vendredi 29 mai 2015

Rêve 34 : Le voile doré

Vendredi 29 mai 2015


Je suis sur terre, je me tiens debout.
 J'ai l'impression d'être seul (sans aucun homme aux alentours) 
pourtant un Être se tient là, à mes côtés et m'observe.
Cet Être ne semble pas parler,
pourtant j'ai le sentiment qu'il communique avec moi par la pensée. 
Il m'incite à lever mes yeux vers le ciel.
En levant ma tête, j'aperçois comme un voile doré 
fait de mailles tissées avec un fil doré. 
Ce voile semble tombé du ciel.

Pendant que ce voile descend, l'Être qui se tient à mes côtés 
m'indique que ce voile est un cadeau Divin 
que tous sont destinés à avoir.
Il m'explique que je suis un peu favorisé 
car j'ai ce cadeau avant d'autres 
mais il me fait comprendre que beaucoup l'ont déjà, eux. 
Je comprends aussi que d'autres bénédictions (cadeaux) 
sont à venir. Il  me montre ma femme 
puis  me montre un voile qui descend dans sa direction.

Au réveil, j’ai un sentiment de grande joie, 
je suis heureux et j’ai envie d’annoncer 
la nouvelle autour de moi.
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Rêve reçu par Franck
le 25 avril 2015
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mercredi 27 mai 2015

Symbolique du nombre 7

Mercredi 27 mai 2015


Quand on dit "sept", on pense immédiatement aux 7 jours de la semaine, aux 7 planètes du système solaire (avant qu'on ne découvre Uranus, Neptune...et Pluton), aux 7 notes de la gamme diatonique, aux 7 merveilles du monde, aux 7 couleurs de l'arc-en-ciel...

C'est à sept mois de grossesse qu'un bébé est "viable", à sept ans qu'on atteint l'âge de raison, et de 7 à 77 ans...qu'on vit sa vie...;-)

C'est un nombre omniprésent dans la vie de tous les jours mais aussi un nombre qui revient de façon presque obsessionnelle, dans toutes les traditions spirituelles...

Il y a sept degrés de la perfection, sept sphères ou degrés célestes.
Il y a sept emblèmes du Bouddha.
Les circumambulations de La Mecque comprennent sept tours.
Dans de nombreux mythes, l’Univers est conçu comme ayant sept étages superposés.
Il y a sept échelons dans les Mystères mithriaques.
L'être humain est doté de sept chakras...
Il apparaît dans d’innombrables traditions et légendes grecques : les sept Hespérides, les sept portes de Thèbes, les sept fils et sept filles de Niobé ; les sept cordes de la lyre, les sept sphères, etc.

C'est le nombre sacré par excellence. Il symbolise l'achèvement...et la totalité.

Sept désigne la totalité des ordres planétaires et angéliques, la totalité des demeures célestes, la totalité de l’ordre moral, la totalité des énergies et principalement dans l’ordre spirituel.

Le monde ayant été créé en six jours, Dieu chôma le septième et en fit un jour saint : le sabbat n’est donc pas vraiment un repos extérieur à la création, mais son couronnement, son achèvement dans la perfection.
C’est ce qu’évoque la semaine, durée d’un quartier lunaire.


"Sept" était chez les Egyptiens symbole de vie éternelle.
Il symbolise un cycle complet, une perfection dynamique.
Chaque période lunaire dure sept jours et les quatre périodes du cycle lunaire (7 x 4) ferment le cycle.
Philon d’Alexandrie observe à ce propos que la somme des sept premiers nombres (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7) arrive au même total : 28.

Sept indique le sens d’un changement après un cycle accompli et d’un renouvellement positif.

La stylisation du chiffre 7 représente une faux, symbole de mort, et ce n'est pas un hasard.
Il s'agit de mourir, d'achever un cycle et de renaître à autre chose...de se diriger vers un renouveau.

Le chiffre sept par la transformation qu’il inaugure, possède en lui même un pouvoir,
c’est un nombre magique.

Lors de la prise de Jéricho, sept prêtres portant sept trompettes doivent, le septième jour, faire sept fois le tour de la ville. Elisée éternue sept fois et l’enfant ressuscite (11 Rois, 4, 35). Un lépreux plonge sept fois dans le Jourdain et se lève guéri (11 Rois, 5, 14). Le juste tombe sept fois et se relève pardonné (Proverbe, 24, 16). Sept animaux purs de chaque espèce seront sauvés du déluge. Joseph rêve de sept vaches grasses et de sept vaches maigres.

Sept comporte cependant une anxiété par le fait qu’il indique le passage du connu à l’inconnu :
un cycle s’est accompli, mais quel sera le suivant ?


Le nombre sept est fréquemment employé dans la Bible.
Par exemple chandelier à sept branches ; sept esprits reposant sur la tige de Jessé ; sept cieux où habitent les ordres angéliques ; Salomon construisit le temple en sept ans (1 Rois, 6, 38). Non seulement le septième jour, mais la septième année est de repos. Tous les sept ans, les serviteurs sont libérés, les débiteurs exemptés.
Sept est utilisé 77 fois dans l’Ancien Testament...

Sept est la clé de l’Evangile de Saint Jean : les sept semaines, les sept miracles, les sept mentions du Christ : « Je suis ».

Le nombre 7 est bien universellement le symbole d'une totalité, mais d'une totalité en mouvement ou d'un dynamisme total.
Il est comme tel, la clé de l'Apocalypse (7 églises, 7 étoiles, 7 esprits de Dieu, 7 sceaux, 7 trompettes, 7 tonnerres, 7 têtes, 7 fléaux, 7 coupes, 7 rois...).


Il  y revient quarante fois . Le livre de l'Apocalypse est construit par série de sept. Ce nombre désigne ici encore la plénitude d’une période de temps révolue (la création dans la Genèse) ; l’accomplissement d’un temps, d’une ère, d’une phase...

Le sept symbolise l'achèvement du monde et la plénitude des temps.
Selon Saint Augustin , il mesure le temps de l'histoire, le temps du pélérinage terrestre de l'homme.

La perfection à sept du rythme sénaire est aussi familière à l’Islam, et notamment à l’Ismaélisme : le solide possède sept côtés (les six faces plus sa totalité – qui correspond au sabbat-).
Tout ce qu’il y a dans le monde est sept, parce que chaque chose possède une ipséité et six côtés ».
Les « dons de l’intelligence » sont sept (six plus la « ghaybat » la connaissance suprasensible).

Les Imâm d’une période sont sept (six plus le Qâ’im, l’Imâm de la résurrection).
Ces différentes séries sont de plus en correspondances les unes avec les autres. La religion littérale se développe sur un cycle de six « jours », qui sont six millénaires, suivis d’un septième, « le Sabbat de la religion en vérité », le « jour » du soleil et de la lumière, de la manifestation de l’Imâm jusque là caché.
(Henri Corbin – Trilogie Ismaélienne -1961).


Une tradition hindoue attribue au soleil sept rayons; six correspondent aux directions de l'espace, le septième au centre.

Semblablement, l'arc-en-ciel n'a pas sept couleurs mais six, la septième est le blanc, synthèse des six autres.

De Dieu, Coeur de l'univers, écrit Clément d'Alexandrie, émanent les six étendues et les six phases du temps : c'est là le secret du nombre 7;
Le retour au Centre, au Principe, à l'issue du développement sénaire, parfait le septénaire.


Le "7" se trouve exprimé , si l’on y ajoute le centre, dans l’hexagramme (Sceau de Salomon).
La semaine comprend six jours actifs, plus un jour de repos, figuré par le centre ;
le ciel six planètes (dans le comput ancien), le soleil étant au centre :
l’hexagramme six angles, six côtés ou six branches d’étoiles, le centre jouant le rôle d’un septième,
les six directions de l’espace ont un point médian ou central, qui donne le nombre sept.

Il symbolise la totalité de l’espace et la totalité du temps.

En Afrique, chez les Dogons, sept étant la somme de 4 , symbole de la féminité, et de 3, symbole de la masculinité, il représente la perfection humaine.

Ce chiffre est considéré  comme le symbole de l'union des contraires, de la résolution du dualisme, donc comme un symbole d'unicité et par là de perfection.

Au Moyen-Âge, on comptait, autour  de la "Philosophie"(Sophia), sept arts libéraux.


Sept, nombre des Cieux, est aussi, selon Dante, celui des sphères planétaires.
Il faut assimiler encore aux sept cieux les 7 encoches de l’arbre axial sibérien, les 7 couleurs de l’escalier du Bouddha, les 7 métaux de l’échelle des mystères mithriaques, les 7 échelons de l’échelle des Kadosh de la Maçonnerie écossaise: Sept est le nombre des états spirituels hiérarchisés qui permettent le passage de la terre au ciel.

Dans la voie initiatique, l' ascension est toujours progressive, marquée par des degrés qui sont souvent au nombre de sept. Dans de très nombreux rituels religieux ou initiatiques, 7 est le nombre des états spirituels hiérarchisés qui permettent le passage de la terre au ciel, il est ainsi le nombre qui marque une ascension céleste.

Les sept différentes étapes sur la voie mystique sont symbolisées par ATTAR,
dans son célèbre poème intitulé « Le langage des oiseaux », par sept vallées :

la première est celle de la recherche (talab) ;
la deuxième est celle de l’amour (eshq) ;
la troisième est celle de la connaissance (ma’rifat) ;
la quatrième est celle de l’indépendance (istignâ) ;
la cinquième celle de l’unité (tawhîd) ;
la sixième celle de l’émerveillement (hayrat) ;
et la septième, celle du dénuement (faqr) et de la mort mystique (fenâ).

Chez les indiens de la Prairie, ce nombre représente les coordonnées cosmiques de l’Homme par addition des quatre points cardinaux (plan de l’immanence) et de l’axe du monde, traversant ce plan en son centre, qui est l’ « ici » (l’Homme) et se terminant par l’en-dessous et l’au-dessus.

 7 = 4 (points cardinaux) + 2 (axe vertical) + 1 (centre), ce 1 étant la résultante de 4 et 2.

L’opposition transcendantale de l’au-dessus et de l’en-dessous se résout par la rencontre du plan d’immanence en l’Unité, qui est la place de l’Homme.
 (d’après Hartley Burr Alexander, "Le Cercle du Monde")


Le nombre apparaît aussi régulièrement dans les oeuvres d'imagination, les films, les livres, les contes..."Les sept samouraïs", "Les sept mercenaires", "Sept ans de réflexion", "Sept ans au Tibet", "Les sept boules de cristal" (Tintin),  "Blanche-Neige et les sept nains", "Le loup et les 7 chevreaux"..., "Les sept corbeaux", Le petit Poucet, ses sept frères et les bottes de "7 lieues"...etc.

Dans les contes et légendes, ce nombre exprimerait les "Sept états de la matière, les Sept degrés de la conscience, les Sept étapes de l’évolution" :

1 – conscience du corps physique : désirs apaisés de façon élémentaire et brutale ;
2 – conscience de l’émotion : les pulsions se compliquent de sentiment et d’imagination ;
3 – conscience de l’intelligence : le sujet classe, ordonne, raisonne ;
4 – conscience de l’intuition : les relations avec l’inconscient se perçoivent ;
5 – conscience de la spiritualité : détachement de la vie matérielle ;
6 – conscience de la volonté : qui fait pousser le savoir dans l’action ;
7 – conscience de la vie : qui dirige toute activité vers la vie éternelle et le salut.

Mme Loeffer – Delachaux voit dans le Petit Poucet et chacun de ses frères des symboles de chacun de ces états de conscience. (dans son livre : "Le symbolisme des contes de fée").

(d'après le "Dictionnaire des symboles" de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant)



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Ajouts : 
 
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jeudi 21 mai 2015

Rêve 33 : Le vieux sage dans le décor tout en or

Jeudi 21 mai 2015

Je fais depuis longtemps
des "rêves conscients"...


Un jour, je suis arrivé dans un lieu
où ma première pensée fut : 
"Si les hommes étaient là où je me trouve,
ils s'entre-tueraient pour toutes les richesses
 qui se trouvent en ce lieu !"

Pour être plus précis, l'ensemble de la scène, 
ambiance, décors, espace...tout était OR.


J'ai regardé au sol,
j'y ai vu des dalles de carrelage, en OR. 
Des colonnes sculptées finement incrustées 
de diamants et de pierres précieuses en OR. 
Quand j'ai levé mes yeux vers le ciel :
j'ai remarqué que les colonnes n'avait pas de fin, 
que la structure n'avait pas de toit. 
Seulement des nuées dorées.


Seul contraste : un monsieur Blanc, âgé, 
car il a une longue barbe blanche
et porte de longs cheveux blancs. 
Il est vêtu d'une genre de tunique blanche. 
Il est semi-allongé sur un siège 
semblable à celui des romains de l'époque de César.


Je remarque qu'il suffoque je me dis que je suis peut-être là 
pour aider cet homme qui me semblait
ne pas être seulement un homme ordinaire.
 J'essaye d'avancer vers lui, mais la distance ne réduit pas. 
Au bout d'un moment je me dis que finalement ,
je ne dois pas être là pour aider cet homme.


Puis je suis transporté dans un endroit sombre 
mais où je n'ai pas peur. 
Je vois devant moi un gâteau à l'ananas 
et je vois  une main qui prend un couteau. 
Elle coupe dans le gâteau sept parts 
qui ont chacune une tranche d'ananas. 
La main met les parts dans une assiette puis me les tend.
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Rêve de Franck
(rêve lucide)
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Les rêves et les écrivains

Mercredi 20 mai 2015

Le rêve : un procédé littéraire ?

Les écrivains ont-ils utilisé leurs rêves comme source d'inspiration ? Bien rarement, en vérité. Et certainement pas à l'état brut. Même lorsqu'ils relatent un songe dans un journal ou une lettre, ils le mettent en forme et tentent, comme tout le monde, de le décrypter pour en tirer une conclusion plus ou moins judicieuse.

Plus généralement, le rêve est utilisé comme un procédé littéraire qui permet de préparer le lecteur à un événement futur. L'auteur a beau jeu de se faire prophète puisqu'il est maître de l'avenir de ses créatures !


Ainsi, Rabelais, dans le Tiers livre de Pantagruel , donne un titre éloquent à l'un de ses chapitres : "Comment Pantagruel conseille Panurge prévoir l'heur ou malheur de son mariage par songes...".

Et il théorise - ou justifie ! - ainsi son propos : 

"Notre âme, lors que le corps dort...revoit sa patrie le ciel 
et reçoit participation insigne de sa prime et divine origine. 
Elle note non seulement les choses passées 
mais aussi les futures et les rapporte au corps."

La même recette, de préférence sous forme de cauchemar, est d'une grande efficacité au théâtre. Elle permet de résumer une situation et des états d'âme en dépassant le simple ton de la plate exposition.


Shakespeare, dans Richard III, fait dire à Clarence :

"J'ai passé une nuit misérable,
 pleine de rêves si effrayants et de visions si horribles que, 
foi de chrétien, fût-ce pour racheter un monde d'heureux jours, 
je ne voudrais pas en passer une pareille, 
tant j'ai éprouvé d'épouvantables terreurs."

Le rêve est également du meilleur effet en classiques alexandrins.
La Pauline de Corneille s'écrie :
Je l'ai vu cette nuit, ce malheureux Sévère,
La vengeance à la main, l'oeil ardent de colère



Et l'Athalie de Racine clame, épouvantée :

C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit.
Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée...



Seul, au grand siècle, ce trublion de La Fontaine avoue le subterfuge. Lorsqu'il décide de célébrer les Nymphes de vaux, il reconnaît gaiement l'artifice littéraire :

"Je feins donc qu'en une nuit de printemps m'étant endormi, 
j'imagine que je vais trouver le Sommeil 
et le prie que par son moyen je puisse voir vaux en songe : 
il commande aussitôt à ses ministres de me le montrer."
Et le tour est joué !


Si le siècle des Lumières est avare de rêves, les romantiques ne sont pas tellement plus généreux.En vérité, c'est la rêverie et la "rêvasserie" qui prédominent chez les Châteaubriand, Lamartine, Musset, Hugo ou Vigny...

Certes Gérard de Nerval dans Aurélia écrit :

 "Le rêve est une seconde vie.
 Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne 
qui nous séparent du monde invisible."

Et plus tard, Verlaine :
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime et qui m'aime...

Mais il s'agit encore de formes poétiques.


 En vérité, on doit attendre les surréalistes pour réhabiliter le rêve, le vrai si l'on ose dire. Encore que, pour eux, il ne soit ni un matériau , ni un procédé mais...un carburant.

André Breton, Philippe Soupault, Robert Desnos, René Crevel, Benjamin Péret, Michel Leiris sont attentifs à "l'état de rêve" parce qu'ils l'assimilent à celui  d'"automatisme psychique". 
Mais s'ils racontent, publient, commentent leurs songes, s'ils affichent un grand respect pour les manifestations nocturnes de l'inconscient, ils s'interdisent, en principe, de les utiliser dans leur travail d'écriture, professant que "le rêve ne doit pas être trahi par le langage en servant de prétexte à des fictions littéraires qui en méconnaissent le mécanisme propre."

Une règle morale qui laisse au rêve sa fonction d'exorcisme contre la réalité dont les surréalistes se méfient !

Hélène Renard -Isabelle Garnier
"Les grands rêves de l'histoire"



P-S : Il existe un site regroupant de très nombreux "Récits de rêves" tirés de la littérature mondiale...
Si ça vous intéresse, allez y faire un tour, il est vraiment très riche...


mardi 19 mai 2015

Rêves de vocation

Mardi 19 mai 2015

Photo de Jung, jeune homme

Dans son autobiographie intitulée "Ma vie", 
C-G Jung raconte deux rêves qu'il fit à l'âge de 18 ans, 
alors qu'il se posait la question de sa future profession. 
A ce moment-là, il hésitait de façon angoissante entre l'histoire, 
la philosophie et les sciences naturelles.

" Dans le premier rêve, 
il allait dans une sombre forêt qui s'étend le long du Rhin. 
Il arriva à une petite colline, un tumulus funéraire et il se mit à creuser. 
Au bout d'un moment, à son grand étonnement, 
il tomba sur des os d'animaux préhistoriques
Cela l'intéressa passionnément 
et à ce moment il sut qu'il lui fallait connaître la nature, le monde..."

Voici le second rêve : 

"Il se trouve dans une forêt. Des cours d'eau la parcourent, 
et, à l'endroit le plus obscur, il aperçoit, entouré d'épaisses broussailles, 
un étang de forme ronde. 
Dans l'eau, à moitié enfoncé, il y a un être extraordinairement étrange. 
Un animal rond, scintillant de multiples couleurs 
et composé de nombreuses petites cellules ou d'organes 
ayant la forme de tentacules. 
Un radiolaire gigantesque d'environ un mètre de diamètre. 
Que cette créature magnifique soit restée à cet endroit caché, 
dans l'eau claire et profonde, sans être dérangée, 
lui parut une merveille indescriptible ; 
elle éveilla en lui le plus ardent désir de savoir, 
si bien qu'il se réveilla le coeur battant."

Ces deux rêves déterminèrent Jung, "avec une force invincible", à choisir les sciences naturelles.
Ils supprimèrent tout doute à ce sujet, et il choisit ensuite les études de médecine.

Cf  C-G Jung « Ma Vie »




lundi 18 mai 2015

Rêves prémonitoires positifs (4)

Lundi 18 mai 2015

Personnellement, il m'est arrivé à plusieurs reprises 
de faire des rêves prémonitoires...
Je vous en citerai deux...


Le premier, je l'ai fait quelques semaines
avant la naissance de ma fille...

Je l'ai vue, clairement, âgée d'une dizaine d'années...
Elle était souriante, un peu espiègle...
et portait de longs cheveux bouclés...
Elle était assise à une table
et elle écrivait...

Elle est née, elle a grandi...
pas de cheveux (ou presque pas)
pendant un an...
A cinq ans, elle avait les cheveux raides...
courts et très lisses
(on lui faisait une coupe au carré).
C'était une petite fille gaie, souriante...
et espiègle !
Puis à six ans, ses cheveux sont devenus plus souples,
puis ondulés...de plus en plus ondulés...
Enfin, à dix ans, contre toute attente
elle avait les cheveux longs...
et carrément frisés...
exactement les mêmes que dans mon rêve...
.
(Précisons que ni moi, ni mon mari,
ni les membres de la famille très proche
n'avons les cheveux frisés
et que je ne pouvais donc pas projeter cela par avance...)

Précisons aussi qu'aujourd'hui,
l'une de ses principales "passions"
est...l'écriture !


Le deuxième rêve,
je l'ai fait alors que je cherchais
 depuis des mois à acheter un logement...
J'en avais déjà visité une dizaine, sans succès,
et je désespérais un peu...

J'ai alors rêvé d'une maison...
située tout au bout d'un village connu...
Dans mon rêve, j'en parcourais toutes les pièces
et je relevais une foule de détails  et d'images...

Quelques jours plus tard,
à la suite d'un concours de circonstances,
je visitais réellement 
une maison située à cet endroit...
(maison que je ne connaissais pas du tout)
La propriétaire était d'origine alsacienne...
or, dans mon rêve, il y avait...
une cigogne sur la cheminée...!

En la visitant, j'ai relevé, stupéfaite et amusée...
 quatre ou cinq détails
qui correspondaient exactement 
à ce que j'avais vu en rêve...
Détails très précis...impossibles à deviner d'avance
tels que, par exemple, un morceau de papier peint qui se décollait 
et qu'on avait fixé avec des épingles...!
Ou une baignoire située à un endroit improbable...
Ou un début de dégât dû à l'humidité...

J'ai finalement acheté cette maison...
je ne l'ai pas regretté...
elle est très agréable à vivre...
et j'y vis encore aujourd'hui..
C'était un peu comme si elle m'était ...
destinée !

Comme vous pouvez le constater, ce sont des rêves plutôt...positifs.
Les rêves prémonitoires ne sont pas toujours annonciateurs de malheur..
...heureusement ! :-)
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La Licorne
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dimanche 17 mai 2015

Rêves prémonitoires (3) : De la nature du Temps

Dimanche 17 mai 2015

La physique quantique remet 
nos conceptions du temps 
en question

Si les rêves prémonitoires sont réellement ce qu’ils sont,
 c’est-à-dire des informations sur le futur,
 leur existence malmène sérieusement notre conception linéaire de l’espace-temps. 
Pourtant, la physique quantique – l’étude, entre autres, des particules subatomiques – 
a déjà bouleversé nos croyances sur le fonctionnement de l’univers 
et sur celui de la conscience. 
Surtout depuis le jour où, en 1982,
 le physicien français Alain Aspect a démontré que des informations 
peuvent voyager entre deux particules à des vitesses supérieures à celle de la lumière, 
Depuis, bien d’autres scientifiques ont tenté,
et tentent encore, de résoudre cette énigme. 
Et tous en viennent à la même conclusion : le temps immuable, 
qui s’écoule inéluctablement au fil des jours, le nôtre en somme, 
ne serait pas la seule forme de temps qui régit l’univers…
 


Si les rêves prémonitoires délivrent des informations sur le futur, 
pourraient-ils empêcher que des catastrophes se produisent 
ou permettre de contrecarrer les crimes, comme dans le film de Spielberg ?
 
Dans les années 60, le psychiatre britannique John Barker 
a fondé le Central Premonitions Registry 
pour tenter de répondre à cette question. 
En trente ans d’activités, il a reçu des milliers de témoignages, 
mais a été obligé de conclure qu’un rêve prémonitoire se produit en général 
dans les deux ou quatre jours qui précèdent l’événement. 
Le temps de recevoir et d’analyser les informations, il est trop tard…
 

Perspectives d’avenir ?
Les rêves prémonitoires ont-ils alors une quelconque utilité ? 
« Oui, répond Christine Hardy.
Développer ce don caché, qui s’apparente à l’intuition,
apporte des bénéfices considérables. » 
Docteur en sciences humaines, elle vient de publier 
“Votre esprit est guérisseur” (Editions du Dauphin, 2002).
 



« L’un des principaux avantages de se mettre
à l’écoute de ses rêves sans aucun a priori – 
c’est-à-dire en reconnaissant la possibilité
d’obtenir des informations sur le futur – 
est d’avoir une perspective sur notre propre avenir. 
Cela permet aussi une beaucoup plus grande intensité de vie. 

C’est toute la question de l’ouverture de la conscience :
 plus vous permettez à votre inconscient de s’exprimer librement, 
plus vous pouvez explorer vos richesses intérieures. »

Ouvrir sa conscience demande cependant de remettre en question ses croyances 
et d’accepter que notre esprit – qui reste encore un mystère pour la science – 
recèle peut-être des dons inouïs, mais pourtant bien naturels.
 


Quand le temps s'inverse

Rudyard Kipling, auteur du “Livre de la jungle”, rationaliste convaincu, 
écrit dans ses “Souvenirs” : 
« Une fois, j’ai été certain d’avoir dépassé les limites assignées par le destin. »

Il raconte qu’il s’était vu en rêve,
 vêtu d’un habit qu’il ne portait jamais, 
debout dans une grande salle pavée de dalles fissurées. 
Il était au milieu d’une rangée de personnes
habillées de la même façon que lui. 
Derrière eux, une foule. 
Sur sa gauche se déroulait une cérémonie qu’il ne pouvait pas voir
 à cause du très gros ventre de son voisin. 
Puis, la foule s’est dispersée. 
C’est alors que quelqu’un a pris son bras en disant : 
« Je voudrais vous dire un mot. »

Kipling, troublé par ce rêve très clair, y pensa souvent, sans en comprendre le sens. 
Deux mois plus tard, il assistait à une cérémonie dans l’abbaye de Westminster. 
Tout y était : le costume inhabituel, la rangée de personnes, la foule, le vieux dallage et… 
le gros ventre de son voisin de gauche qui l’empêchait de voir la cérémonie ! 
A la fin, quelqu’un posa sa main sur son bras en disant : 
« Je voudrais vous dire un mot, s’il vous plaît. » 
Pour conclure son récit, l’écrivain ajoute : 
« Mais comment et pourquoi m’avait-il été donné de voir 
une longueur encore enroulée de la pellicule de ma vie ? »

Article trouvé ici 
(psychologies.com)

samedi 16 mai 2015

Rêves prémonitoires (2) : Le cas troublant du Titanic

Samedi 16 mai 2015


L'éclatant succès du film de James Cameron relatant en 1998, la mythique épopée du paquebot "Titanic" qui on le sait, sombra lamentablement, après avoir heurté un iceberg, dans la nuit du 14 au 15 Avril 1912, entraînant dans la mort près de 1500 passagers, nous donne l'occasion de nous interroger sur certains faits étranges (que l'on pourrait qualifier de signes prémonitoires)....
(...)
L'encyclopédie Planète publiée en Août 1965 qui nous propose deux rêves prémonitoires qui se rattachent à cet événement :

"Parmi les rescapés entendus plus tard par une commission d'enquête, une dame américaine, qui, tous les ans, faisait la traversée avec son mari et ses deux enfants, raconte que, lorsque son mari eut obtenu ses billets pour la traversée, elle fut saisie d'une angoisse inexplicable, qui augmenta au fur et à mesure de l'approche du départ. Elle essaya en vain de persuader son mari de prendre un autre bateau. Mais tous les quatre s'embarquèrent cependant sur le Titanic.

Au cours d'une nuit, sur le paquebot, Mrs. X... eut un rêve agité. Elle fut réveillée par un choc épouvantable qui ébranla le navire et fut suivi d'un va-et-vient, de cris et d'appels à bord. Effrayée, elle réveilla son mari qui n'avait rien entendu. Ce dernier gagna le pont où tout était calme. Le navire poursuivait normalement sa route par beau temps. Il dit alors à sa femme: "Tu as fait un rêve, prends du somnifère pour te calmer."

L'Américaine ne put se débarrasser de l'affreux pressentiment qui l'angoissait, et, la nuit suivante, elle et ses enfants ne se déshabillèrent pas. Ce fut la nuit de la catastrophe, qui se produisit exactement comme Mrs X... l'avait rêvée la veille : un choc violent contre l'iceberg, le désarroi à bord, le bateau sombrait. Elle se précipita sur le pont avec ses enfants et ils trouvèrent une place dans un bateau de sauvetage. Plus tard, ils furent recueillis par le Carpathia. Son mari, qui avait perdu du temps à s'habiller, périt dans la catastrophe.

Dans le cas présent, des pressentiments précédèrent le rêve prémonitoire que Mrs. X... eut la veille du naufrage. On ne peut expliquer le fait que le rêve fut l'exacte image de la catastrophe qui se produisit vingt-quatre heures plus tard. Il est difficile de nier que ce rêve l'impressionna et lui dicta des mesures de prudence auxquelles elle dut d'être sauvée avec ses enfants."




Le deuxième rêve prémonitoire, rapporté par Mr. J. Cannon Middleton et qui se rattache au même événement, a été, lui aussi, minutieusement contrôlé:
"Le Titanic devait appareiller le 10 avril 1912 pour son premier voyage. Mr. Middleton retint sa place vers le 20 mars. Quelque temps après, il vit en rêve un vapeur gigantesque englouti par les flots. Tout autour, la mer était piquée de têtes de passagers qui luttaient contre les vagues. La nuit suivante, le même tableau angoissant se présenta en rêve: à son réveil, Mr. Middleton, inquiet, eut la certitude que ce rêve annonçait une catastrophe. 
Il n'en dit cependant, rien à sa famille de peur de l'inquiéter et de paraître ridicule en ajoutant foi à un songe. Mais le 4 avril, Mr. Middleton reçut un télégramme d'affaires lui demandant de remettre à plus tard son voyage, ce dont il fut enchanté. C'est alors qu'il raconta à sa femme et à plusieurs amis son fameux rêve. Trois d'entre eux l'enregistrèrent et l'envoyèrent plus tard à la Society for Psychical Research.

Mr. Middleton avait donc raconté le songe avant la catastrophe. Sa femme, le certifia verbalement et ajouta que c'était la première fois que son mari avait fait un tel rêve. Les quatre certificats furent publiés par le journal de la S.P.R. Sous le pseudonyme de "Connor", Mr. Middleton raconta son aventure dans une lettre datée du 19 avril 1912. Il avait gardé par hasard le billet de retour non utilisé et prouva même la véracité du câblogramme reçu. La véracité de ses déclarations ne faisait donc aucun doute.

On ne peut affirmer que la traversée du Titanic eût été fatale pour Mr. Middleton; toutefois, s'il s'était embarqué sur le steamer en question, il aurait couru de grands risques car peu d'hommes ont pu monter dans les quelques canaux mis à l'eau, lors du naufrage. Il est aussi à noter que la répétition de ce rêve prémonitoire en avait souligné l'importance."


Le troisième fait sera tiré de la revue "Lumières dans la Nuit" n°188 d'octobre 1979, sous la plume de Mr Gilbert Cornu. Après avoir présenté certains détails connus du naufrage l'auteur nous explique :

"Outre sa taille exceptionnelle (60.000 tonneaux) et son grand luxe, le Titanic se distinguait aussi par sa vitesse élevée pour l'époque (plus de 20 nœuds), vitesse due en partie à ses trois hélices, ce qui était une solution peu courante sans être exceptionnelle. Il devait offrir à ses passagers une sécurité exceptionnelle grâce à sa coque renforcée et à ses 16 compartiments étanches cela faisait de lui, au moins sur le papier, un bâtiment insubmersible. Cela semblait si évident que l'on avait négligé d'installer à son bord le nombre réglementaire de canots de sauvetage, ce qui se révéla une pure folie par la suite.
On comprend donc l'incrédulité qui frappa le monde entier lorsque la terrible nouvelle de son naufrage fut connue et la consternation durable qui suivit. C'est à cela que l'on doit les conventions internationales sur la sécurité de la vie en mer qui furent élaborées après les conférences de 1929 et 1948.


Ce que l'on ignore généralement, par contre, c'est que ce naufrage avait été décrit 14 années plus tôt par un écrivain peu connu du nom de Morgan Robertson et cela avec des précisions bien meilleures à celles que les auteurs de science-fiction ont atteintes pour décrire les ovnis... Voici donc le détail de cette étrange affaire.

L'ouvrage de Morgan Robertson est intitulé :"FUTILITY". Ce mot n'a même pas besoin d'être traduit et il se comprend tout seul et ne peut que trop évoquer la joyeuse fête qui ne cessa de régner à bord durant toute la durée de la traversée, fête qui est directement responsable de l'accident. (C'est la première coïncidence entre le livre de fiction américain et l'événement réel). Dans le livre de Robertson, il est très précisément question d'un "transatlantique" alors que l'auteur aurait pu choisir toute autre catégorie de navire existant, or le Titanic était aussi un transatlantique: (c'est la 2ème coïncidence). L'auteur attribue à son navire une longueur énorme pour l'époque, soit 800 pieds (environ 243m). Le vrai Titanic était légèrement plus long avec 882 pieds, soit 271 mètres, mais l'idée d'énormité et l'ordre de grandeur sont respectés (cela nous donne la 3ème coïncidence). Robertson fait transporter à son paquebot 3000 passagers alors que le Titanic n'en transportait que 2207, ce qui peut permettre aux personnes pointilleuses de ne pas accepter la coïncidence. En fait, le décalage entre les deux chiffres s'explique par le fait que le Titanic n'avait pas fait "le plein", car il s'agissait d'une traversée de grand luxe, mais il pouvait en emporter près de 3000 pour ses traversées ordinaires (c'est pourquoi nous accepterons cette 4ème coïncidence.)

Mieux, l'auteur a baptisé son navire géant le "Titan" , bien sûr, le nom s'imposait du moins dans notre esprit, car les choses sont toujours évidentes, après coup. (Mais le Titan et le Titanic nous donnent une 5ème coïncidence presque parfaite). Enfin, sinistre plaisanterie, les armateurs du Titan comme plus tard ceux du Titanic considéraient leur navire comme insubmersible grâce aux cloisons étanches dont ils avaient pourvus leurs navires respectifs. (Cette solution inhabituelle sinon unique sur un paquebot à l'époque nous donne notre 6ème coïncidence).
On relève en tout 13 coïncidences.

(Lire le texte intégral  ICI, si vous voulez en savoir plus...)

Comprenne donc et explique qui pourra cette véritable cascade de coïncidences qui se trouvent réunies dans un seul texte, d'un même auteur et qui concernent un seul et même événement. Plus encore que chacune des coïncidences, c'est l'ensemble, aussi homogène et sans faille qui est le plus troublant. C'est presque incroyable et plus d'un lecteur ne manquera pas de penser que c'est presque trop beau pour être vrai. C'est d'oublier que le vrai peut très bien ne pas être vraisemblable et que souvent la réalité dépasse la fiction..."

Le succès du film "Titanic" de Cameron, a été sans doute   l'occasion  pour un éditeur   de sortir à nouveau en français cette fois, le livre de Morgan Roberson  sous le titre "Le naufrage du TITAN"...(...)



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vendredi 15 mai 2015

Rêves prémonitoires et synchronicité

Vendredi 15 mai 2015


Les rêves prémonitoires anticipent le futur et peuvent parfois nous permettre d'éviter des événements catastrophiques. Pour certains, yogis et occultistes, il existe un monde "subtil" proche du nôtre, auquel nous aurions rarement accès en rêve, où les événements existent déjà et ne sont pas encore actualisés dans notre monde "grossier".

Les rêves prémonitoires appartiendraient à ce monde subtil et pourraient ne pas se réaliser ensuite si l'on prend les mesures nécessaires qu'il faut pour cela. Ainsi, un accident peut être évité, si l'on décide de ne pas prendre un itinéraire de route fixé, après un rêve alarmant.


Ou bien l'on reporte son voyage en chemin de fer, ou son vol d'avion. C'est alors que le lendemain les journaux nous apprennent qu'une voiture a brûlé à tel endroit de l'autoroute avec tous ses occupants, à l'endroit où nous aurions dû nous trouver.Ou bien le train que nous aurions dû prendre a déraillé. Ou, que l'avion annulé au dernier moment s'est fatalement écrasé.
Ces rêves prémonitoires sont rares et ne peuvent faire l'objet d'aucune statistique de vérification postérieure.

Nous avons vu précédemment que le temps et l'espace pouvaient parfois être remis en question dans les rêves.



Jung a proposé le terme de "synchronicité" qui dépasse le "synchronisme" qui relie par une relation linéaire de cause à effet un événement déterminé à son origine.La "synchronicité" relie un événement imprévu, à un autre événement extérieur tout à fait prévisible dans notre quotidien. Si la "synchronicité" est surtout temporelle, elle n'exclut pas une "synchronicité spatiale" qui raccourcirait les distances.

Quoi qu'il en soit la "synchronicité" est surprenante et constitue une "coïncidence significative" entre deux chaînes d'événements reliés entre eux par bien plus qu'une chance de rencontre fortuite. En ce sens, a synchronicité peut être au-delà des effets et des causes : a-causale , sinon même trans-causale.
Elle pourrait rendre compte des rêves prémonitoires qui permettraient d'obtenir une clairvoyance temporelle et spatiale.


Mais la co-occurence, l'apparition simultanée d'événements temporels ordinairement séparés ne suffit pas à expliquer ce qui se passe.

"Ce qui connaît" alors et reconnaît de tels événements simultanés n'est pas forcément notre mental conscient ou notre intellect.C'est plutôt une intuition fulgurante et immédiate qui s'impose comme vérité. Ou bien une forte émotion qui nous submerge depuis des rives inconscientes.
Ou encore, cela surgit d'une profondeur ignorée des archétypes de l'inconscient collectif et nous met en garde d'avoir à nous mobiliser sans plus attendre.

Nous ne sommes pas éloignés des "expériences proches de la mort" ("Near Death Experiences" : NDE) où en péril de mort immédiate, l'être mobilise toutes ses ressources et décide consciemment de rester en vie ou de partir...
C'est pourquoi les rêves prémonitoires nous interpellent et sont parfois initiatiques comme l'étaient les rêves d'incubation de l'Antiquité.



Abraham Lincoln rêva une nuit qu'il se réveillait, se levait et se promenait dans ses appartements. Il entendit des bruits de sanglots et, pénétrant dans le salon, vit une grande assemblée devant un catafalque veillé par des soldats. Se renseignant, il entendit : "C'est le président, il a été assassiné." Il se réveilla interloqué et raconta au matin le rêve à son épouse. Trois jours plus tard, il était assassiné. Coïncidence ? Synchronicité ?

Cela arriva bien avant également puisque  Marie de Médicis rêve qu'Henri IV serait assassiné la veille même de ce tragique événement. Le bon roi à-la-poule-au-pot, aurait de son côté rêvé d'un arc-en-ciel au-dessus de sa tête...
Napoléon aurait eu un rêve prémonitoire à la veille de la défaite de Waterloo...

L'histoire funeste se répète-t-elle indéfiniment ?
Le rêve peut-il briser le mur du temps et de l'espace ?


Jung lui-même décrit un rêve prémonitoire, également télépathique, c'est-à-dire transmis à distance par la personne émettrice à propos d'un événement anticipé dans le temps...
Pour Jung : "Au moment du rêve, tel événement peut encore appartenir au domaine du futur. Mais tout comme nos pensées conscientes, notre inconscient et ses rêves s'occupent de l'avenir et de ses possibilités."

Nous n'avons pas fini d'être surpris par l'ouverture  de nos portes de rêves qui parfois sont des effractions effroyables, surtout lorsque la mort est au rendez-vous.
A l'inverse, ces ouvertures au-delà du temps et de l'espace, peuvent être positives.
Elles nous révèlent alors et dévoilent d'ineffables merveilles et des miracles anticipés
de changements de vie radicaux qui vont nous être demandés.
En soi, ces rêves prophétiques, ces grands songes, ces visions, sont alors comme une initiation
à un nouveau passage vers une nouvelle vie.(...)

Pierre Etevenon 
"Des rêves pour changer votre vie"


jeudi 14 mai 2015

QUI rêve ?

Jeudi 14 mai 2015


Le rêve est le phénomène que nous n’observons
que pendant son absence.
Le verbe rêver n’a presque pas de « présent ».
Je rêve, tu rêves, sont des figures de rhétorique,
car c’est un éveillé qui parle ou un candidat au réveil .
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Paul Valéry
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Quel est le rêveur en nous ?
"Qui" rêve ?
Cette question est philosophique
et peut-être même intuitive et non mentale,
relevant d'autres plans de conscience et d'existence. 
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"Des rêves pour changer votre vie"
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jeudi 7 mai 2015

Pause sourire (2)

Jeudi 7 mai 2015




















"Réveil"

Je me suis réveillé ce matin, j'ai levé les bras, et crac ! 
J' ai plié les genoux, et crac ! J'ai tourné le cou, et crac ! 
Alors, j'en suis venu à la conclusion suivante : 
plus on est vieux... plus on est craquant !
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