lundi 29 décembre 2014

Méditation

Dimanche 18 mars 2012 

Après quelques jours de réflexion sur le rêve 13...j'ai encore beaucoup d'interrogations quant à sa signification...(surtout sur la partie concernant la civilisation "sous-marine").

Mais il est très probable, en tout cas, qu'il nous parle de l'avenir du monde et de cette "angoisse" plus ou moins diffuse que nous ressentons tous à ce sujet...angoisse qui n'a fait que s'accentuer, ces derniers temps, avec les catastrophes sismiques, climatiques et le drame de Fukushima.


Je suis persuadée que l'image centrale du rêve, l'oiseau de lumière qui "médite"...peut nous orienter vers une issue... une issue qui ne se trouve non pas à l'extérieur mais à l'intérieur de nous.

J'ai déjà cité, un peu plus bas, Etienne Perrot et son livre sur le Péril nucléaire.
A la fin du livre, p 184, l'auteur cite un rêve qu'on lui a confié et qui peut, me semble-t-il, éclairer celui de Mingingi et faire comprendre la valeur du travail intérieur et de la "méditation"...


Voici ce rêve :
"Un cataclysme vient de s'abattre sur la terre, on ne précise pas lequel, peut-être est-ce une guerre, un séisme. L'humanité est plongée dans la souffrance et dans l'angoisse. Les grands s'agitent, les décisions pleuvent, mais la situation demeure sans issue. Dans un coin retiré, trois simples d'esprit sont accablés d'entendre les pleurs autour d'eux. Ils souffrent comme les autres, d'une souffrance qui dépasse leurs personnes, comme s'ils portaient sur leurs pauvres épaules le poids du monde en désarroi; mais que faire ? Ils sont tellement impuissants...

"Venez, dit l'un d'eux, entrons et asseyons-nous autour de la table, l'inspiration nous sera peut-être donnée." Les voilà tous les trois assis autour de la pauvre table d'une pièce sombre. Une faible ampoule projette leurs ombres immobiles sur les murs. Ils restent là, la tête dans les mains, le front plissé, les coudes enfoncés dans la table, tous les trois serrés l'un contre l'autre et fondus en un seul par l'ardeur de la foi qui est dans leurs coeurs. Ils souffrent, ils cherchent sans parole, sans penser, à l'intérieur d'eux-mêmes, sans que rien de ce qui se passe à l'extérieur ne vienne troubler leur méditation silencieuse.

  Cela a duré un très long temps et voilà qu'un matin, un jeune homme jaillit plein d'enthousiasme. il crie, il chante, il embrasse les trois innocents étonnés et les entraîne dans une danse folle : "C'est fini ! Comment ? C'est grâce à vous et vous ne le saviez pas ? C'était de chaleur et uniquement de chaleur que les hommes avaient besoin pour que la paix revienne. Et c'est de cette concentration innocente, de cette immobilité active qui était la vôtre que cette chaleur est née. D'abord imperceptible, elle s'est intensifiée et rayonne maintenant par-delà les frontières, activée au fur et à mesure que votre recueillement se faisait plus intense."


Ceux qui connaissent l'anecdote du "faiseur de pluie" seront d'accord, je crois, pour dire qu'il s'agit pratiquement de la même histoire...
Etienne Perrot conclut de façon plus générale que l'oeuvre intérieure, le travail sur l'énergie centrale qui est en nous...est toujours montrée dans les rêves, comme l'antidote de la désintégration extérieure et de la désintégration nucléaire. 
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La Licorne
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