Dimanche 5 novembre 2017
EGYPTE :
Le papyrus de Beatty, rédigé vers 1350 avant notre ère,
et découvert à Thèbes est l'un des plus anciens dictionnaires des rêves.
Il comporte l'interprétation de nombreuses images de rêve,
ainsi que des incantations et des rites pour prévenir les cauchemars.
Les prêtres spécialisés dans l'interprétation des rêves
s'intitulaient "Maîtres des choses secrètes"
TALMUD BABYLONIEN :
le jeûne était une méthode très prisée d'incitation au rêve,
et tout particulièrement au rêve prémonitoire.
Le talmud accorde une attention particulière
au caractère individuel des symboles oniriques,
et les interprète en tenant compte de la personnalité du rêveur
CHINE :
Les Chinois de l'antiquité visitaient des temples,
dormaient sur des tombes, et pratiquaient des rites d'incitation au rêve,
notamment pour obtenir des orientations en matière politique.
Ils pensaient que l'âme pouvait se séparer du corps du rêveur
si celui-ci était réveillé brusquement, et pour cette raison
AMERIQUE DU NORD :
les autochtones d'Amérique du Nord pensent que les rêves
peuvent apporter la guérison,
notamment s'ils s'accompagnent de l'apparition
d'un oiseau ou d'un autre animal.
Chez les Sioux, les rêves de conduite de la vie,
consécutifs à la recherche d'une vision,
étaient un rite de passage pour les jeunes hommes.
AUSTRALIE :
les aborigènes pensent que le monde du rêve est un endroit réel,
qu'ils appellent "temps du rêve", et que l'âme peut s'y rendre
pour rencontrer de sages ancêtres qui y vivent.
Les rêves au sujet des ancêtres sont considérés comme des présents,
TIBET :
La pratique du "yoga du rêve" y est une activité spirituelle,
et se concentre sur la façon de vivre les rêves plutôt que sur leur interprétation.
Cette pratique distingue les rêves karmiques et les "rêves de clarté".
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Penney Peirce
"Les rêves"
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