mardi 3 mars 2015

Rêve 31 : Le temps s'inverse

Mardi 3 mars 2015


Je suis dans une ville. 
Je décide de partir le long d'une route, semble-t-il vers l'Ouest,
 à la recherche d'une maison où habiter, d'un village où m'installer.

Je veux rester sur cette route car je pourrai 
prendre un autobus, le 135, pour aller travailler.


 Je marche longtemps. 
Tout au long de la route, le paysage est superbe :


à ma gauche, il y a une rivière dont l'eau est très claire 
- je vois le fond sablonneux, je me dis qu'il serait facile d'y pêcher 
car on peut voir les poissons - et à ma droite, il y a la mer.

 J'aperçois à un moment, au loin, une jetée et un phare
 mais il n'est pas question d'y habiter.


J'arrive dans une autre ville. 
Je me rends compte que j'ai dû franchir une frontière
sans m'en apercevoir  car je suis dans un autre pays.


 Je suis une femme dans la soixantaine,
et cependant j'observe la scène où elle se trouve d'en-haut,
 comme si je flottais près du plafond.

Elle demande où elle est arrivée, 
et quelqu'un lui répond qu'elle est au pays du Wasisistan
(la ville semble s'appeler "Remember").
 Elle va s'établir là, y travailler.


Elle parle avec un couple, leur montre une photo 
et je les vois se pousser du coude en souriant :

 sur la photo, on peut voir qu'elle perd ses cheveux sur sa nuque
 mais voilà que, depuis qu'elle est arrivée,
 ils ont commencé à repousser... 


 Je me réveille émerveillé:
le temps s'inverse ! 
Elle rajeunit...
.
Rêve reçu par Jean
le 21 mai 2014
.




47 commentaires:

  1. Deux petites questions me viennent à l’esprit (pour le moment ... :-) à propos de ce rêve :

    « Je suis une femme dans la soixantaine »
    Je suis signifie-t-il "je marche à la suite d’une femme..." (verbe suivre) ou cela signifie-t-il que Jean, le rêveur, est alors (devient) une femme dans le rêve (verbe être) ?
    Ou Jean est-il le féminin du prénom anglais masculin John ? Le rêveur serait alors une rêveuse... ?
    Ou... ?

    Comment est prononcé, phonétiquement, dans le rêve le mot "Wasisistan" ou comment est-il prononcé mentalement lors du réveil par le rêveur ?

    Amezeg

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    1. Bonjour Amezeg

      C'est en effet une belle ambiguïté sur laquelle la Licorne a attiré mon attention, entre "suivre" et "être". Et c'est donc bien le verbe "être" qui s'applique ici. A ce moment du rêve, je m'aperçois que je suis cette femme, et cependant j'ai une vue dissociée de la scène que j'observe d'en-haut...

      Jean

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  2. Pour préciser ma question à propos de "Wasisistan" :

    Le W est-il prononcé VA ou OUA, ou encore autrement ?

    Les différents S sont-ils prononcés ESSE (S dur) ou Z ( S doux) ?

    TAN est-il prononcé comme TANNE ou comme TANT (ou bien TEMPS) ?

    Amezeg

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    1. Ah ! Je n'avais pas pensé à rapprocher le "tan" du temps... :-)

      "Wasisistan" est prononcé à l'anglo-saxonne, sauf le "tan". Cela donne donc : OUASISISTAN, qui se décompose donc en "was is is temps" :-)

      Jean

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    2. Bonjour Jean,

      As-tu pensé à décomposer aussi le mot comme ceci : "Was-Isis-Temps"...?

      Cela peut avoir du sens, sachant qu'on lui attribue cette phrase :
      "Je suis tout ce qui fut, ce qui est, ce qui sera et aucun mortel n’a encore osé soulever mon voile."

      On en revient au "temps"... :-)

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    3. Bonjour Licorne,

      Merci d'héberger mon rêve :-)

      Non, je n'avais pas pensé à Isis ! Fort intéressant... et très belle citation que je ne connaissais pas. Quel sens proposerais-tu dès lors pour ce rébus ?

      Jean

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    4. Peut-être quelque chose comme "C'était le temps de la déesse..." ?
      Bien que Google traduction me donne , pour Was-Isis-Tan : c'était le bronzage d' Isis... :-)))

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    5. D'accord. En effet, ça marche: "c'était le temps de la déesse", ce qui peut faire écho avec la femme dans la soixantaine, qui selon Amezeg pourrait représenter le point de vue d'une anima mature. Or il me semble que cette maturité va avec la reconnaissance de la déesse. Et puis le temps de la déesse est comme le "temps du rêve" des aborigènes australiens, une réalité plus réelle que la notre :-)

      Jean

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    6. REMEMBER peut faire penser au remembrement d’Osiris qui évoque le regroupement de l’ensemble des parties séparées de son corps et aussi, de façon plus précise, la re-création par la magie d’Isis du phallus d’Osiris qu’un poisson avait avalé et qui n’avait pas été retrouvé.

      J’avais bien vu Isis dans Wasisistan mais je n’avais alors pas fait le rapprochement avec Remember...!
      Votre échange à propos d’Isis m’a "réveillé". :-)
      La notion d’élan créateur phallique retrouvé par la magie de la déesse, par la capacité du Féminin à rassembler et à soigner (Éros), semble donc être souligné par le rêve.

      Amezeg

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    7. Bonjour Amezeg...

      Oui, le Féminin rassemble et soigne...et Isis a dû "reconstruire" un phallus pour Osiris , car c'était la seule partie qu'elle n'avait pas retrouvée...

      Mais, là où je ne te "suis" pas tout à fait...c'est quand tu vois "l'élan créateur" comme purement masculin....
      Au temps d'isis, on pensait justement le contraire : on disait qu'Isis était "créatrice de l'univers"...
      ("Ô toi Isis, créatrice de l'Univers, souveraine du ciel et des étoiles, maîtresse de la vie, magicienne aux excellents conseils, soleil féminin qui scelle toute chose de son sceau, les hommes vivent sur ton ordre et rien n'est réalisé sans ton accord...")
      On pensait à l'époque, que c'était le féminin qui était "créateur"....

      Or, le rêve dit plusieurs choses : il n'est pas question d'habiter près de la jetée...

      Et le rêve va du masculin (début) vers le féminin (fin)...il y a "inversion"...
      Peut-être une évolution d'une attitude très volontaire (marche avec un but déterminé) à une attitude plus réceptive, plus féminine (comme celle de l'expérience de méditation...)

      Ce qui "repousse", ce sont les cheveux sur la nuque de la "femme"...

      La nuque est l'endroit qu'on ne peut pas apercevoir soi-même...donc en liaison avec l'inconscient...(le "non-vu").

      La repousse des cheveux indique sans doute un regain de vitalité, d'idées créatrices et de jeunesse...mais plutôt en lien avec le Féminin (selon moi).

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    8. « Mais, là où je ne te "suis" pas tout à fait...c'est quand tu vois "l'élan créateur" comme purement masculin.... »

      Bonjour chère Dame à la longue corne effilée,

      Un élan qui, dans ce rêve,...se tend et se re-membre...me fait plutôt penser à un aspect masculin de l’élan créateur, grosso modo...
      Mais ce n’est que le point de vue de l’homme que suis, bien entendu... :-))

      Amezeg

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    9. "Mais ce n’est que le point de vue de l’homme que JE suis, bien entendu... :-))

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    10. Oui, Amezeg, j'ai une belle corne bien pointue qui "s'tend" vers le ciel dans un bel "élan"...et c'est peut-être justement pour ça que je peux en parler... ;-))

      Et j'avais très bien compris d'où venaient tes conclusions...:-)

      En fait, dans ma façon de voir, la création n'est ni masculine, ni féminine...tout dépend à quel "stade" du processus créatif on en est...
      Si on en est à la "gestation", c'est féminin...si on en est à "l'expression extérieure" , c'est masculin...(et là, je te rejoins...)

      Pour moi, cette "repousse de cheveux" sur un personnage féminin évoque plutôt un "tout début de renouveau" et une époque de "gestation" des idées créatrices...(époque ou temps d'Isis...), en tout cas pas un appel "immédiat" à la masculinité du rêveur...

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    11. ...et certains ayant tendance à être "impatients" et à "brûler" les étapes, c'est peut-être même un rappel que, pour créer ou pour atteindre le "nouveau", il faut "prendre le temps"... le temps d'être "féminin" AVANT d'être "masculin"...

      (ne pas prendre ce "temps" revient à vouloir faire naître un enfant "avant terme"...)

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    12. ...donc, on pourrait voir "le temps d'Isis" comme le "temps du Féminin créateur", le temps de "maturation" d'un projet (femme mûre ou mature du rêve)...et voir ce rêve comme un appel à "revenir en arrière"...à faire un "retour" à ce stade là...afin que le "projet" en question vienne au monde dans une forme "viable" et non "prématurément"...

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    13. Ah ! Cette apparition d'Osiris dans la discussion me semble avoir beaucoup de sens en effet ! Oui, la notion du temps d'Isis comme étant là le temps du Féminin créateur est très parlante. Quant à voir l'élan créateur comme masculin, et bien pour moi dès lors où il y a "élan", en effet l'énergie est masculine... mais donc en lien avec le Féminin

      Jean

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    14. J’ai l’impression que tu me fais dire, La Licorne, ce que je n’ai pas dit ; ou que tu tires de ce que j’ai dit des conclusions que, pour ma part, je n’en tire pas.

      Il me semble voir que ce rêve montre que le féminin intérieur du rêveur dans sa maturité prochaine pré-visible occupera en lui une autre place, place où ne manquera ni le féminin ni la potentialité masculine active qui complète le féminin en vue d’une fécondité naissant de leur union. Ce rêve pourrait donc encourager le rêveur à quitter quelque chose sans craindre que l’aspect masculin de sa capacité créative ne disparaisse avec cet éloignement de la chose, éloignement du lieu où la capacité créative chutait sans doute, où l’élan commençait à trop manquer (et là, je pense à une expression triviale bien connue qui exprime le désintérêt, le manque d’élan pour ceci ou pour cela...).
      Quand on se prépare à quitter quelque chose on se demande souvent ce que l’on va y perdre. Le point de vue conscient se le demande. Ici la réponse semble donnée au rêveur qui se libère, dans le rêve, du point de vue masculin conscient, limité par l’espace-temps et qui peut ainsi ("depuis le plafond") envisager la question du point de vue du féminin intérieur, point de vue de l’anima éternelle avec laquelle l’échange, le dialogue fécond passera sans doute désormais par une voie nouvelle.

      Amezeg

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    15. Merci pour ces précisions, Amezeg, qui me paraissent utiles et précieuses...

      Ce que je disais plus haut était juste ma propre façon de voir (je vois souvent le masculin et le féminin comme des "énergies" qu'on peut utiliser tour à tour, ce qui, je le sais bien, n'est pas vraiment "jungien"...).
      Ce n'était pas des "conclusions" (ni des interprétations) par rapport à ce que tu avais dit avant...et je respecte tout à fait ta propre façon de voir ce rêve...qui me paraît tout à fait intéressante et pertinente également...

      Je pense que Jean puisera dans la diversité de ce qui est proposé ce qui lui parle plus particulièrement et ce qui peut "résonner" avec son expérience intérieure...les apports de chacun(e) étant complémentaires et non forcément contradictoires...:-)

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    16. Oui, nous avons beaucoup parlé, laissons maintenant tout cela se déposer tranquillement sur le fond d’un certain silence...si possible... ;-)

      Comme Jean, j’ai trouvé dans ta "synthèse" bien des choses intéressantes, quoique je ne sois pas le rêveur.

      Amezeg

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    17. J'ai mis trois points parce que...il y a trois bavards... :-)))

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  3. Bonjour Jean

    Merci pour les réponses à mes petites questions. L’image de la frontière où l’on peut lire "Canada" * me donnait une petite idée du genre de la personne qui avait rêvé, mais ce rêve mêlant un peu les genres...
    (J’ai même entendu à la radio deux Jean réunis qui parlaient de rêves, on pourrait s’y perdre...)

    Il y a aussi ce bus 135 dont je me demande ce qu’il peut évoquer pour toi, ce que tu peux éventuellement lui associer en rapport avec la réalité diurne quotidienne ou moins quotidienne, et aussi ce que le chiffre135, par lui-même, peut évoquer pour toi.

    Je me demande également si de ce rêve aurait pu émaner (pour le rêveur) un certain parfum érotique, une note de sensualité ? Ou si dans la période où est né ce rêve quelque chose de cet ordre flottait un peu dans l’air du quotidien et peut-être dans les relations ? Ou une inquiétude à ce propos ?

    Amezeg :-)

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    1. Bonjour Amezeg...
      tes questions sont toujours très pertinentes...et je te remercie de l'intérêt que tu portes à ce rêve...et à ce blog...

      Mais je fais juste un petit rappel : ce blog est "ouvert à tous", absolument pas confidentiel...et comme nous ne sommes pas dans le cadre d'une "analyse"...je ne souhaite pas voir la vie privée des rêveurs "étalée" ici...

      La "règle" que j'avais donnée au début du blog était de respecter au maximum celle-ci...
      et donc, je compte fort sur...le discernement et la discrétion des uns et des autres... :-)

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    2. Merci Amezeg pour ces questions. Non, je ne fais aucun lien particulier avec le 135, sauf par le Yi-King, en considérant donc qu'il pourrait s'agir du "sans 35", c'est-à-dire dire du "sans progrès (hexagramme 35)". Il se trouve que cela prend un certain sens a posteriori car dans les semaines qui ont suivi ce rêve a commencé une période de stagnation sinon parfois de recul dans mes projets, en particulier sur le plan professionnel, marquée donc par une "absence de progrès" au moins dans ma perception.

      Je ne vois pas de lien avec un parfum érotique, sinon peut-être de façon compensatoire: j'ai reçu ce rêve au 6ème jour d'une retraite de méditation de 10 jours en silence dans un contexte assez austère sinon ascétique donc. Il est certain qu'il y a pour moi une grande sensualité dans les images de rivière et de mer qui me ramènent à la beauté de la vie et m'invitent à jouir de l'instant présent.

      Jean

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    3. Sur la signification du nombre 135, j'ai trouvé ceci :

      "Le 1 est l’unité mathématique. Son double spirituel orthographié est formé de deux lettres : UN, formant le chiffre 35.
      La communion matière-esprit donne le nombre 135 (1+35), qui est l’émanation signée de cette unité primordiale.
      Quantité de calculs mènent au 135, démontrant que le hasard n’existe pas."

      Et puis, je me suis amusée à calculer la valeur numérique du mot "Wasisistan"...tu seras peut-être intéressé : ça fait 35 ! :-)

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    4. Signification du 35, ici :
      http://www.01numerologie.com/signification-du-nombre-35-1444

      Et 135, ça se lit aussi : centre-35...

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    5. Intéressant. Je résonne surtout avec "La communion matière-esprit donne le nombre 135 (1+35), qui est l’émanation signée de cette unité primordiale. Quantité de calculs mènent au 135, démontrant que le hasard n’existe pas." Je soulignerai ces derniers mots en particulier car cela était au centre de mes préoccupations dans cette retraire de méditation: est-ce que les choses qui arrivaient dans ma vie étaient le fruit du pur hasard (non-sens) ou pouvaient avoir quelque sens ?

      Jean

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    6. D'accord.

      Une dernière chose : en numérologie, les nombres impairs sont liés aux "actes" et les nombres pairs aux "états"...les premiers sont donc vus comme plutôt "masculins" et les deuxièmes comme plutôt "féminins"...

      Là, on a les trois premiers nombres impairs : 1, 3, 5...qui signifient respectivement :
      1 : avancement, progression, nouveau départ
      3 : expression, communication, création
      5 : changement, déplacement, voyage...

      (ce sont là les significations "traditionnelles" de la numérologie...)

      J'ai à nouveau un peu de temps aujourd'hui...alors, j'ai tenté, ce matin, une interprétation "globale" du rêve (voir tout en bas...)

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  4. Voici les réflexions que m’inspire, aujourd’hui, ce rêve (peut-être un peu dans le désordre).
    Que valent-elles...?

    « "Wasisistan" est prononcé à l'anglo-saxonne, sauf le "tan". Cela donne donc : OUASISISTAN, qui se décompose donc en "was is is temps" :-) »

    Prononcé à l’anglo-saxonne cela ne sonne-t-il pas plus précisément comme OUAS IZ IZ TAN, les S de IS étant prononcés Z (is = /ɪz/)
    Ce qu’un francophone de naissance peut facilement entendre : OUAZIZISTAN / OUAH ! ZIZI S’TEND !
    REMEMBER peut s’entendre RE-MEMBER : re-membre

    Ce pays du Wasisistan pourrait suggérer qu’il s’agit de la découverte d’un lieu où l’élan créateur reprend de la force, après avoir quitté un lieu où cet élan était (re)tombé, un lieu, un domaine, etc. dont on avait, momentanément ou plus durablement, épuisé les ressources créatives (pour soi-même).

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    « Je veux rester sur cette route car je pourrai prendre un autobus, le 135, pour aller travailler. »

    1-35 – Dans le Yi King l’hexagramme 1 est "Le créateur", et l’hexagramme 35 est "Le progrès" : « L’hexagramme représente le soleil qui s’élève au-dessus de la terre. Par suite, c’est l’image du progrès rapide et aisé qui traduit en même temps l’expansion toujours plus grande et de la clarté »
    Il s’agirait donc de rester sur la route de l’élan créateur et sur la voie de la conscience, voie de «... l’expansion toujours plus grande et de la clarté ». Le travail à accomplir est alors le travail persévérant d’accroissement de la conscience.

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    « Elle parle avec un couple, leur montre une photo et je les vois se pousser du coude en souriant : sur la photo, on peut voir qu'elle perd ses cheveux sur sa nuque mais voilà que, depuis qu'elle est arrivée, ils ont commencé à repousser... »

    Le manque de cheveux sur la nuque de la femme peut évoquer les morsures à la nuque lors de l’acte sexuel que l’on retrouve chez un certain nombre d’espèces animales (dont le chat, par exemple...) Ce qui, bien sûr, rappelle à ce couple quelque chose d’assez émoustillant.

    Amezeg

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    1. Merci pour ces réflexions, fort intéressantes. Je n'avais pas du tout envisagé cet angle. La métaphore sexuelle me semble appropriée là, en tous cas riche en potentiel, si on l'envisage en effet comme évocatrice de l'élan créateur. Avec ces éléments, je crois comprendre que ce rêve faisait donc appel à ma masculinité intérieure à un moment où je rencontrais un certain découragement et des doutes sur ce chemin...

      Jean

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  5. (Suite)

    « J'aperçois à un moment, au loin, une jetée et un phare mais il n'est pas question d'y habiter. »

    Cette jetée et ce phare peuvent faire penser à des symboles phalliques s’avançant dans l’océan pour l’éclairer, pour le découvrir. Cela pourrait donc évoquer la voie d’exploration du Tantra Yoga.
    Le rêve semble indiquer que cette voie n’est pas où n’est plus à l’ordre du jour. On ne peut y habiter, s’y installer, y demeurer.
    D’ailleurs, le rêve montre que le courant de vie profonde (la rivière sur la gauche, côté de l’inconscient) est limpide, clarifiée, et la pêche des poissons/informations vitales qu’il contient y serait facile.

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    « Je suis une femme dans la soixantaine, et cependant j'observe la scène où elle se trouve d'en-haut, comme si je flottais près du plafond. »

    Le rêveur semble avoir la possibilité, dans le rêve et par le rêve, d’envisager les évènements, les choses en général, du point de vue du féminin en lui (et peut-être au dehors aussi) Un féminin vu dans sa maturité. Faut-il dire un féminin pré-vu, une évolution, une croissance à venir du (point de vue) féminin chez le rêveur ?

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    « J'arrive dans une autre ville. Je me rends compte que j'ai dû franchir une frontière sans m'en apercevoir car je suis dans un autre pays. »

    Cette frontière pourrait être celle du temps et des limitations ordinaires de la conscience car le rêve semble permettre au rêveur de s’envisager dans la soixantaine (je le suppose un peu plus jeune) et de se connaître sous l’angle du féminin en lui, d’envisager la vie et sa propre évolution sous l’angle de vue de ce féminin intérieur pré-vu.
    Ce qui est remarquable !!

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    « ....... : sur la photo, on peut voir qu'elle perd ses cheveux sur sa nuque mais voilà que, depuis qu'elle est arrivée, ils ont commencé à repousser...

    Je me réveille émerveillé:
    le temps s'inverse !
    Elle rajeunit... »

    La nouvelle voie de créativité découverte, wasisistan/ ouazizistan où l’on pêchera le poisson dans une eau très claire, après avoir exploré selon une voie peut-être plus tantrique, représenterait une reviviscence/rajeunissement de la relation avec le féminin intérieur, avec l’anima qui est pour l’homme le pont entre le domaine conscient et le domaine inconscient. Ce qui, selon le déroulement linéaire conscient, semble vieillir ; ne vieillit pas mais peut au contraire être perçu comme un rajeunissement lorsque cela est envisagé d’un point de vue plus large (vu "d’en haut", vu du plafond), point de vue de l’illimité en nous.

    Amezeg

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    1. Très intéressant. Encore une fois, tout cela me semble métaphorique d'une attitude intérieure mais je souris de constater que, depuis ce rêve et sans que j'ai fait le lien jusque là, la voie tantrique a perdu beaucoup d'intérêt pour moi au profit d'une approche plus "zen".

      J'aime beaucoup cette idée de voir ainsi ma vie et ma propre évolution par les yeux d'une féminité mûre, ce qui me change d'une anima volontiers adolescente et éthérée qui ressortait de nombreux autres rêves, antécédents.

      Merci !

      Jean

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    2. Merci Jean pour ces échos donnés à mes commentaires dont le caractère hypothétique est encore plus certain en dehors d’un échange en direct et d’un suivi qui permettent, tu le sais, de mieux sentir et de mieux cerner le sens d’un rêve.

      Il est pour moi intéressant d’apprendre que ton intérêt pour la voie tantrique a nettement diminué depuis que tu as recueilli ce rêve, sans que tu aies fait le lien de façon très précise, très consciente. Cela donne à réfléchir sur la façon dont nous percevons les "messages" oniriques et semble montrer qu’une perception discrète, subliminale, existe aussi et est agissante, efficace. Cette efficacité est peut-être d’autant plus grande que la relation globale avec le monde intérieur est déjà très bonne et très confiante. Je me demande même s’il n’arrive pas un temps dans une vie de rêveur "patenté" où l’on ne se souvient consciemment que d’assez peu de rêves, un moment où les rêves recueillis se font plus rares, comme si le dehors et le dedans communiquaient désormais de façon plus immédiate, plus globale, plus simple encore.

      Amezeg

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    3. Je suis bien conscient des limites de l'exercice consistant en commenter un rêve en dehors de cet échange direct et du suivi dont tu parles. Je te suis d'autant plus reconnaissant des pistes proposées, qui me permettent de faire du chemin puisque j'ai une certaine autonomie en la matière...

      Cette idée d'une perception subliminale du message du rêve est très intéressante elle aussi. Il me semble que Jung disait qu'un rêve agissait même si on n'y prête pas attention, mais que son effet est décuplé par l'interprétation et la prise de conscience. Et puis, si l'on considère les rêves comme décrivant notre vie inconsciente, il se peut qu'il s'agisse moins donc là d'une efficacité et d'un jeu de cause à effet que d'une corrélation implicite entre l'inconscient et le conscient. Cependant, j'aime beaucoup cette idée qui veut que, dans les périodes où un rêveur patenté ne se souvient plus de ses rêves, ce soit simplement le signe d'une porosité accrue entre le dehors et le dedans, plutôt que d'une étanchéité qui nous priverait du message du rêve.

      Jean

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    4. J'aime beaucoup l'image de "la porosité accrue"... :-)

      Amezeg

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  6. Bonjour La Licorne,

    Je comprends ton souci de préserver la vie privée des personnes qui proposent ici des rêves en public.
    Mes commentaires que tu as supprimés tangentaient sans doute la limite de la vie privée, en effet.
    En dehors de ce tangentement, je ne vois pas, pour ma part, ce que l’on peut dire à propos de ce rêve. Mais d’autres que moi le verront peut-être. Ou sauront exprimer plus finement ce que l’on peut en dire...

    Amezeg

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    1. Bonjour,

      Je ne vois aucun problème à parler des choses discutées dans les commentaires que j'ai reçu, et qui sont donc en attente de publication. Il serait bon qu'ils soient publiés de façon que je puisse y répondre. Je n'ai peut-être pas la même conception de la vie privée car cela ne me dérange pas de parler des choses qui permettent d'éclairer ce rêve, d'autant qu'il ne s'agit pas de livrer les détails intimes de ma vie mais simplement de parler de choses bien humaines. J'étais conscient en proposant ce rêve qu'il a une dimension très personnelle, et je marche souvent sur cette frontière entre le public et le privé quand j'expose mes rêves. Je sais d'expérience que parler de ses rêves expose à beaucoup de projections, mais celles-ci sont comme un voile qui protège l'essentiel des yeux indiscrets (j'aurais un beau rêve à partager à ce sujet, mentionné par Llewellyn Vaughan-Lee dans son livre "catching the thread").

      Jean

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    2. OK...alors, je publie...et je remets le blog en "non-modération" des commentaires (ils s'afficheront immédiatement), parce que ça permet une conversation plus rapide...et aussi parce que je ne suis pas disponible en ce moment ...pour les lire à chaque fois.

      Je vous fais donc confiance ...;-)

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    3. Merci pour ta confiance. Promis, j'éviterai tout exhibitionnisme mal venu... :-)

      Jean

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  7. Je n'ai rien supprimé du tout, Amezeg...j'ai "mis en attente"...

    D'autre part, le dernier message que j'ai laissé a été écrit "juste avant" que je ne lise tes commentaires...c'était de la "prévention"... :-)

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  8. Les commentaires étaient apparus comme publiés sur le blog aussitôt après le clic sur ‘Publier’. Les arcanes de la gestion des blogs me sont inconnus.
    Je comprends tout à fait la mise en attente et l’éventuelle suppression.... L’aspect frôlement de la vie privée ne m’avait pas échappé, avant de poster les commentaires ou de lire ton (très gentil) rappel à la discrétion. :-)

    Amezeg

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  9. Voilà comment, de mon côté, je perçois ce rêve (pour l'instant)...

    Le rêveur part avec une idée en tête: trouver un nouvel endroit où "habiter" ...une nouvelle "ville" et il choisit sa route par rapport au "bus" (moyen de transport collectif, qui lui permet d'aller au travail...) donc il prévoit de ne pas se couper de "ce qui lui permet de travailler".
    Le numéro du bus est significatif (voir messages précédents)...

    Il y a sans doute un besoin de changement, de trouver un "nouveau lieu de vie", une nouvelle identité aussi...

    Il "marche" longtemps...
    La marche signifie que la progression se fait grâce à ses propres efforts...(et qu'elle est longue et fatigante ?).
    Tout le long de cette marche, il reste en contact avec l'inconscient (eau) , à la fois l'inconscient personnel (qui est "clarifié", comme la rivière) et l'inconscient collectif (mer).

    Il est tenté de s'installer près du phare (repère pour les gens égarés en mer ?) mais ce n'est pas possible...

    Puis il franchit, sans s'en rendre compte, une "frontière"...(donc il change de pays...il n'est plus dans le même "état"...). Etat qu'il a peut-être déjà connu auparavant (Remember)

    Dans ce nouvel "état", le Wasisistan, il est "femme"...(donc plus "réceptif", moins "volontaire" ?).
    Il a un nouveau "point de vue" (il voit les choses d'en-haut)...et c'est là qu'il (elle) va s'installer et travailler...agir.

    Les gens autour de lui comparent la photo (passé) et la personne actuelle : il y a manifestement "quelque chose" qui rajeunit, qui retrouve de la vitalité...les idées créatrices venant de l'inconscient -nuque) repoussent, retrouvent de la vigueur...

    Le rêveur se réveille "émerveillé"...donc cela lui paraît positif et même un peu "magique"...
    les choses se sont "inversées", il ne va plus vers la vieillesse... mais vers un "renouveau"...une sorte de "renaissance", de "rajeunissement"...

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    1. Je manque de temps aujourd'hui pour répondre à vos commentaires dans tous les détails mais je dois dire que j'y trouve grande matière à réflexion et que cette synthèse me parle beaucoup. Ce rêve s'inscrit dans le processus d'une grande (et longue) transition professionnelle, avec le besoin en effet de trouver un nouveau "lieu de vie", une nouvelle identité. En effet, j'ai constaté dans les semaines entourant le rêve que la posture thérapeutique, consistant à offrir un repère aux personnes égarées dans les eaux de l'inconscient n'était pas pour moi. Et en effet, à partir du moment où j'ai accepté cela, j'ai vu apparaitre de nouvelles impulsions créatrices m'emmenant plutôt vers la poésie. L'idée suggérée d'un rajeunissement, conjoint à l'apparition peut-être d'une maturité dans mon féminin, me touche beaucoup, me rappelant comment le Tao-të-King par exemple suggère de redevenir souple comme un nouveau-né, invitant donc à un renouveau.

      Jean

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  10. Ah...et puis il y a peut-être aussi , dans le fait de "regarder d'en-haut la femme qui est soi-même"...l'idée d'un "détachement"...de "regarder les choses se faire" (au lieu d'être dans le contrôle ou l'action volontaire et ciblée)...
    C'est la part féminine, intuitive de la personne qui va désormais "travailler"...et être à la source de la créativité et du changement ?

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  11. Je vous remercie profondément pour l'éclairage que vous avez apporté à ce rêve, le temps et l'attention que vous lui avez consacré. Je laisse tout cela maintenant se déposer tranquillement en souriant de voir encore une fois combien un rêve gagne à être exposé, discuté.

    Namaste, Jean

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  12. Namaste

    http://www.pravaha.be/namaste-la-signification/

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  13. "N’amasse te /toi ", ne fais pas provision égoiste de toi-même, reconnais le dieu/la déesse en l’autre comme tu peux le/la reconnaître en toi... :-)

    Namaste !

    Amezeg

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