les deux chiffres s'explique par le fait que le Titanic n'avait pas fait "le plein", car il s'agissait d'une traversée de grand luxe, mais il pouvait en emporter près de 3000 pour ses traversées ordinaires (c'est pourquoi nous accepterons cette 4ème coïncidence.)

Mieux, l'auteur a baptisé son navire géant le "Titan" , bien sûr, le nom s'imposait du moins dans notre esprit, car les choses sont toujours évidentes, après coup. (Mais le Titan et le Titanic nous donnent une 5ème coïncidence presque parfaite). Enfin, sinistre plaisanterie, les armateurs du Titan comme plus tard ceux du Titanic considéraient leur navire comme insubmersible grâce aux cloisons étanches dont ils avaient pourvus leurs navires respectifs. (Cette solution inhabituelle sinon unique sur un paquebot à l'époque nous donne notre 6ème coïncidence).
On relève en tout 13 coïncidences.

(Lire le texte intégral  ICI, si vous voulez en savoir plus...)

Comprenne donc et explique qui pourra cette véritable cascade de coïncidences qui se trouvent réunies dans un seul texte, d'un même auteur et qui concernent un seul et même événement. Plus encore que chacune des coïncidences, c'est l'ensemble, aussi homogène et sans faille qui est le plus troublant. C'est presque incroyable et plus d'un lecteur ne manquera pas de penser que c'est presque trop beau pour être vrai. C'est d'oublier que le vrai peut très bien ne pas être vraisemblable et que souvent la réalité dépasse la fiction..."

Le succès du film "Titanic" de Cameron, a été sans doute   l'occasion  pour un éditeur   de sortir à nouveau en français cette fois, le livre de Morgan Roberson  sous le titre "Le naufrage du TITAN"...(...)



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